De l’huile dans les rouages

Trop génial, un copain (Chamois Lucois bien sûr) m’a proposé de m’emmener moi, mon vélo empaqueté, ma tonne de bagages à l’aéroport de Marseille Marignane m’évitant ainsi train correspondance et tout le tsoin, tsoin…

A propos d’huile ai déraillé 3 fois ( pas moi, moi c’est un état perpétuel) vais regraisser un petit peu et voir, sinon vite ti réglage de dérailleur chez le marchand de vélo, moi sais pas faire…

Vais probablement avoir un contact avec quelqu’un de très bien placé en Amérique du Sud, on sait jamais ça peut aider à me tirer d’affaires si problème avec les autorités, style suis butée veux pas payer de pots de vin (ou badchich, orthographe à vérifier…), style je pédale pas assez vite et dépasse la date de permis de séjour dans le pays (mais là vais faire en sorte que ça arrive pas, mais on sait jamais maladie, casse vélo), ou pire être prise pour un trafiquant de drogue, vu la tonne de médicaments que j’emmène avec moi pour soigner mes mille maux qui au passage vont mieux, mais quand même savoir que quelqu’un peut venir à votre secours sur cet immense continent et ces montagnes si imposantes c’est important, merci à celui qui me recommande… Bon zavez compris que suis butée et que même sous la torture ne parle pas et en plus je crains pas les chatouilles, alors motus et bouche cousue…

A propos de comprendre viens de comprendre une chose grâce à mon fils Eric, ma petite-fille Salomé et notre sophrologue et préparateur de sportifs de haut niveau alias Philippe, que peut-être la cause de mes multiples blessures est que je dépasse mon niveau de compétence. J’explique : ma petite fille Salomé ( qui est bien sûr avec sa soeur Heïdi (Heïdi pour les néophytes c’est la petite fille de la montagne, les chiens engendrent pas des chats…)  la plus belle et plus intelligente et tout et tout des petites filles du monde) Un ti poème, non ? Siiiiiiiiiiiiiiiiii

A toutes les petites filles du monde

Toi la tout’ petite
Qui sait déjà sourire
Qui croit en l’avenir
Et qui nous fait tous rire

Toi la tout’ petite
Qui sait chanter l’amour
Qui espère toujours
Et qui donne le jour

Toi la tout’ petite
Qui clame le printemps
Qui fait passer le temps
Qui arrête l’instant

Toi la tout’ petite
On voudrait te garder
On voudrait te choyer
On voudrait tes baisers

Toi la tout’ petite
On voudrait de ton cœur
On voudrait mille fleurs
On voudrait être sœur

Toi la tout’ petite
On voudrait tout ton charme
On voudrait ton vacarme
On n’ voudrait pas de larmes

Toi la tout’ petite
Tu inond’ras le monde
Tu feras cette ronde
Et chasseras les ondes

Et de ta joie immense
Tu seras notre chance
Toi la tout’ petite
Qui partira si vite

Bon revenons à nos moutons, je parlais du degré de compétence, et bien ma petite-fille Salomé, 9 ans dans deux jours, future championne olympique de ski ( j’étais pas pour, de toute façon j’ai pas mon mot à dire et c’est normal, mais force m’est de constater qu’elle est étonnante et qu’elle en a les possibilités…), donc Salomé se blesse, pour moi rien d’anormal, on fait un sport à risques, on se blesse, moi aussi je me blesse, mais là paraît-il qu’elle a dépassé ses limites de compétence, vu qu’elle a été chronométrée à 115km/heure en ski, pas en vélo ( au passage moi je me suis chronométré à 90km/h en vélo, c’était en Corse, et non ce n’était pas un phénomène électromagnétique, mon prof de mécanique vélo m’a démontré, essayez chez vous les cyclo vous verrez ça marche : si vous prenez votre vélo et que vous faites faire avant arrière, plusieurs fois et rapidement, votre compteur affichera une vitesse faramineuse, explications rationnelles par mail privé) donc je disais quoi, ah oui ma petite fille Salomé est merveilleuse, mais elle dépasse ses limites de compétence, risquant ainsi des blessures.C’est peut-être ce qui m’est arrivé avec mes blessures, que faire ? 1 : Connaître ses limites ( je connais) 2, ne les dépasser que de temps en temps, un jour où il fait beau, où on se sent super en forme, le jour de la compet et pas à l’entraînement, mais ça je sais pas faire, je ne me rends compte qu’à postériori que je me suis mis en danger en dépassant mes limites, va falloir que je travaille ça toute seule dans ma petite tête vu que je n’ai plus le temps de revoir Philippe (que je remercie au passage pour toute l’aide apportée), quand même vais interviewer ma petite-fille et pomper (oué l’est là le rapport avec le vélo, pomper…) quelques pistes de réflexion…

Sur ces paroles hautement philosophiques, les photos du jour:

Rigolote ( vous voyez vous en train d’escalader la falaise avec votre vélo ?)


Givrée

Beau de chez beau

Encore du beau

Et l’amitié, quoi de plus beau ? Merci, merci, merci les Chamois de tout ce que vous me donnez…Bisous à vous toutes et tous sans qui mon rêve ne pourrait se réaliser…

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2 réponses à De l’huile dans les rouages

  1. MERCIER dit :

    Tu aimes le beau, tu aimes le bon, tu aimes la vie !
    Jean-Luc

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