Le 13 juillet 2016
Camping à 10 km de Budapest – Bivouac à Kossutr Iago utca à quelques kilomètres de Rakeve : 56 km
Temps très chaud et orageux
Difficile de rejoindre Budapest, pas de piste cyclable, à peu près aussi difficile d’en sortir, aucun fléchage de l’EV6, à cela vous rajoutez un topo très nul : luxe de détails qui vous cachent l’essentiel, trop petite échelle, jamais on ne sait où on est, jamais on sait où on va… Je savais que ce topo était mauvais mais je n’en ai pas trouvé d’autres.
Je vais rencontrer : de petites routes, des pavés, de l’excellente piste cyclable, un minuscule chemin en dévers où voulant éviter des orties j’ai failli carrément y plonger, de la piste sableuse où je dérape, bref c’est varié.
Je rencontre deux autrichiens qui ne parlent qu’autrichien, je les remets sur le bon chemin et leur mets une de ces pâtées ! Mes jambes tournent c’est une merveille.
Puis je finis carrément par perdre l’EV6 et me retrouve sur une route assez fréquentée étroite sans piste cyclable…
Et je me perds franchement…
Mais c’est sympa…
Un chemin menant à une maison que je crois abandonnée me permet de bivouaquer.
Soirée sympa, douche à la gourde, il fait très chaud.
Et… Nuit d’horreur… Trois terribles orages, la foudre va tomber sur le poteau électrique à 10 m de moi (d’ailleurs la maison abandonnée c’est peut-être un local pour ceux qui viennent travailler là, ce matin sous des trombes d’eau quelqu’un en vélomoteur arrive. Il me proposera de rentrer, il est 6 heures, je suis épuisée, je refuse poliment et m’enfouis sous mon duvet). Je ne fais pas l’erreur de la dernière fois, à la vitesse V je mets toutes mes affaires dans les sacs étanches et cherche du réconfort sur FB… La tente prend l’eau par dessous.
Je suis à Ratcrevé et crève pas…
Les chiffres :
Kilométrage :
Dénivelée positive :
Temps sur le vélo :
Conditions météorologiques :
Bisous mes suiveurs
Le Danube se dédoublant une nouvelle fois, difficile en effet de sortir de la ville. Perso, je me suis planté également, prenant une route interdite aux vélos. Je suis passé par Adony. Avec du recul, j’aurais dû emprunter un pont bien avant. Mais çà, c’était avant!!! Décidément, les orages ne t’épargnent pas! Quoique….tu es toujours vivante!!!! Allez, courage. JM
Oui, toujours vivante ! Mais je continue à détester les orages…
Moi aussi, voir le 12 Août 2010 dans le nord de l’Allemagne. J’ai bien cru que c’était fini!
JM
J’ai rencontré des cyclos qui m’ont dit qu´en cas d’orage ils se mettent un bandeau sur les yeux, des boules quies dans les oreilles et ils dorment comme des loirs !