J18 : le jour se lève après une nuit de terreur…

Lundi 28 janvier 2013

Los canetos – Quelque part dans la pampa en Tierra de Fuego
52 km sur piste

Ce fut une nuit d’épouvante…
J’aurais pu me mettre à l’abri de la barque, mais l’endroit n’était pas plat…

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J’aurais pu me mettre dans le refuge, ou devant…

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Mais l’endroit était trop sale…

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Non j’ai préféré me mettre à découvert et avoir le Pacifique pour moi seule…

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Alors je me suis mise là…

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Ah si j’avais été oiseau…

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Je n’aurais pas tremblé une bonne partie de la nuit quand le vent s’est mis à devenir furibard, oui j’ai eu peur que la tente ne s’arrache, que les piquets ne volent, que les arceaux ne se rompent… Et puis l’océan si proche, la marée est haute maintenant, les vagues se fracassent non loin de moi, j’ai peur… Et si tsunami il y a, et bien je suis morte. Mais tout résiste à merveille, merci Monsieur tente quatre saisons, merci la tente Hilleberg Janu…

Ayant survécu à cette nuit de cauchemar et me jurant que l’on ne m’y reprendrait plus, je reprends la route qui suit le Pacifique, monte et descend presque à la chilienne…

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Un petit repérage de kilomètres

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Quatre portions de piste me font souffrir, deux avec le vent de côté, deux avec le vent contre.

Là je me suis arrêtée pour faire je ne sais quoi, manger probablement, le vent en a profité pour jeter mon vélo par terre.

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Oui, c’est cela j’ai mangé dans cet abribus.

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Je me suis surtout reposée très longtemps, hésitant à repartir ou à passer la nuit dans cet abri, le vent est à nouveau devenu complètement furibard. Je prends mon courage à deux bras, relève mon vélo et repars.

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Le vent m’est favorable, je fais 20 km sans donner un seul coup de pédale, mais que de frayeur, que de frayeur, la piste est mauvaise, très petits gravillons et ultradérapante, je sais que je prends des risques mais j’essaie de les minimiser, freinant avec grande douceur, essayant de maintenir mon cap, oui car un vent c’est toujours un peu fripon, vous attaquant de côté quand on ne s’y attend pas…

Une maison abandonnée me sert de rempart contre le vent.

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Comme d’habitude j’amarre vélo et tente avec beaucoup de soin.

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Et je repleure en regardant le dernier petit bout de carte…

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Des chiffres, oui au 18 ème jour de ce voyage j’arrive enfin à comprendre le fonctionnement de mon compteur…

Vmoyen : 10,2 km/h
Vmax : 27,8 km/h
5h04’21’’ sur le vélo
Dénivelée positif : 503 mètres
Température : 16 ° (à l’abri car le vent est glacial…)

Bisous tout le monde

 

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2 réponses à J18 : le jour se lève après une nuit de terreur…

  1. JANODOU dit :

    Paysages pas très accueillants et hostile la Nature !
    Besos mi Hermana

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