J251, J252, J253, J254, J255 : circuito Salkantay : un trek d’enfer…

Un long chemin, de Cusco au Machu Pichu…

Je dédie cet article à ma petite soeur. Ma petite soeur, n’attends pas la retraite, n’attends pas que la cruralgie te torpille, que la sciatique te cloue au sol et que tes genoux se dérobent, non pars au plus vite, mets en pension ton chérubin adoré à la Isla Incahuasi et vite cours là, attention excellente condition physique exigée, acclimatation préalable à l’altitude hautement souhaitable…

Le treck du Salkantay c’était un trek d’enfer…

Les trois clous du spectacle :

Le Salkantay dans toute sa splendeur…

Le Machu Pichu nimbé de mystère…

La Françoise radieuse au sommet du Mapi-Huayna…

L’organisation :

Un peu folklo mais bon…
Ma première idée : faire le chemin des Incas pour arriver au Machu Pichu, mais c’est plein jusqu’en décembre…
Donc suivre un autre chemin, j’ai déjà été au Machu Pichu, je veux l’aborder sous une autre forme. On me parle du Sankantay trail, va pour le Sankantay. Tandis que je suis devant le guide de Bolivie, marmonnant en français ma colère que ce guide soit en anglais et non en espagnol, une jeune fille m’aborde, elle est belge, vit au Luxembourg, par suite de diverses circonstances elle est seule à Cusco, complètement perdue et désemparée, elle-aussi veut faire le Salkantay trail mais ne sait quelle agence choisir, les prix varaint presque de 1 à 10. Je me suis déjà renseignée, j’ai contacté l’office du tourisme pour savoir un peu quelles sont les agences à quion peut faire confiance et les prix pratiqués. Nous nous donnons rendez-vous le lendemain à mon hôtel pour « faire  » les agences ensemble. Nous allons en voir 4 dispersées dans la ville, au passage on visite un peu Cusco. Mon amie belge est fraichement débarquée de Lima et voudrait s’acclimater un jour de plus (elle a raison, on va passer à 4600 mètres), moi je veux partir le lendemain. Par hasard on tombe sur des français, ils sont un peu plus chers mais leurs prestations semblent correctes, oui, sauf que… Ils ne sont pas réactifs… Demain, pas possible, après-demain, non plus… Je me décide pour une agence, mon amie ne se décide pour aucune, je la laisse à ses tergiversations… Finalement je la rencontrerai le deuxième jour dans la descente du Col à 4600m… Cindy n’a pas été malade et est maintenant radieuse…

C’est à l’agence  Cusco réservation que je confierai mon sort… Réactif eux, départ dans la nuit qui arrive, à 4 heures du matin, à 18 heures je rencontre le guide qui me donne des précisions sur le topo, la difficulté, le matériel nécessaire, le mode de transports des bagages, le timming. On me conseille de prendre ma tente et mon matelas, inutiles, le matériel est à disposition et de bonne qualité, et donc ça va m’encombrer plus qu’autre chose. on me dit que ce sont des chevaux qui portent le matériel, ok. On change l’heure du départ, 4H45 à mon hôtel, OK, moi je me lèverai à 3h30, tout est prêt, je crois prendre ue dernière douche, pas d’eau, je me recouche un quart d’heure, à 4 heures téléphone, mon agence est là, ouf, je suis presque prête mais il me faut quand même 5 minutes. Donc le taxi est parti, donc je marche jusqu’à l’agence en portant, ce qui m’est strictement interdit, donc je me déclenche double cruralgie et sciatique, ça commence bien…Un minibus va nous conduire à Mollepata où nous petit-déjeunons, le petit-déjeuner n’est pas inclus, on était prévenu mais on ne nous avons pas dit qu’il était préparé et qu’il fallait juste payer… Moi j’ai préparé mon desayuno alors je mange le mien… Quant au portage on nous annonce au départ que c’est 5kg par personne avec pesée, je râle car je dis qu’on ne me l’avait pas dit et qu’on m’a dit de prendre ma tente et mon matelas, ouf je passe… Toujours dans les bagages, au bout de deux jours le guide nous dit que les chevaux ne peuvent aller plus loin, donc on récupére… Je râle, dis que moi je ne peux porter, mais c’est qu’il y a une option, transport en voiture, juste il faut payer… J’ai deux sacs je paie deux fois, c’est pas pour le prix, en tout 5 euros, c’est pour la forme… Arrivés à Aguas Calientes, bien sûr les bagages ne sont pas là, ils arriveront plus tard… J’apprends qu’en fait on est pas tous passé par la même agence et Monica avec qui j’ai sympatisée se retrouve seule dans un autre hôtel très bruyant, je suis seule dans ma chambre, il y a deux lits, le bruit du rio couvre tous les autres bruits, je partage ma chambre avec elle, mais c’est que nous n’avons pas non plus tous le même train pour rentrer ( le prix de la réactivité), le mien est à 21 h30, je suis la seule du groupe à avoir ce train, pas grave, sauf qu’à l’arrivée, soit-disant qu’il suffisait de dire le bus de « Willy », le nom de notre guide pour avoir un bus pour Cusco (il y a deux heures de bus), je vais me remonter toute la file de bus, minibus et taxi, on me dit toujours arriba, arriba, plus-haut, et je n’ai pas de place réservée, arrivée au bout de la file, le dos encore torpillé par le poids de mes sacs, on me dit baja, en-bas, je comprends que je me suis fait avoir et tous, bus, minibus, taxi sont en train de partir, je sens que je vais rester sur le bord de la route, un taxi, trop cher, ouf il reste une place dans un minibus, pas cher, 10 soles, le problème c’est que moins c’est cher, plus ça va vite et dans une course folle, nous passons quand même deux cols, nous arriverons les premiers à Cusco, une femme quand même râle dans le bus, le chauffeur soutient qi’il est à 40, moi je suis sur un siège avec rien à coté de moi, je n’ai qu’une main pour me cramponner, c’est dur, mais ça passe…

Le topo :

Départ à 4 heures de l’hôtel à Cusco
Marche à pied jusque la Plaza des Armas.
Un taxi me récupère moi et d’autres, on va je ne sais où dans Cusco.
On monte dans le minibus qui nous emmène à Mollepata à 2900 mètres.
1er jour : montée au premier camp à 3900 mètres d’altitude, 8 heures de marche, 1000 mètres de denivelee
Nuit au camp de Soraypampa, lever 5 heures
2ème jour : Montée à l’Abra de Salkantay (col à 4600 mètres), descente à 2900m, 9 heures de marche
Nuit au camp de Challway, lever 5 heures
3ème jour : descente à Santa Teresa, 7 heures de marche, bus qui nous amène dans des bains chauds naturels à l’air libre, barbotage de deux heures, génial
Nuit au camp de Santa Teresa, lever 6 heures
4ème jour : marche de 7 heures pour atteindre Aguas Calientes
Nuit dans un hôtel à Aguas Calientes, lever 3 heures
5ème jour : départ 4 heures pour monter les milliards de marches Incas qui mènent au Machu Pichu, durée ascension prévue : 2 heures, je la ferai en 40mn car le guide, au lieu d’aligner son pas sur le plus lent l’aligne sur le plus rapide, un moniteur de ski de 25 ans… Lequel va chronométrer tous les passages, lui est monté en 35 mn, je ne suis pas si nulle que ça..
Visite guidée du Machu Pichu de 7 heures à 9 heures 20 (oué tout est minuté), abandon du guide, le temps d’aller aux toilettes, je suis à l’heure pour l’ascension du Mapi-Huayana que je ferai seule, Alex me rejoindra au sommet…
Puis temps libre jusqu’au train, voir plus-haut…

 Le temps :

Les deux premiers jours, franchement beaucoup de pluie…

La pluie qui permet à la forêt de mieux encore cacher ses monstres…

Qui ne gâche pas la joie des trekkeurs..

Qui fait chatoyer les couleurs des ponchos…

Quand même des fois c’est dur…

La pluie qui cache les précipices…

Ou qui tourne au sublime…

Après la pluie ? Le beau temps ? Non, séchage des affaires…

Des fois un coin de ciel bleu…

La pluie qui laisse entrevoir les cîmes enneigées…

Un peu…

Beaucoup…

Passionnément…

A la folie…

Là, tu meurs, tu craques, t’en peux plus…

Et puis aussi la pluie et le brouillard t’apprendront a faire des offrandes aux Dieux… Une pierre, trois feuilles de coca, les plus belles… A propos de coca (pas le coca cola), ca y est je suis initiée, d’abord la tisane, puis le mâchage, puis le mâchage avec l’espèce de cendre pour en tirer la substantifique moëlle…

Des fois, à 4600 mètres la pluie se transforme en neige et laisse quelques traces…

Le chemin se transformera en rio… Tu te demanderas bien ce qu’il va te rester de sec pour le lendemain…

Mais tu sais que l’eau est source de vie, alors bravement tu avances….

Tu avances vers des montagnes ensorcelantes…

Et un Machu Pichu ruisselant de beauté…

Le groupe :

Il y avait le guide bien sûr…

Il y avait Monica, mon âge, elle a parcouru presque l’intégralité du chemin des Incas, de la Colombie au Chili, elle est autrichienne, avec elle je vais pouvoir parler en espagnol, parce que spontanément le groupe va adopter l’anglais, moi qui me tue à l’oublier… Le soir au breffing pour le lendemain c’est en anglais, je comprends, mais exprès je demande la version en castellano…

Il y a Alex, espagnol, professeur de gym, 25 ans, une pèche d’enfer, il fait deux saisons de ski, une dans les pyrénées, une en Argentine, il va imprimer au groupe un rythme d’enfer, il sera aussi le boute-en-train du groupe, alors on lui pardonne…
Il y a un brésilien, super gentil qui toujours s’inquiètera de ma forme et qui m’initiera à la meditation…

Il y a deux jeunes étudiantes en sciences politiques, américaines, je ne comprends pas un mot de ce qu’elles disent et leur espagnol malgré leur sejour à Cusco depuis 3 mois reste très limite…

Il y a 3 israeliens…
Il y a un allemand marié à une colombienne, il aura le « sococho », le mal des montagnes au premier camp à 3900 mètres, il passera le col a 4600 mètres à cheval, sa belle l’accompagnera…

Tous toujours sourient…

Des liens se tissent, éphemères…

Derniers encouragements au petit matin avant l’ascension du col a 4600 metres…

Et puis parfois un repos bien mérité…

Quand même il y a de drôles de groupes…

Apres les hauts cols le groupe se retrouvera dans la jungle…

Tous barboteront pendant deux heures dans des bains chauds a 35 degrés sous le chant des cigales… Pour les photos j’attends celles d’Alex…

Et la abuelmamitagringalettacyclotouriste qui là n’est plus cyclo, alias Francoise, qui a souffert mais éprouvé tant d’émotion…

Oui, j’ai souffert, j’ai cru que j’allais devoir abandonner, le premier jour, ayant porté mes sacs de l’hôtel à la Plaza de Armas a Cusco je me suis déclenché une cruralgie, d’abord à gauche puis bilatérale, sur le plat et en descente la douleur était insoutenable, dans ces cas là je ne parle plus, je souffre en silence, si j’appuyais trop sur mon bâton gauche c’était l’épaule qui me faisait souffrir, si je soulageais l’épaule c’était la double cruralgie bientôt associée à une sciatique. Je me suis chargée en antiinflammatoires et antalgiques péruviens, puis le genou droit s’est mis de la partie avec dérobements, j’a eu l’idée de changer les antalgiques péruviens contre du doliprane francais et ca a commencé a aller mieux… Je crois sincèrement que certains antalgiques d’Ocros ne sont que du talc…
Je n’ai pu nager dans la piscine d’eaux thermales ( mon épaule), mais toutes mes plaies suite aux deux chutes étant cicatrisées, faisant fi de la lèvre fendue qui s’aggravait et dont la douleur devenait pulsatile sous l’effet de la crème péruvienne (lèvre qui guérira en 2 jours avec la bonne crème nivea) j’ai profité un max de ces eaux chaudes…

Juste avant le col je savais que j’allais y arriver…

Et j’y suis arrivé…

La descente de 2000 metres s’est bien passée et je ne me suis pas jetée dans le précipice…

Long parfois est le chemin…

Il ne faut pas perdre l’équilibre…

Dur d’atteindre le Machu Pichu, il faut le porter sur ses épaules…

Mais que d’émotion, de bonheur… Le machu Pichu ca se mérite… 5 jours de marche…

Et puis le machu Pichu n’étant pas suffisant, on y rajoute le Huany Pichu…

Dans un trek de plusieurs jours il y a les campings…

Ceux sous abri tellement il pleut…

Le même vu de dehors…

Evidemment planté dans un décor à couper le souffle, ce qui n’est pas une bonne idée quand il faut se hisser à 4600 mètres…

Quand même pas mal du tout le décor…

Il y a les campings à l’air libre…

Les rouges…

Ceux qui offrent de charmants services…

Les bien alignés…

 Les jaunes…

Ne pas oublier le décor…

Celui près de Santa Rosa…

L’hôtel d’Aguas Calientes, avec sa lune à l’envers…

Et son rio…

Bien sûr, treck ou pas il y a les rios…

Peu nombreux mais toujours présents… Traduisez, je pense qu’on suit le même, Monica au secours…

Ils peuvent être :

Auréolés…

Cascadants…

Encaissés

Attendant sagement la saison des pluies…

Normaux…

Beaux…

Petits…

Ensorcelants…

Très paresseux…

Très cascadants…

Subtropicaux…

Là on dirait la Guisane, c’est pour les guibertins en général et Marie-hélène en particulier…

Ciselés…

Tumultueux…

Qui dit rio dit pont… Qui dit Pérou dit ponts atroces…

De multiples ponts jalonnent le circuit du Salkantay ( lequel circuit mène, je le rappelle, de Cusco, plus exactement de Mollepata au Machu Pichu, marche de 5 jours, passage d’un col à 4600 mètres, ça vous devez commencer à le savoir…)

Certains ponts sont excessivement dangereux…

D’autres ont été emportés lors de la précédente saison des pluies…

Parfois les ponts rafraîchissent les trekkeurs…

Et ceux-là ils sont prévus pour le train mais pour les piétons c’est très, très dangereux, j’aime pas les ponts péruviens, depuis que j’ai failli m’exploser sur le premier avec Lucho, je ne savais pas ce que c’était un pont péruvien, et bien c’est juste un truc périlleux pour franchir un rio…

Celui-là je vais le franchir avec le sourire…

Celui il est petit mais en dévers et glissant…

Celui-là il est balançant…

Celui-là il est normal…

Celui-ci signalant…

Le trek est physiquement très dur, alors des fois il y a des cadavres…

Ici…

Là…

Ou ailleurs…

Et question  flore, ce trek montant et descendant permet d’admirer tout un échantillon de flore, depuis la haute altitude jusqu’a la végétation subtropicale, moi j’adore…

Alors la flore, je ne connais pas les noms mais je photographie dur…

Flore émergeant de la brume…

Là c’est facile, à cette altitude il n’y a plus qu’une herbe rase et des écriteaux…

Là quelques mousses, des cailloux et de la glace…

Et des écriteaux…

Et des fêlés…

De gros rochers…

Rarement une maison…

Lui, il a la rage de vivre…

Et puis vient la descente, les arbres réapparaissent, j’aime vraiment ces lentes montées et descentes avec une végétation changeante…

Une végétation qui devient exubérante…

Rose…

Là, je connais le nom : une fraise des bois, je ne mange pas, à cause des parasites…

Un chemin qui a du mal à … se frayer un chemin… dans ce climat subtropical…

Où fleurs et arbres s’entremêlent…

Parfois du jaune…

Ou du bleu…

Ou du rouge…

De temps en temps un solitaire…

Là je devrais savoir, il y a les mêmes chez les fleuristes en France…

De plus près…

Là je sais, des bananes… j’en dévore, j’en dévore… jusqu’à 8 par jour, et même aussi la nuit…

Là je ne sais vraiment pas ce que c’est…

Là c’est un arbre… Et derrière ? Mystère… Vous le saurez plus tard…

Des fleur blanches…

Des feuilles de coca, ça y est je suis initiée, on a commencé par me le faire boire en tisane, puis à m’en faire mâcher, puis à m’en faire mâcher avec l’espèce de cendre pour en extraire la substantifique moëlle… Bon ça m’a rien fait, quand même maintenant je suis équipée, on ne sait jamais pour la Bolivie où on m’a prédit le pire…

Des trucs qui sèchent…

Des trucs qui pendent…

Là le bleu fait du gringue au jaune…

Là on se connait tous les deux, c’est le chardon jaune qui annonce les bêtes piqueuses, amis ici ils ont aseptisé, il n’y a plus de bêtes piqueuses…

Une feuille rouge…

En rang d’oignons…

Une prairie…

Rien…

Là ça me ressemble, beaucoup de désordre…

Curieux…

Apres la flore la faune…

Je ne sais photographier les animaux, quand même j’ai fait un effort et voici quelques échantillons…

Une chenille…

Des papillons…

Une mariposa…

La cigale qui des fois vous cassent tant les oreilles…

Dans le trek du Salkantay on a droit aussi a des expositions de peinture…

Jeux de lignes horizontales…

Ou verticales…

Réveil du jaune…

Effets de rouge…

Composition en rouge et jaune…

Arc-en-ciel à l’envers… (normal, on est dans l’hémisphère sud, c’est comme la lune, tout est à l’envers…), puisque je fais un retour en arrière c’est comme l’itinéraire dans le Sud Lipez…

Le trek ce sont différents moyens de transport…

Bien sûr la marche à pieds…

Des chevaux qui ont aussi froid que les trekkeurs…

Qui ne rechignent pas à transporter les victimes du mal des montagnes…

Qui en plus portent les bagages…

Et des fois c’est dur dur…

Et des fois coloré…

Toujours courageux les chevaux…

Parfois téméraires…

Tout est possible sur le circuit du Salkantay…

Même la sagesse et la tranquilité…

Pour le transport des bagages il faut faire des tas…

Pour le transport des humains il ne faut pas avoir le vertige…

Et puis il y a le train…

Les hommes…

Et bien sûr… Les trekkeurs…

Long est le chemin pour arriver au Machu Pichu…

Au début large…

Parfois emprunté au pas de course…

Brouillardeux…

Humide…

Offrant au trekkeur des vues superbes…

Parfois le chemin est fluctuant…

Caillouteux…

Serpenteux…

Beau à mourir…

Envoutant ( y a pas un trek ça fait travailler son vocabulaire…)

Mystérieux…

Trop beau…

Trop, trop, trop beau…

Stupéfiant…

Victorieux…

Il longera une lagune (c’est juste pour avoir un avant-goût du Sud Lipez…)

Il longera la montagne (là on tombe dans le banal, enfin le quotidien de mes jours…)

Le chemin saura jouer avec les cailloux…

Attention il peut être chutant…

Ou se transformer en rio…

Se montrer sympa…

Jouer à « à à à la queue leu leu »

Etre de plus en plus sympa…

Souvent il est magique…

Il sait aussi être inquiétant…

Vertigineux…

Il sait aussi être large et long…

En escalier…

En rail…

Cerné par la falaise…

Attention de ne pas se tromper…

Car le chemin va vous emmener à EuroDysney, euh Aguas Calientes…

Avant l’assaut final pour ??????????????

L’objectif de ce trek, c’est le … Machu Pichu…Que, que, d’émotions, pourtant c’est la deuxième fois que j’y vais, mais là je l’ai apprehendé differemment…

Difficile de raconter quelque chose qui vous a tant ému…

Alors juste des images…

Des milliers de marches mènent au Machu Pichu…

Elles vous font tirer la langue…

Et vous procurent tant de bonheur…

Car il est là, encore plus beau que dans votre souvenir : le Machu Pichu…

Souvent vertigineux…

De cet ordre parfait le chaos aura du mal à s’imposer…

Et les fleurs à se distinguer…

Au milieu de toute cette géométrie…

L’arbre aura du mal à concurencer celui du Salar de Coïpasa…

Comme  Cusco le Machu Pichu s’est modernisé, ses tondeuses automatiques ne tombent jamais en panne mais font parfois la grève…

Le Machu Pichu, assailli de trop de nuages…

A ses beautés fait un clin d’oeil…

Et d’une de ces montagnes escarpées…

Un escalier presque vertical

Vous emmènera au sommet du Huana Pichu pour mieux admirer le… MACHU PICHU

Bisous tout le monde

Ce contenu a été publié dans Pérou, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

10 réponses à J251, J252, J253, J254, J255 : circuito Salkantay : un trek d’enfer…

  1. JANODOU dit :

    Sublime ! Superbe cadeau que tu viens de nous offrir !
    Moi je n’aurai que des mots à t’offrir : « Merci pour tout et passe une merveilleuse année année 2012, au moins aussi belle que 2011. Ce sera difficile mais je te fais confiance. »
    Muchos besos

    • Francoise dit :

      Attends je me prépare des trucs d’enfer pour 2012, d’abord en terminer avec le désert d’Atacama, si possible sans casse supplémentaire, regrimper dans la Cordillère (là est le problème, tu t’offres un petit coup de Pacifique, après tu te remontes plus de 4700 mètres vu que il n’y a pas qu’une pente…) et qui sait titiller le maitre de ces lieux..
      Feliz ano 2012

  2. JM dit :

    C’est somptueux !
    Mille fois bravo Françoise !!
    Et meilleurs voeux pour 2012 !
    Bisous de Marseille,
    JM

  3. Julien dit :

    Un vrai talent (écriture et photo) pour nous faire voyager via une page web (et je sais de quoi je parle ((-; ), chapeau !

    Que tenga un excelente año 2012 !
    Beso – Julien

  4. Monica dit :

    Très belle année 2012 avec plein de projets !!!
    Magnifique Françoise ce reportage de Pro.
    C’est le rio Urubamba qui tournicote autour du Machu Picchu
    Je crois à te lire que tu a l’idée de nous faire encore des surprises !
    Bisous Belle Abuela

  5. Nanou , Eau Claire, Wi USA dit :

    Françoise, Même plus haut que Creyers, le pays de mes ancêtres….Je viens de partager avec Edmond ton récit sublime. Il faudra que tu lui montres toutes tes photos à ton retour. Nous sommes jaloux de toutes ces aventures. N’oublies pas de parler à toutes ces pierres, demandes leur des tas de choses et dis nous ce qu’elles t’ont racontées!!!! Quelle architecture – Quels mystères….. Edmond et moi t’embrassons et tous nos bons voeux d’aventure pour 2012 – nanou
    Eau Claire Wisconsin USA

    • Francoise dit :

      Je ne sais si j’ai répondu à ce commentaire, dis à Edmond que je ne l’oublie pas, à mon retour je vais faire une grande fête et Edmond sera là, sûr que cela n’aura pas le charme de quand on a dansé sur la route après avoir gravi je ne sais quel sommet, mais quand même… Bisous à vous deux

  6. Gérard dit :

    Françoise,
    En regardant tes photos et en’déchiffrant’ tes paroles je me rends compte combien tu aimes la nature et la vraie vie même si elles te font parfois souffrir beaucoup. Ta façon simple et directe de dire les ‘choses’ et surtout ton insouciance me touchent à chaque fois et me rappellent la joie de vivre de mes petits-enfants!
    Je te souhaite une suite aussi surprenante et passionante de ta belle échappée en Amérique Latine.
    Gérard (ODG Die).

    • Francoise dit :

      Je regarde un peu mes commentaires et ne sais si je t’ai répondu, si je ne l’ai fait je m’en excuse, merci Gérard de me suivre, oui j’aime la nature à en mourir et la vraie vie, et pour faire ce que je fais il faut un brin d’insouciance, ce que j’ai, et puis j’aime bien rigoler aussi, faire la fête, chanter, danser, boire de la clairette, la vraie vie quoi, bisous Ours Gérard

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *