J355 : desierto de Atacama, attaque du vent extrêmement faible et très limitée dans le temps…

Mardi 10 janvier 2011

Copiapo – Bivouac vers une estancia
Kilométrage : 77,76 km
Heures sur le vélo : 7h47 »02 »
Vmoyen : 9,9 km/h Vmax : 36,1 km/h
Températures : minima : 19°, maxima : 39°

Voilà que ça remonte, droit dans la pente comme d’habitude, puis il y a trois ou quatre virages. Je pédale bien.

Je rencontre un cycliste, un vrai, un chilien…

Un des camions qui me doublent me propose de m’emmener, allez expliquer quand vous pédalez en pleine pente que ce n’est pas votre projet, dur, il n’a pas du comprendre…

Le dernier kilomètre je le fais en poussant, une voiture camionnette (je crois que ça s’appelle un pickup) s’arrête, me propose de m’emmener, je refuse, alors il va me donner une bouteille d’eau et une de sprite, je renonce à lui expliquer que mes air-bags font aussi office de citerne et donc je termine la côte avec un kilo de plus, dure je vous dis, dure la vie de cyclo.

Le vent ne va m’attaquer que dans le col, il sera glacial. Dans la descente j’ai peur et froid. Trois cyclos vont me croiser, ni eux ni moi ne nous arrêtons (ils ont peut-être aussi été échaudés par une bombe émettrice d’ions négatifs…).

Tiens voilà de la concurrence pour l’arbre du salar de Coïpasa…

Puis le temps devient beau et chaud.

Deux motos danoises vont me doubler, s’arrêter, me proposer de l’eau, eux ont plein d’étincelles dans les yeux et en quelques secondes me bombardent d’énergie positive…

En plus du problème de manque d’eau et de nourriture en Bolivie, ils ont été confronté au problème d’absence d’essence…

Après le col (un vrai col) il y aura un grand faux plat descendant, puis un grand faux plat montant, le vent sera plein ouest et non furieux.

J’ai rejoins la Panam, une vraie autoroute avec une grande berma, j’y suis vraiment en grande sécurité. L’autoroute est clôturée, je profiterai de l’accès à une estancia pour aller pose ma tente loin des regards indiscrets et du bruit de la ruta 5.

Une voiture va passer et me conseiller d’aller à l’estancia, j’y trouverai une douche, un lit (oui sauf qu’elle est à 14 km, soit 28 aller-retour, soit le tiers de mon étape, il n’y a pas, les gens ne réalisent pas qu’en vélo les distances ne sont pas les mêmes…) J’ai quand même dormi à 800 mètres d’une posada, mais là était mon choix.

Le désert se fait un peux moins
désert, d’ailleurs on me l’avait dit que j’allais sortir du désert
et que le vent serait moins fort, et si on m’avait dit le contraire ?
Si j’avais été condamnée toute ma vie à errer dans le désert à
la recherche d’un coin abrité du vent ?

Bien qu’étant moins dans le désert, j’ai bu plus (la chaleur), un peu plus que 3 litres. J’ai même peur d’être limite en eau, en revanche j’ai trop en nourriture…

Bisous tout le monde

 

 

Ce contenu a été publié dans Chili, avec comme mot(s)-clé(s) , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

4 réponses à J355 : desierto de Atacama, attaque du vent extrêmement faible et très limitée dans le temps…

  1. JANODOU dit :

    Quelle avancée tu viens de faire ! Quand j’pense qu’Enzo voulait te faire reprendre la direction de Caracas.
    Sais-tu Françoise que le WE prochain, Corinne et Enzo viennent à la maison et qu’ensemble nous allons au « festival du voyage à vélo » de Saint-Denis ? J’y vendrai mes derniers livres.
    http://www.janodou.com/article-festival-du-velo-a-saint-denis-96208195.html
    Je pense que pour l’an prochain, tu pourrais décider de participer à ce festival pour y présenter ton livre ou ton diaporama pour donner des envies de voyages à bien des cyclos.
    Je pense que tu dois être dans les temps pour Mendoza !
    Mille baisers et de l’énergie pour les prochains km

    • Françoise dit :

      Enzo il a dit qu’il me concoctait un truc pour l’Argentine, je me méfie… Me faire franchir des barbelés, traverser un rio à la nage, prendre des ponts où tu dois tirer ton vélo par les cornes… Je me méfie…
      Bravo pour votre participation à ce festival, n’oubliez pas d’allumer les étincelles de vos yeux…
      Besos Amigo

      • Enzo dit :

        Bein non, je ne te concocte pas grand chose pour l’Argentine pour le moment vu qu’après Mendoza je VEUX (wouawww des ordres) que tu repasses au Chili avant de seulement revenir en Argentine à la hauteur de Bariloche.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *