J23 : passage du kilomètre 1000

Samedi 12 février 2011
Lastravsias de Burbuvusai- Trujillo
45,14 km
Vmoy : 12,9 Vmax : 43,2
Température : 15 ° en haut, 34°en bas sous le soleil, puis 29°
Dénivelée positif :493m dénivelée négatif : 1621m selon compteur (oué super descente descendable !!!)
Dénivelée positif selon altimètre : 2220 pieds, négatifs : 5651 pieds
Heures sur le vélo : 3H28’27 »
Départ : je sais plus vers 9 heures
Arrivée : je sais plus vers 14 ou 15 heures
Moins de 10 km de montée, tout le reste descente, passage d’un nouveau col, il fait vraiment très froid (15°, plus l’humidité, plus le vent, plus la descente) j’ai mes collants deux polaires, le coupe-vent et pour la première fois mon bandeau polaire, enfin je trouve les pierres promises, la route est merveilleuse, impeccable, mais il faut se méfier, parfois un trou, surtout des coulées de pierre, qui sitôt tombées sont enlevées, nous sommes samedi les ouvriers travaillaient sur la route, la montagne est grandiose, après un col elle va cheminer au milieu de terres et de pièrres ocres aussi belles que dangereuses, la circulation est quasi inexistante. Puis commence une longue longue descente, suis toujours aussi concentré, ai quand même failli valser une fois sur deux bosses que je n’avais pas vu et ai cru tout casser une autre fois sur un bout de piste que je n’avais pas vu. Pour tous les cyclo qui vont venir ici si vous voyez une branche pleine de feuilles sur la route ce n’est pas qu’elle a été arrachée par le vent, c’est juste qu’elle indique un danger : énorme trou, travaux, manifestations diverses, donc ralentir, et je répète plus la route est bonne, plus il faut rester vigilants, les trous, les coulées de boues et de pierres, les morceaux de pistes ne sont pas loin. La montagne est grandiose, les nuages filent à vive allure, je reçois deux gouttes de pluie. Arrive une bifurcation, Trujillo est indiqué à gauche, je m’y engage, ça monte, je profite de mon élan, puis la route est si petite que je doute, je redescends, me fais confirmer mon chemin, c’est bien là, l’homme a qui je me suis adressé me parle de passerelle, non, pas de gué infranchissable et de déchargement, rechargement du vélo pour monter sur la passerelle, l’homme m’ aussi dit que les deux routes menaient à trujillo, mais que la petite était plus sûre, et qu’elle ne montat pas beaucoup, qu’après elle redescendait, c’est vfrai que pour redescendre elle va redescendre. Je commence par pousser (ça monte fort et je n’ai plus d’élan) et puis ce sera des kilomètres et des kilomètres de descente sur une petite route de montagne comme je les adore, et pratiquement personne, et même un petit rio à traverser à gué, en tous cas pas de passerelle. Surprise je rencontre deux vrais cyclo avec la tenue et le casque, ils peinent à mourir, moi je descends, suis cool, vais me payer 2000 mètres de descente, je vais en profiter un max, plus je descends plus ? Plus la chaleur monte, je quitte les polaires, je fais quelques photos, me dis que je ferais bien de manger. Et puis ? La petite route idylique qui a quand même duré environ 15km rejoint une quatre voies, horreur, et en plus suis pas dans le bon sens, mais plus loin il y a une bretelle de raccordement et ? Ca monte. Et ça monte fort. Et le soleil cogne. Et ? Fait du 34 à 39. Et où j’ai mis ma casquette ? Et ? J’ai faim. Et ? J’ai doif. Et ? Je suis fatiguée. Sur un replat je m’arrête pour chercher, trouver et mettre ma casquette. Le bruit des voitures est assourdissant, en fait je pense que le revêtement des routes est très bruyant et qu’il multiplie l’impression de trafic intense, mais pas de camion tueur. Sur un replat je m’arrête, achète une bouteille de coca et pique-nique d’une arepa et de me poussières de ships. Et je repédale et c’est dur, très dur. J’arrive enfin à Trujillo et à la bifurcation Valera – La Virgen del Paz, je m’engage vers cette dernière, celle-ci ayant motivé mon passage à Trujillo, vu que c’est la plus grande statue de la vierge du Vénézuela (45 mètres). La ville est construite à flanc de montagne et je suis dans le sens montant, bientôt je pousse; Où est la vierge ? Très loin (9km) et surtout très haut, au moins 800 mètres plus haut, je n’irais pas en vélo, je me mets en quête d’un hôtel équipé d’internet, on m’envoie tout en haut de la ville, je pousse, le premier hôtel n’a pas d’internet, le deuxième non plus, et je pousse, le troisième a une piscine, pas d’internet et est deux fois plus cher, je redescends à celui juste ne-dessous . L’hôtelier m’aide à porter mes affaires, résultat une attache de sacoche sortie de son truc, une demi-heure pour trouver mon ouvre-boite, une demi-heure pour essayer de rentrer le machin dans le truc, au risque de m’estropier ce qu’il me reste de main pour finir par m’apercevoir qu’il suffit de dévisser, la pièce rentre et je revisse, je range bien mon ouvre-boite pour ne pas le rechercher une heure, sauf que je sais déjà plus où je l’ai mis… Me douche, lave tout ce qui a trainé par terre hier et qui est sale de chez sale, vais voir pour prendre un bus pour aller voir la vierge, c’est 30 bolivares l’aller, il faut attendre qu’il y ait cinq personnes, et en plus ce n’est pas la bonne heure. Bon après tout la vierge si elle a été fait si grande c’est pour qu’on la voit de loin, et je la vois. Paraît-il que par temps clair on a une superbe vue, mais le temps n’est pas clair et la superbe vue je l’ai eue toute la journée, je décide donc de descendre en ville (descendre au sens propre, 2km et je sais pas combien de dénivelée) à la recherche d’internet. Un homme m’accoste, il sent un peu l’alcool, veut absolument parler avec moi en anglais, je finis par lui demander de me laisser tranquille, ce qu’il finit par faire. La ville est très animée, on est samedi après-midi, un grand marché en plein air, toujours de la musique. Je demande mille fois où est internet, il faut vraiment chercher, pas de de devanture, un escalier à monter, des ordinateurs de libre, et c’est trop super, me voici à nouveau reliée à ceux que je connais, qui m’aiment et que j’aime. Je ne le répèterai jamais assez j’ai besoin de ces contacts et de ces encouragements pour avancer. Je fais mes courses pour demain : un pain de 1kg, chocolat, ships, coca, catogate. Je passe devant une église grande ouverte, c’est l’heure de la messe, je rentre, beaucoup de ferveur, de la musique, guitare, batterie, chants, des accolades qui sont de vrais accolades. Je continue ma remontée à l’hôtel, me paie le resto : steak bien cuit mais tendre, fromage toujours trop salé, frites, salade de pomme de terre-tomates, tout très bon, et un peu de chocolat en rentrant. Voilà dodo, demain je ne sais encore quelle route prendre, on m’a dit qu’il n’y avait pas de trafic sur le route qui va à Valera, j’ai vu une petite route sur mon guide qui n’existe pas sur ma carte, mais comme ils sont autant faux l’un que l’autre, et que tout le monde raconte n’importe quoi, j’interrogerai d’autres personnes demain.Pour ceux qui n’arrivent pas a lire ce qui est ecrit, c’est une boutique de reparation de velos…
Dodo, bisous tout le monde

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2 réponses à J23 : passage du kilomètre 1000

  1. JOSELY dit :

    hola como estas

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