J125 : échappée belle acte 6

Vendredi 27 mai 2011

Nunurco – Cuenca

Distance parcourue : 60 km 06
Vmoy : 10,7 km/h Vmax : interférences électromagnétiques
Température : minima : 12°, maxima : 28°
Dénivelée positif : 452m
Dénivelée négatif : 653 m
Heures sur le vélo : 5H35’40 »
Départ : vers 9 heures
Arrivée : je sais plus, dans l’après-midi

Résumé de la journée

  • Objectif : Cuenca
  • Conditions météorologiques : exécrables au départ (pluie, vent froid), ça va s’améliorer ensuite
  • Etat de santé : idem
  • Particularités de la journée :  Je croyais Cuenca à 40km, je vais en faire 60, la route reste somptueuse, à 20km de Cuenca je retrouve la circulation et je n’aime pas cela, je trouve le centre ville sans problème, vais longtemps chercher un hôtel correct et dans mes prix, au passage je visite Cuenca qui est une très belle ville.

Les points forts :

  •  Il a plu fort toute la nuit, il pleut encore le matin, le vent souffle, il fait froid, réveillée à six heures comme d’habitude je reste dans mon duvet en attendant de voir ce qui se passe, je ne pars pas dans ces conditions.

  •  Ca se calme un peu, je me prépare. J’ai bien fait de ne pas me mettre sous le préau, il est inondé…

  •  Le village vient voir si je ne suis pas noyée, m’apporte boissons chaudes et nourriture à profusion…

  • La route continue à être magique dans la montagne, avec bien sûr quelques dégats des pluies…

  • Je pensais faire 40 km, j’en ferai 60…
  • Je ne vais trouver de la circulation qu’une vingtaine de kilomètres avant Cuenca qui est une très grande ville, ils s’engouffrent tous sur l’autoroute, moi je reste sur l’ancienne route, là c’est plus calme. Je vais rencontrer plusieurs rond-points, aucune direction d’indiquée, je me renseigne. je me débrouille bien car je vais arriver à mon but (le Centre de Cuenca) sans aucun problème. Avant d’y arriver j’ai vu une zone avec des hôtels bon marché, mais franchement le quartier a l’air craignos de chez craignos.
  • En chemin, j’ai réfuté un premier resto, il était trop tôt, si je ne m’étais pas arrêtée au deuxième c’était ceinture, il n’y en aura pas d’autre. ce pays n’offre vraiment pas beaucoup de services, à étudier sur le plan socio-politique, pourquoi certains pays ont développé à outrance le petit commerce et d’autres pas ? Apparemment les équatoriens qui vivent du commerce ( je ne parle pas de indigènes qui vendent leurs légumes) en vivent bien… Ouf aussi je trouve une tienda pour acheter de l’eau tout simplement, je pensais vraiment qu’en me rapprochant de Cuenca j’allais trouver tout le nécessaire. N’empêche au resto que j’ai réfuté j’ai acheté deux avocats et des gens m’ont fait goûter un fruit, je crois que c’est le meilleur fruit que je connaissa, ça ressemble à un artichaud pas mûr, la chair est blanche, très sucrée et juteuse, il y a plusieurs gros noyaux dedans, le problème, il faut le manger sur place car c’est très gros et rapport poid calories pas top…

  • Sur mon chemin encore une drôle d’école, les équatoriens aiment le tape à l’oeil pas toujurs du meilleur gôut, un peu style Euro-Dysney… (qu’au passage j’ai adoré et je n’ai pas honte de le dire, le rêve, le plus beau  le monde est petit, j’ai fait deux tours… Et aussi j’ai adoré Las Vegas, c’est trop fort, les bâteaux ils coulent en vrai puis se redressent, les bruits des oiseaux dans les haies sont faux, tout est faux…)

  • Evidemment les rios sont toujours là…

  • J’arrive dans Cuenca centre à 20 km quand même de la pancarte bienvenue…

  • Je vais chercher longtemps un hôtel correct et à des  prix non prohibitifs, c’est presque mission impossible, en plus je veux un hôtel sûr qui me serve de boite postale. je vais aboutir à l’hötel Cuatro Rios, ce n’est pas un palace, 15° dans la chambre, l’internet dans un salon qui sert de salle de jeux aux enfants du propriétaire, lequel est quelque peu caractériel, mais l’eau est chaude et pour la première fois il y a de l’eau chaude au lavabo, mais je ne pourrai y faire mes petits trucs de femme compte-tenu de la température de la chambre. La tente, elle, mettra les trois jours à sécher… Quant au linge je vais sympatiser avec la femme de ménage, 19 ans, colombienne, émigrée depuis peu, déjà agressée dans la rue… Le linge qui peut passer au sèche-linge terminera là son séchage.
  • Chercher l’hôtel avec un vélo chargé et une béquille cassée est un peu dur, cela ne m’empêche pas de faire quelques photos de Cuenca qui je le reconnais est somptueuse…

Fin de l’échappée belle (mais il y en aura d’autres), bisous tout le monde.

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3 réponses à J125 : échappée belle acte 6

  1. veroveloce et polycycle jeuvoyageurs dit :

    CHIRIMOYA….ce fruit savoureux

  2. Belle échappée en effet ! Mais de la pluie et encore de la pluie.
    A bientôt et bises à toi

  3. Francoise dit :

    Bin oui, la plus grande fut celle d’hier, j’ai pu m’abriter pas très à temps lors de la plus grosse averse… Le problème c’est que la montagne accroche les nuages et qu’on est dedans dans la montagne…
    Besos

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