Mercredi 24 avril 2013
Bivouac après Fortrose – Invercargill
45 km
Je comptais voler, avoir enfin le vent favorable, rien, ce jour-là pas de vent…
La nuit fut humide, rien n’a séché, tout ruisselle dans la tente, me reste une tenue sèche que j’enfilerai le matin, sans la veste, elle dégouline…
Les vaches se demandent ce que je suis venue faire là…
Vingt kilomètres avant Invercargill une épicerie qui vend des frites, elles ont le mérite d’être chaudes et bourrées de calories…
Je roule le nez dans le guidon, le temps est gris, froid et pluvieux, le paysage inintéressant, mon but : arriver le plus vite possible à Invercargill.
J’espère y trouver un endroit où tout laver (vélo et tente compris) car je compte aller en Australie et si ils sont comme les new-zélandais il vaut mieux arriver clean. J’ai eu beaucoup de chance au passage de la frontière à l’aéroport d’Aukland. Il faut remplir un questionnaire, je déclare mon vélo bien sûr mais aussi ma tente et mes chaussures, ouf tente et chaussures font partie du même bloc, on m’interroge sur mes chaussures je les montre et je passe, ouf ils n’ont pas regardé la tente elle était pleine du sable et de la terre patagonienne. Le carton de mon vélo est ouvert et inspection notamment du dessous de la selle, ouf tout est clean, je passe. Donc ne voulant pas d’ennui (je rappelle aux néophytes qu’au canada on a confisqué son réchaud à un cyclo touriste, pourtant il l’avait bien nettoyé…) j’ai bien l’intention de tout astiquer et là avec la piste détrempée j’ai du boulot en perspective… Et toujours ma bonne étoile me conduit à un camping à 10 minutes du centre ville où je loue une chambre qui a un radiateur électrique, et où il y a un préau où je peux astiquer mon vélo et faire sécher ma tente.
Non pas là, là c’est une église…
Les chiffres :
44,90 km
Vmoy : 10,2 km/h
Vmax : 34 km/h
Temps sur le vélo : 4h23’22’’
Bisous tout le monde