Le 16 août 1016
Hôtel à Caleras – Pension à Ion Corbin : 70 km, 500 m de dénivelée positive, près de 6 heures de vélo
La rive droite du Danube est beaucoup plus belle, plus sauvage, plus pauvre aussi, et surtout plus hilly ou plus steppy, en français ça grimpe…
Comme d’habitude le soleil brille et chaque jour je regagne des degrés jusqu’au prochain orage.
La route est superbe, rien à voir avec les amas de trous ou galettes de la Bulgarie.
Le paysage est superbe
J’ai un peu mal prévu mon coup. Je parts tôt pour avoir le bac de 10 heures. En fait il y a deux bacs, un gros et un petit. Je prends le petit. La sortie est toujours difficile car très pentue. Bien sûr personne ne m’aide et mon dos et ma cruralgie n’aiment pas ça.
Les collines se succèdent, mais je grimpe bien. Sauf dans une montée où je m’arrête pour visiter un monastère.
Superbe ce monastère
Ici une icône en tapisserie ou brodée
Les jardins de ce monastère invitent à la méditation
Évidemment je n’arrive pas à repartir. C’est ce moment-là que deux cyclotouristes choisissent pour me doubler. Qu’importe je les redoublerais quelque temps plus tard.
Vraiment j’aime la nature sauvage, beaucoup de vignes quand même, encore des tournesols… Et des collines des collines des collines des collines à grimper.
Pas de village, pas de restaurant où manger. Parfois un monastère…
Une petite charrette pour la route ?
Serait-ce des ruches migrantes ?
Au bout de 50 km avec dans l’estomac juste une grappe de raisin et un coca et plus d’eau, enfin un village avec un café.
Le village est très rural et pauvre
Le café dégage aussi une impression de pauvreté
Une femme me fait remarquer que bière et bicyclette ne sont pas compatibles. Je lui fais remarquer que les cochonneries qu’elle fait manger à ses enfants ce n’est pas terrible non plus… J’apprends aux enfants à ne pas jeter leurs papiers par terre. Ils m’écoutent. Pour les récompenser je leur offre une glace et m’en offre une moi aussi. J’espère que la chaîne du froid a été respectée… Du coup la propriétaire des lieux prend son balai et nettoie…
Un enfant sage
Un enfant souriant
Une enfant dubitative
Une enfant gourmande
Une cyclo qui continue de courir après son ombre
A Yon Corbin il devrait y avoir où dormir selon mon topo. Je cherche et trouve. Une pension nickel chrome.
Pour la première fois depuis quatre mois et demi je me fais à manger, avec des œufs c’eût été meilleur mais chacun ici ayant ses propres poules l’épicerie n’en vend pas.
Je fais aussi une lessive avec la machine, la troisième fois en quatre mois et demi un bonheur total…
Et que vois-je à l’horizon ?
Serait-ce la Mer Noire ?
Les chiffres :
Kilométrage : 70,22 km
Dénivelée positive : 483 m
Temps sur le vélo : 5h 52′ 11’´
Conditions météorologiques : grand beau temps chaud.
Bisous mes suiveurs.
J’ai couché aussi à Ion Corvin. Super propre, des tapis partout, un couple de jeunes sympa. Dernière étape pour moi avant Constanta; la route des monastères! çà donne envie de repartir!!!! Nostalgie, quand tu nous tiens! JM
À mon avis on etait dans la même pension, la maison réservée aux pensionnaires est au fond du jardin. Il y a une cuisine toute équipée avec machine à laver et ce sont en général des ouvriers ou des camionneurs qui logent là.