J187 : La cordillère blanche est blanche…

 

Mardi 26 juillet 2011

Caraz – Bivouac en face de l’aéroport de Huaraz…

Distance parcourue : 46,88 km
Vmoy : 9,4 km/h Vmax : 56,3 km/h
Température : minima : 17°, maxima : 39°
Dénivelée positif : 594 m
Dénivelée négatif : 277 m
Heures sur le vélo : 4H54’27 »
Départ : je sais plus entre 9heures05
Arrivée : vers 17 heures

Résumé de la journée

  • Conditions météorologiques : soleil
  • Objectif : Huaraz
  • Etat de santé : bon
  • Particularités de la journée : le goudron un vrai plaisir, la cordillère blanche est blanche de chez blanche, toujours présente, un camion va m’arroser, les festivités de la fête nationale ont commencé…

Article écrit en décalé et je suis fatiguée d’écrire, j’abrège :

Route excellente, la cordillère blanche est blanche de chez blanche…

Toujours présente,bien sûr elle me nargue…

Et bien sûr j’ai une petite idée derrière la tête…

J’aime le blanc…

Un peu…

Beaucoup…

La folie c’est pour plus tard…

Le goudron un vrai plaisir…

A un moment ils refont la route, toujours la même technique : terre, eau, rouleau-compresseur. Le camion arroseur me fait signe de passer, je passe, il n’arrête pas son arrosage, mes muscles n’aiment pas du tout, il me faudra une demi-heure d’arrêt au soleil pour récupérer…

Dans deux jours c’est la fête nationale, les défilés et festivités diverses ont commencées, les enfants sont tout excités et m’acclament…

Les hommes ont un peu bu, l’un d’entre eux m’invitera à manger du chocho que je n’aime pas, me demandera en mariage, je pose comme condition de grimper au sommet de la Cordillère…

Je sens que je n’arriverai pas à Huaraz, je cherche un endroit où dormir, un pré me tend les bras, mais c’est au Duegno (cette fois-ci ça change, ce n’est pas la duegna), je tente ma chance à l’aéroport, j’ai l’autorisation mais le talus à franchir est trop raide, je retourne vers le pré, le duegno est  à Macara, la ville frontière de l’Equateur, je dis au voisin que le temps qu’il arrive je serai partie, il me dit que je prends mes responsabilités, je les prends, je dois encore demander de l’aide pour ma tente. Daniel (oui je le rerencontrerai à nouveau) me dit qu’il doit y avoir un truc de coincé au gond où l’arceau rentre.

Nuit tranquille, au réveil tout est encore blanc de givre… Je suis au-dessus de 3000… Même pas froid…

Bisous tout le monde

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