Vendredi 25 janvier 2013
Kilomètre 43 de la ruta9 en Chile – Punta Arenas
50km
Le vent n’a cessé de souffler toute la nuit, ma tente résiste bien.
Je pars tôt mais hélas ça souffle déjà… En plein sur le coté droit le vent (ce qui est mieux que sur le coté gauche…), je lutte, je lutte, parfois je fais des écarts tels que je me retrouve sur le coté gauche de la route, et alors que la circulation était très rare, depuis le croisement avec la route qui va vers Punta Delgada et Rio Gallegos ça circule dur. Je suis extrêmement prudente car je n’entends pas toujours arriver les voitures derrière moi. Là ce n’est pas un camion qui va me jeter par terre mais moi qui vais me jeter sous les roues d’un camion, d’un bus ou d’une voiture… Parfois je suis obligée de m’arrêter, de me planter jambes écartées et de me cramponner au vélo… Je joue presque (sauf que ça ne m’amuse pas) à tirer des bords… Pour contrer le vent je suis obligée de garder un gros développement ajoutez à ça que je n’ai plus de coca, que je ne prends pas la peine de m’arrêter pour manger, bref je suis bientôt en hypoglycémie, bref je galère… Et pour corser le tout tu te crois arrivé, et bien non, reste 20 km et ça monte et ça soufflle…
A l’entrée de la ville une fabrique d’empanadas, pourquoi ne me suis-je pas arrêtée ? Je voulais m’offrir un resto, mais ils sont plus que rares et le seul que je trouve est à l’étage, je ne laisse pas mon joli vélo sans surveillance. Heureusement les genêts sont magnifiques, dommage que ça ne se mange pas…
Enfin le port…
Je cherche longtemps l’avenida de la independancia où se trouve l’hostal recommandé par les cyclos, j’arrive il est 15 heures (toujours le ventre vide, je suis épuisée, ai super mal aux cuisses (la lutte contre le vent), complet, mon hostal est complet. Me voici repartie à la recherche d’un hostal, ici complet, là pas la wifi, j’aboutis à l’hostal des israeliens, oui, c’est comme cela, selon les recommandations des différents guides on finit par recréer nos petites communautés, bien la peine d’aller si loin…
Quant à la ville de Punta Arenas elle n’a aucun charme, absolument pas touristique ( quand même on peut aller voir les pingouins moi je me réserve pour Ushuaïa). Punta Arenas a une activité portuaire, des industries, l’armée, elle est faite de petites maisons plus ou moins déglinguées et s’étend sur de nombreux kilomètres. Une jolie église vient démentir mes propos…
Une fois un hostal trouvé je procède à deux de mes activités favories :
L’occupation des lieux…
Et le vide greniers…
Bisous tout le monde
Malgré ce que tu subis, je sais que tu te régales et que tu préfères être là où tu es. Quelle chance tu
Tu disa
… as.
(désolé, mon doigt a dérapé)
A bientôt Françoise pour la suite de ta bonne aventure.
Suerte y besos, muchos besos
is, bon je t’imite…
La suite est là, seras-tu le premier à répondre ?
Bisous jeune frère (bin oui, pour moi tu es un petit jeune) et mes amitiés à ta gentille petite famille
oui, je vois que tous les aventuriers souffrent ,,ma soeur Anne et son mari Bernard qui accompagnent
Odile et maxence sur Red ATAO ,,attendent aussi temps meilleur, compte tenu de conditions venteuses défavorables )!!
ils devraient lever l’ancre dimanche …. pour la traversée de l’atlantique vers la Martinique (27 jours prévus)
toujours admirative devant tes performances à toi aussi ,,!!!
, moi je m’en tiens davantage à une belle évolution de ma vie peintre amateur !!!
je t’embrasse ,, cours, voles ,, et vis !! kénavo !!!!
Et bien l’Atlantique aujourd’hui il est méchant de chez méchant…
Continue ta jolie vie de peintre, chanteuse et le reste, le principal et je sais que nous sommes d’accord là-dessus et d’être en accord avec soi-même.
Bisous à toi et aux tiens
Que de vent pour tout le monde, nous aussi nous en avons eu, hier, un peu comme
toi, avec de la neige en plus.
C’est un attaque mais pas de « guerre » comme dans certains pays.
Tu vas y arriver; Bisous, ma vieille.
Peut-être ce vent annonce-t-il la fin du monde, peut-être les mayas avaient-ils raison, juste on s’est trompé de date en déchiffrant leur calendrier…
Bisous la jeune
Ola Francoise, vous etes maintenant a Punta Arenas?? Moi aussi! Vamos a encontrar?
Incroyable, incroyable, là je suis à Rio Grande. je calcule que tu es cinq jours derrière moi, mais j’ai « perdu » un jour en me trompant d’itinéraire, peut-être vas-tu me rattraper… Mon programme : partir demain très tôt si le vent se calme, sinon j’attends, trop dangereux, bivouaquer entre Rio Grande et Tolhuin. Puis à Tolhuin il y a une hostal à baroudeurs, puis Ushuaïa… Hasta pronto Piet y suerte
Hola Piet, he visto tu pagina web, creo que no estamos en el mismo senso, creo que no podemos vernos… Suerte, suerte.
I think that you are going from Ushuaïa and i’m going to Ushuaïa… No vamos a encontranos…