Cucuta

Cucuta, une ville frontière, une ville que j’ai aimée, une ville pleine de contrastes, ses marchés en plein air riches en sons, couleurs et émotions, sa Pardieu style vachement plus moderne, la carte que j’ai longtemps cherchée… J’ai découvert le quartier des librairies avec de minuscules échoppes qui achètent et vendent les livres scolaires, j’ai longtemps, longtemps marché, j’ai trouvé ce que tous me susuraient sans vraiment savoir où c’était : « la corporation international turista », pas de chance fermée quand je suis arrivée (rare endroit fermé le samedi), pour les cyclo c’est 40 ou 30 , je sais plus, calle 10, la calle 10 c’est celle par laquelle on arrive de San Antonio en se dirigeant vers le centre, c’est presque en face de la pardieu de Cucuta, il y a un carrefour, on ne peut pas le louper, sinon j’ai trouvé le lonely planet ( le choix espagnol ou anglais, j’ai choisi l’espagnol qui m’est en ce moment plus familier et un guide local pas cher avec différentes cartes, (inconvenient du guide local : il est très lourd), à propos de cartes et guides, sieur Janodou tu devrais faire mon périple en sens inverse et tu récupères guides et cartes que je sème sur mon passage. Voilà, j’ai aimé Cucuta, ville où se cotoie et s’emmêle une poulation riche et une beaucoup moins. J’ai compris pourquoi Pierre il aime tant la Colombie : les filles, elles sont super belles, juste ce qu’il faut de forme, plutôt dénudées, souvent même petit short sexy, des pailletes un peu partout jusqu’au bout des ongles artistiquement colorés, il leur manque juste une coiffure un peu différente pour chacune, elles ont toutes une longue queue de cheval noir. Moi je me suis tellement fondue dans la ville que la caissière du supermarché du coin où je m’étais précipitée, atteinte encore d’une fringale pas possible, voulait à toux prix que je prenne la carte de fidélité.

Au fait pour se repérer, c’est simple une fois qu’on a compris le truc, il y a des calle numérotées par ordre et des avenidas numérotées par ordre aussi, les avenidas sont perpendiculaires aux calle, et pour indiquer une direction ils disent « la esquina » pour dire la rue où on est, en tous cas pour sortir de Cucuta je ne me suis pas perdue : c’était a mano derecha y despues a mano derecha y despues derecha, j’ai juste été surprise de voir que Los Patios touchaient Cucuta.

Voilà, j’ai aimé Cucuta, sauf que ils essaient à tous prix d’écraser les piétons.

Besos a todos

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2 réponses à Cucuta

  1. Je pense à ta proposition pour démarrer de Ushuaia et comment je fais alors de tes petits cailloux fluo ? Y as-tu pensé ?
    Muchos besos

    • Francoise dit :

      Oui, j’y ai pensé on se rencontre à Ushuaïa en février 2012 comme prévu et tu fais tout en sens inverse, tu changes arriba par baja, a mano izquierda par a mano derecha, la pluie par le soleil, le nord par le sud, etc, etc, d’accord ça va un peu faire travailler tes méninges… Mais je crois que tu en as besoin vu que tu confonds les moutons et les chèvres… Je devrai pas te le dire pour te réserver la surprise, mais la Colombie c’est trop génial…Bisous

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