J257 : ça roule…

Mardi 4 octobre 2011

Cusco – ferme isolée sur la route en direction de Puno

Distance parcourue : 68,01 km
Vmoy : 12,7 km/h Vmax : 54,3 km/h
Température : minima : 15°, maxima : 36°
Heures sur le vélo : 5H20’58 »
Départ : 10 heures 15
Arrivée : 17 heures

Résumé de la journée

  • Objectif :  avancer, manger, dormir
  • Conditions météorologiques : nuages et éclaircies, pas de pluie, températures douces
  • Etat de santé : je continue à crier quand je tangue, j’ai mal au genou droit.
  • Particularités de la journée : du bon goudron, je roule bien, ça monte et ça descend, c’est beau, j’ai un petit pincement au cœur en quittant Cusco… Je vais bivouaquer à coté d’une ferme.

Voilà, un petit pincement au cœur quand je quitte Cusco, je sais que je suis en
route vers la Bolivie et que je vais laisser derrière moi un Pérou qui m’a tant donné… Je ne sais pas encore qu’il va continuer à me donner…

Je pars tard, mes affaires pas complètement prêtes, notamment emballage des bâtons, un bon petit déjeuner, une dernière douche avant je sais pas quand,
des vêtements à récupérer à la laverie, c’est dingue, le noir est redevenu noir, le orange orange, première fois depuis 9 mois que mes vêtements sont correctement lavés… Et puis aussi des mails à répondre, notamment à ceux que j’aime et qui m’aiment…

Premiers pas, euh roulements sur les pavés de Cusco fraichement cirés de la nuit, je commence par pousser et dans une rue étroite où je sens que je fais
bouchon je me lance et puis ça va tout seul, l’épaule supporte. Je demande plusieurs fois mon chemin, il faut prendre l’avenue de je ne sais plus quoi, comme d’habitude en ville je suis très prudente n’hésitant pas à mettre pied à terre quand il faut changer de file ou de direction.

Il me faudra presque 15 km pour sortir de Cusco et sa banlieue, comme d’habitude les minibus me font des queues de poisson, les bus me rasent et les
camions m’enfument… Puis petit à petit ça va se calmer et la circulation de peu intense va se faire presque rare.

Petit repérage de kilomètres :

Des villages sont nichés dans la montagne.

Je retrouve mes girafes bien-aimées, un peu tordue la girafe…

La route est magnifique, j’apprécie le goudron, j’apprécie de rouler…

Une première lagune va m’éblouir… (lagune de Huarcapay, oui j’ai noté le nom,
euh photographié…)

Petite leçon de respect de la nature…

Le printemps ici est un peu timide…

Sans descendre de vélo je peux admirer des ruines Inca…

Et si j’allais passer quelques jours là ?

Un petit peu de surréalisme…

Le paysage est toujours aussi beau…

Après 30 km de faux plat montants et descendants je vais attaquer une montée de quatre ou cinq kilomètres, puis redescendre, remonter trois ou quatre fois.

A 11 heures 30 le vent se lève, est-ce le vent de la Bolivie dont m’a parlé Pierre ?
Il me gênera plus d’une heure, puis m’aidera dans une épingle, puis se calmera l’après-midi pour se relever quand je planterai ma tente et à nouveau se calmer.

Une deuxième lagune va m’éblouir…

Vers 13 heures je vais manger au marché de Andahuaylillas, c’est toujours un bon plan de manger au marché (le faire aussi au marché en face de la casa de
ciclista de Trujillo), c’est toujours bon et pas cher, repas complet pour 5 soles (1 euro). Bien sûr je fais un peu attraction et réponds gentiment aux questions.

Je reprends la route

Chouette, je retrouve un rio…

Parfois calme…

Parfois plus impétueux…

Je me suis fixé un objectif de 70km, je laisse passer un premier village, puis
l’heure tourne, les ombres s’allongent, le soleil se couche, il est 5 heures, je sais qu’ici la nuit tombe à 6 heures, une ferme isolée, personne, seul un chien qui n’aboie même pas, les gens sont encore aux champs, un homme, je demande, oui pas de problème, je fais mon laïus habituel (qui est vrai), je suis seule, j’ai peur de dormir loin de tout, je me sens plus rassurée quand je pose ma tente près d’une maison, en général je n’ai pas de refus.

Bisous tout le monde

 

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Une réponse à J257 : ça roule…

  1. JANODOU dit :

    Je retiens la formule pour demander un bout de terrain près d’une maison.
    Besos

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