J25 : aller au delà de l’au-delà

Lundi 14 février 2011
Sortie de Valera (posada la Montana)- Timotes (province de Merida)
46,48 km
Vmoy : 6 Vmax : phénomènes électromagnétiques
Température : 29 ° avec des pointes à 14°
Dénivelée positif : 1288m dénivelée négatif : 639m selon compteur
Dénivelée positif selon altimètre : 6537pieds
Heures sur le vélo : 7H40’25 »
Départ : 9H15
Arrivée : 19H
Altitude atteinte à Timotes : 1818m (parce qu’au col je devais être bien plus haut), erreur mon guide dit 2025m
Tout me monde l’a dit la route est muy subida, elle monte, entre le savoir et le faire, qui plus est avec un vélo chargé il y a un monde…
Déjà j’ai passé une mauvaise nuit, des vénézueliens n’ont rien trouvé de mieux que de venir s’installer sous mes fenêtres dans la cour de la posada pour parler fort et mettre de la musique (fort comme d’habitude), une première fois j’ai crié, sans résultat, la deuxième fois suis sortie et ai crié aussi, pas plus de résultat, j’ai mis mes boules quiès, efficaces.
Je monte, je pédale, je pédale le plus que je peux, le trafic est supportable et surtout le revêtement de la route a changé, il est moins sonore, évitant cette pollution sonore infernale de tout véhicule qui passe. Pour l’instant le soleil brille et la température va même monter à 34°, je traverse beaucoup de villages, qui étant sur la route principale donnent plus l’impression citadine que village de montagnes. Parfois quand même des maisons ont été emportées par la dernière pluie. La route monte vraiment très fort, je termine les cotes en poussant. Sur la droite un gros torrent tumultueux laisse parfois deviner une montagne abrupte et austère, je ressens la force de la nature, la montagne difficile, la montagne où l’homme n’est vraiment pas grand chose, mais ceci n’est qu’un aperçu, la suite sera plus terrible. Au bout de seulement 5km je commence à peiner, je m’étais fixé un objectif de 40 ou 30km, me disant que c’était une route principale, donc sûrement plus roulable, et bien je revois vite mes objectifs à la baisse et me dis qu’il faut que je fasse 20km. Rapidement comme tous les jours les nuages envahissent la montagne et la rendent inquiétante, j’ai froid, je voudrais aussi manger, cela fait bientôt 3 heures que je roule ou pousse. Je cherche désespérément un endroit où la pente se radoucit, je décide de m’arrêter là, je me couvre mais vais plus loin pour manger car un vieux crachouilleur s’est dangereusement rapproché de moi (il faut dire que je suis pile devant sa cour où il était tranquillement assis à regarder les voitures passer (occupation principale de tous les vieux du monde), donc une fois couverte, je repars, j’ai du mal à trouver un endroit où m’arrêter, ouf une boutique, c’est inespéré car je n’ai plu ni coca ni chocolat, je fais mes petites provisions, et en plus ils vendent ces espèces de truc sucrés pleins de graines. Au passage je parle avec le jeune vendeur qui n’a que 15 ans, il me dit qu’il est colombien, qu’il est venu ici pour travailler, que la Colombie est plus pauvre que le Venezuela, j’en profite pour glaner quelques renseignements, la frontière se passe sans aucun problème, le pays est pauvre, il n’y a pas de problème particulier de sécurité. Puis je vais manger sur le rebord du champ de céleri qui jouxte l’épicerie. Bientôt j’ai ma foule habituelle de curieux, quelque me dit que je parle bien l’espagnol ( j’ai du faire des progrès), une jeune fille de 19 ans habillée avec beaucoup de goût ( la couleur de ses bagues dentaires est assorties à celles de ses boucles d’oreille) est très intéressée parce que je fais, son ipod permet d’avoir accès à internet, mais évidemment, avec les montagnes ( c’est comme chez moi), ça ne passe pas, je lui donne quand même l’adresse de mon blog, la prend en photo et lui dis que je mettrai sa photo sur mon blog, elle est ravie. Elles est étudiante en vue d’enseigner dans l’éducation spécialisée. Je suis envahie de mouches, c’est la première fois, elle m’explique les mouches sont attirées par la terre chaude du champ à coté duquel je suis installée. Mais bientôt son bus pour Valera arrive. J’ai terminé de manger et je repars, suis épuisée. Trois fois lors de la remontée sur mon vélo j’ai failli tomber dans le fossé et la troisième fois je me suis vraiment rattrapée de justesse et une voiture arrivait derrière, je renonce à pédaler, c’est vraiment trop dur, je suis épuisée, alors je pousse, je vais pousser, longtemps pousser, j’ai dépassé les 10 km, arrive La Puerta qui est une grande ville, avant La Puerta il y a une bifurcation, à gauche la Puerta, à droite une route qui va vers Timotes, je me fais préciser mon chemin, oui pour Merida c’est à droite, je vérifie sur ma carte, oui Timotes est bien sur la route de Merida, je laisse donc La Puerta à gauche, me disant que si j’y vais je vais passer encore d’interminables heures à la traverser, et surtout je me dis que si j’y vais je vais trouver un hôtel ou une posada et que dans l’état d’épuisement dans lequel je suis, je n’aurai pas le courage d’aller plus loin, alors courageusement je poursuis espérant atteindre cet objectif de 20km. La route monte (ça ce n’est pas un scoop), mais elle monte de l’autre coté de la montagne et domine la Puerta, elle traverse un village tout en longueur et très très pauvre, en bas on voit de riches haciendas, c’est la première fois que j’en vois et le contraste avec la pauvreté de ce village me dérange. Ici comme partout beaucoup de linges pendent sur les clôtures. L’autre jour en lisant un journal j’ai lu un conseil d’hygiène : laver votre jean une fois par mois, nous qui lavons du linge propre et qui passons la moitié de notre vie à laver aussi notre maison qui est déjà propre, sûrement qu’il existe un juste milieu… J’ai vu aussi à la télé des messages de prévention du choléra, le risque est de je sais pas combien sur une échelle de je sais pas combien, donc avec ça me voilà bien informée, je demande, pas d’inquiétude, il n’y en a pas dans la région où je suis, d’ailleurs plus je vais monter, moins j’aurais de risque d’attraper une maladie tropicale, juste je vais devoir affronter les écarts extrêmes de température et le mal aigu des montagnes. Je sors enfin de ce village si pauvre, une descente m’amène à une bifurcation, je prends celle en direction de Timotes, qui sur ma carte est sur la grande route (enfin grande, tout est relatif). Et me voici en plein dans la montagne, je pousse, je peine un maximum, les kilomètres défilent à la vitesse d’un escargot fatigué un jour de sécheresse. Sauf que là il n’y a pas de sécheresse, juste l’humidité et surtout les nuages si bas que je sens que je vais les toucher, d’ailleurs ça y est je les touche. Voilà j’ai atteins les 20km, j’ai rempli mon contrat avec moi-même, et que vois-je, juste sur ma gauche, émergeant des nuages ? Une posada. Elle est moche, elle est laide, elle n’est pas avenante, style bâtiment moderne complètement décrépi, mais elle est là et je suis au-delà de la fatigue. Je me dis que tous les souhaits des vénézueliens « que dieu t’accompagne » se sont réalisés. La porte est fermée, un chien aboie, une femme tente de le faire taire, j’appelle, pas de réponse, je vais voir là où il y a une plate- forme de stationnement, un gros chien aboyant me fait rebrousser chemin. Je retourne devant la posada, une jeune femme finit par pointer son nez sur un des balcons et me dit que la posada est fermée, je commence alors une longue série de où je peux dormir, et je suis fatiguée, très fatiguée, et j’ai ma « carpa », rien à faire, je passe donc mon chemin, et c’est là que les choses sérieuses vont commencer. Je suis sur une toute petite route de montagne, je crois ferment être sur la grande route. Le flanc de la montagne est à pic, quelques maisons ont réussi à grappiller quelques mètres carrés sur cette montagne rude, les quelques mètres carrés ayant été aussitôt repris par cette montagne qui règne en maître, partout ce ne sont que coulées de boues et éboulements de pierres. D’une de ces coulées émerge la moitié d’une carcasse de camion. Certaines maisons ont été miraculeusement épargnées, d’autres sont en reconstruction, là, au même endroit, là où la prochaine pluie diluvienne l’emportera, d’autres ont profité de l’éboulement pour construire un petit mur de pierres de moins d’un mètre, piètre rempart contre cette montagne qui se veut souveraine, partout la même désolation et pour ajouter à l’épouvante de l’endroit : des chiens, des centaines de chiens, souvent attachés, mais pas toujours, et des chiens qui aboient méchamment, je ne me sens pas de demander asile dans un lieu où il n’y a même pas un mètre carré de plat par personne, alors je poursuis courageusement. Par endroit la route est à peine dégagée, ne pouvant laisser passer qu’une voiture, et encore tout juste, d’ailleurs des voitures cela fait longtemps qu’il n’y en a plus, je me dis que je comprends que Merida ne soi pas un lieu touristique réputé dans le monde vu les difficultés d’accès. Quand un village me semble un peu moins susceptible de plonger dans le néant je demande asile. Les réponses sont négatives, en insistant on me dit l’école, puis on m’en refuse l’accès. Parfois on me dit que plus loin je pourrais, c’est faux, on se débarrasse de moi. A un moment je pense m’installer entre deux coulées de boue qui me protégeraient d’un éventuel passage de véhicules. La route monte toujours, je finis par passer un col dans le brouillard, le crachin me mouille, il fait 15°, j’ai froid, je mets mon bandeau en polaire. Après le col il y a une affiche avec centre d’andisme, je vois des jeunes, je me renseigne, me dis qu’il doit y avoir un endroit plat ou planter ma tente, non, c’est sûr on ne veut pas de moi ici, je le comprends, comment être la bien-venue dans un endroit si hostile ou chacun lutte désespérément pour sa survie quotidienne. Un gros quatre quatre rempli de touristes me dépasse, l’une d’entre eux me photographie, ils tentent de m’accoster en baragouinant un mauvais anglais, je réponds en espagnol, pour la première fois on me demande si je ne suis pas une gringa, je réponds que non, ils en sont presque déçus, mais pour m’aider à trouver un endroit où dormir, je peux crever. Mon calvaire va durer des heures et des heures, en plus j’ai mal à la face externe du pied gauche, il faut dire que pousser un vélo chargé n’est pas chose naturelle, moi je pousse toujours à droite, ce qui d’ailleurs à chaque fois que je m’arrête m’oblige à une séance de gymnastique un peu spéciale : je tiens mon vélo frein avant (poignée de gauche) bloquée, je repousse la béquille ( la pata ici) d’un violent coup de pied (auparavant j’ai fait une séance d’acrobatie pour la mettre, vu qu’avec les sacoches, la béquille est pratiquement inaccessible, et je ne le répèterai jamais assez pour ceux qui décident d’entreprendre cette équipée, hommes et matériels sont soumis presque à l’extrême et je crois que ceux qui nous ont aidés à préparer notre matériel n’ont pas vraiment compris ce que les machines allaient affronter), donc j’ai enlevé la béquille, j’enjambe avec difficultés ( à l’aide d’un petit saut pas vraiment esthétique la barre de mon vélo, là-aussi c’est mal adapté, suis petite, la barre est haute, et un vélo chargé est dur à maintenir en place, donc j’enjambe, puis je lâche le frein gauche, freine du frein droit (non c’est le contraire, je freine du frein droit et après je lache le frein gauche) et me voici du bon coté du vélo pour pousser, sauf que mon pied gauche il aime pas vraiment, j’ai d’abord mal à la face externe, puis au bord interne, puis au talon. heureusement maintenant la route descend plus qu’elle ne monte donc j’ai quelques séances de vrai vélo, c’est à dire sur le vélo et non à coté, et je vois la vraie route en bas (en attendant je ne regrette pas, le détour vaut le coup, et puis là pas de véhicules polluants, pas de risque d’être écrasé, et tu as voulu de la montagne tu en as), je vois qu’en bas dans la vallée il y a des endroits plats, je crois que je vais poser ma tente n’importe où. Suis bien au-delà de mes ressources physiques, et en plus il est 17heures, dans une heure il fera nuit. Je recommence ma quête désespérée d’un endroit où dormir. On me dit que je peux m’installer dans la coopérative, je me fais préciser mon chemin plusieurs fois. J’arrive dans cette coopérative qui est à l’intersection de ma route perdue et de la vraie route, un homme travaille dans un champ de poireaux ou d’oignons, il ne lève pas la tête, je l’aborde, j’y vais de mes explications, qu’on m’a dit que je pouvais dormir là, que j’ai tout ce qu’il faut, il n’ pas l’air convaincu et est peu bavard, j’ai du mal à lui faire lever la tête de ses poireaux-oignons; Arrive un groupe de cinq ou six jeunes en uniforme (des policiers ?). Je recommence mes explications, je réponds à leur curiosité bien naturelle, ils parlement avec le soigneur de poireaux-oignons, essaient de défendre ma cause, finalement ça n’a pas l’air possible, ils me disent qu’il y a un hôtel plus loin, mais où plus loin, mais à combien de kilomètres ? Au passage je vous signale que la route remonte, et sérieusement, il ne faut pas compter pédaler, pousser est même difficile, et à un moment mon lacet s’est défait et j’ai du attendre longtemps un endroit où je puisse m’arrêter pour pouvoir relacer ma chaussure. Donc ce n’est pas loin, c’est à cinq minutes en voiture, et me voilà partie pour deux heures de galère, heureusement je ne le sais pas. Cette ville de Timotes est bizarre, des maisons éparses, pas de magasins, et quand je demande où est cet hôtel, la réponse est « il n’y en pas, ou arriba, arriba, ce qui veut dire en haut », mais moi je ne peux plus arriber, cela fait bientôt 7 heures que je suis sur mon vélo, sur mon vélo est un bien grand mot, disons que mon vélo roule. Ca y est, la nuit tombe, certaines voitures allument leurs feux, moi je mets mes lumières magiques et je les mets en mode clignotant pour être sûre d’être vue. Et je redemande où est l’hôtel, les réponses sont toujours aussi variées. Des jeunes se marrent, me disent qu’il est à trois kilomètres et que je n’y serai pas avant sept heures du soir, j’ai envie de les tuer, mais ce sont eux qui ont raison. Je vois un grand porche, je crois que enfin je suis dans la vraie ville et que je vais trouver où dormir, non c’est le porche qui indique que je suis dans la province de Merida. Au moins c’est déjà ça, je me suis rapprochée de Merida. A la vraie entrée de la ville un truc toux feux éteints se rapproche de moi, je réalise trop tard que c’est un immense camion qui fait une manœuvre pour rentrer dans sa cour, je n’ai que le temps de me jeter dans le fossé tout en maintenant mon vélo, je suis très secouée, ceux qui sont atteint de la même maladie que moi savent que ces chocs brusques sont très mauvais pour nos muscles et que parfois on en reste paralysé, non c’est bon, j’arrive à sortir du fossé, je suis au-delà de la fatigue, je suis au-delà de l’épuisement, cela fait presque 10 heures que je suis sur la route, presque 8 heures que je m’escrime à faire rouler ce vélo, que j’ai eu chaud, que j’ai eu froid, que j’ai eu soif, que j’ai eu mal, mais où il est cet hôtel, je redemande, il est là, il faut encore monter un chemin très très raide, je m’y reprends à plusieurs fois, quand je le vois il est magnifique, de la verdure, des fleurs, des petits pavillons, je me dis que cela va être hors de prix, non, ce n’est pas plus cher qu’ailleurs (j’espère que j’ai bien compris le prix annoncé car vu mon état d’épuisement d’hier, peut-être ma raison aussi a failli), je titube, je demande à l’hôtelière si elle n’a pas de jus de fruit frais, ouf elle en a, si je mets pas quelque chose de sucré immédiatement dans mon corps je vais tomber dans les pommes, ouf elle a, elle se rend compte de l’état dans lequel je suis, elle m’accompagne à ma petite maison, m’apporte le jus de fruit, en une heure et demi j’ai pris ma douche, lavé mon linge, mangé et suis couchée pour une durée de douze heures. Enfin je l’ai mon petit coin de paradis. Demain je reste là, j’ai besoin de me reposer. Là je tapote sur mon ordi sur la terrasse de ma petite maison en sirotant un jus de fruit naturel que je sais pas ce que c’est mais c’est bon. Demain je vais essayer de procéder différemment, je ne peux pas comme cela continuer à m’épuiser. Détail sordide mais qui a son importance, hier sous la douche je découvre une douleur non loin de l’anus, je tente ma seule crème (anti-inflammatoire), une brûlure intense, vite je lave, après examen deux tuméfactions à petite distance de l’anus, ni rouges, ni bleues, juste deux bosses douloureuses, ce matin ça va mieux, à part cela je n’ai plus de fièvre, mouche et racle encore un peu, les intestins vont bien, l’appétit aussi, la tête se maintient.
Sur ces paroles d’un romantisme exquis bisous tout le monde.

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10 réponses à J25 : aller au delà de l’au-delà

  1. Monica dit :

    Quelle Aventure ! on peine, on est mort d’épuisement, on pédale dans la brume, , on a chaud puis froid, on y est presque quoi ! et on est mort de rire devant les milliers de détails qui foisonnent pour notre plus grand plaisir.
    C’est vraiment super, courageux, et plein de générosité. J’ai envie de relire J24 et 25, avant d’aller me coucher. J’aurai mon plein d’émotions !

    Besos

    • Francoise dit :

      Merci, merci Monica, la je suis dans un centre gouvernemental de communications, l’acces a internet est lent, fastidieux mais gratuit pour les ecoliers, il y a pas loin une ecole pour sourds et muets et j’apprends a communiquer autrement que par la parole et l’ecriture; la jeunesse de ce pays est epoustouflante, pleine de vigueur, de courage et de foi en l’avenir.
      Bisous

  2. Antoine dit :

    Bonjour Françoise,
    je viens d’avoir le lien de votre blog, je suis un ami de Bernard Delobelle (nous étions voisins à Montpothier dans l’Aube) et maintenant j’habite actuellement à Mérida (dans le centre). Votre expédition semble merveilleuse. Je vous laisse mon numéro de tel au cas où vous avez besoin de quelque chose: 0274 635 07 27 ou 0424 744 07 86.
    Antoine

    • Francoise dit :

      Bonjour, je viens d’arriver a Merida, je n’ai pas de telephone, je suis a la posada Caballos ou Caballeros, je compte rester quelques jours et espere marcher dans la montagne quand je me serai reposee, je veux bien etre conseillee. Merci de votre offre

  3. SHEYLA dit :

    HLA COMO ESTAS TE ACUERDAS DE MIRANDA SOY SHEYLA ME ALEGRA QUE ESTES BIEN ESTAMOS PENDIENTE DE TI CIUDATE Y QUE DIOS TE PROTEJA Y TE ACOMPAÑE

  4. ARDUIN-BOREL Marie-héléne dit :

    Salut, Françoise,
    Je viens de lire ton périple. Quel, courage ? Sois prudente, car tes petits enfants souhaitent te revoir, moi également.
    Nous nous avons du soleil et du froid, mais les vacances commencent et la neige nous avons besoin.
    Bisous des guibertes. Marie-héléne

    • Francoise dit :

      Quel plaisir de te lire Marie-Helene, oui je prends soin de moi, j’ai eu le droit a la neige moi aussi hier, a 4118 metres quand meme… Bisous a toute ta famille et a mes enfants et petits-enfants si tu les voies.

  5. Eliane Solletty, oursonne aux ODG dit :

    …On a remonté le lit du Beoux afin de repérer cette ferme où nous devons dans 50 ans déposer tes cendres…le torrent était en crue , on se demande si la ferme n’a pas été emportée…on y retournera…

    • Francoise dit :

      J’ai d’autres observateurs, ils m’ont dit que le torrent n’a pas emporte ma maison… En revanche, moi j’aurais pu ètre emportee hier, mais j’ai trouve ou me refugier a temps… Bisous a tous les ours et oursonnes

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