J101 : galères en tous genres…

Dimanche 21 avril 2013

Bivouac dans l’aire de pique-nique de Wallaceton – Bivouac sur une piste un peu à l’écart de la highway 1

La journée n’avait pas trop mal commencé…

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La nuit avait été bonne

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Juste ici il y avait les heures de « pipi-caca »

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Du vent, pas de pluie, je fais sécher ma tente, vu le vent je l’attache au banc, et bing une averse…

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Je rejoins Invercargill, les habituelles montées descentes et du vent contre.

A Invercargill je traîne un peu, d’abord je m’offre un MacDo puis fais mes courses en prévision des quatre jours sans rien sur la route. Oui mon intention est d’aller au bout du bout, entendez le point le plus au Sud de l’île du Sud de la Nouvelle Zélande et d’en profiter pour aller voir dans le coin une forêt pétrifiée, une cascade et les pingouins.

D’abord j’avais cru que le bout du bout c’était Bluf, oui mais c’était du bluf… Je pensais donc qu’il ne me restait que 30 km à faire en aller-retour, j’aurai presque pu le faire non chargée sur la journée, voilà pour moi mon voyage en NZ était terminé mais rien ne se passe comme on l’a prévu…

Etude de la carte, calcul des temps, calcul des quantités de nourriture et de coca, pour l’eau, franchement ça ne manque pas…

Je quitte Invercargill un peu tard, je voudrais rejoindre Fortrose , lieu-dit de une ou trois maisons… Et je me trompe de route, première galère… Je vais me rajouter 50 km avec un vent contre furibard, dans le froid et la pluie et une highway et les new-zélandais sont encore tous sur la route et le goudron toujours aussi scotchant et bruyant…

Je suis induite en erreur par la carte touristique qui a mis en rouge la route touristique et en jaune la highway. A un moment j’ai un doute et puis avant de partir j’avais bien étudié la carte et m’étais dit jusque Fortrose c’est tout droit, c’est après qu’il faut faire attention, oui à condition d’être sur la route qui mène à Fortrose…

A un moment je veux vérifier quelque chose sur mon atlas routier rangé dans une sacoche mais la grande instabilité de mon vélo sur son bâton m’en dissuade et quand je suis consciente de mon erreur faire demi-tour me prendra autant de temps que de continuer puis de rattraper une autre route, je continue donc avec la rage…

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Courageusement j’avance et arrive le moment où je n’en peux plus et je ne trouve pas d’endroit où mettre la tente, une galère de plus, rajoutez à cela que le paysage est totalement inintéressant et vous voyez le tableau… Dans ces cas-là on pense très fort à Ulysse… Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage et puis est revenu… Je veux revenir…

Tandis que j’avais abandonné mon vélo pour explorer la piste, celui-ci est tombé, une voiture a fait demi-tour pour voir si je ne gisais pas dessous, quand j’arrive une autre s’arrête, bientôt ça va être l’attroupement, j’explique que tout est all right, enfin si on veut, je relève mon vélo, j’ai des spectateurs, je fais la fière et me fais mal, je demande quand même au monsieur si il peut ramasser mon bâton et me le donner, sinon je fais quoi moi ? Je remets le vélo par terre, je me refais mal ?

Je trouve sur la piste qui mène à une ferme un endroit où mettre ma tente.

En récompense quand même j’ai droit à ma lumière dorée de l’automne austral

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Et à un superbe coucher de soleil

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Les chiffres :
45,33 km
Vmoy : 8,8 km/h (le vent)
Vmax : 45,33 km/h
Temps sur le vélo : 5h05’46’’

Voilà c’était galère en tous genres, bisous quand même…

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