J358 : sortie du désert d’Atacama, ça monte et ça descend…

Vendredi 13 janvier 2012

Bivouac 2km plus loin que Domeyko – Bivouac près des éoliennes
Kilométrage : 57,76 km
Heures sur le vélo : 5h45’41 »
Vmoyen : 10 km/h Vmax : 30,9 km/h
Température minimum : 23°, maximum : 43°

Je quitte mon bivouac par grand beau temps très chaud.

Moi ça me va. Le temps que je prenne un morceau de pain tandis que je mangeai mon avocat (avec de la mayonnaise, oui moi je ne suis pas accroc des pâtes) et bien bouillante ma cuiller, bouillante.

Et c’est reparti…

Je vais monter prendant 24 km, il y a du progrès sur hier, hier c’était 34…

Peut-être le soleil m’a-t-il tapé sur la tête (pourtant j’ai gardé mon casque, avec visière le casque..), voilà que j’ai de nouveau des hallucinations, je vois Paris, je vois ma fille…

Je revois mes copines les chèvres…

Puis je vais avoir droit à une descente somptueuse dans des espèces de gorge. On redescend sur le Pacifique.

Alors le Chili c’est simple, pas besoin de retenir les noms de villes pour demander son chemin, tu vas al Sur ou al Norte… Tu montes droit dans la pente et tu redescends en chute libre… La géographie aussi c’est simple, du nord au sud : le désert, la steppe, la forêt, la glace… Après il y a les vallées qui vont d’Est en Ouest ou le contraire, demain je vais explorer la vallée d’Elqui qui a inspiré le poète Gabriel Mistral…

Donc je redescends en chute libre sur le Pacifique, j’ai peur car la brema a disparu, je ne sais comment va se comporter le vent, mais la route passe à quatre voies et pour une fois les camions me respectent et passent au large, donc je ne fais pas plouf…

Dix kilomètres après le départ surgit une posada (c’était avant la descente, là c’était encore la montée), je mange un sandwich poulet mayonaise, j’aurais pu en emporter un (ça c’est pour répondre à Pol et Verocyclette) mais j’ai déjà trop de nourriture… En revanche je reprends de l’eau. Depuis la vueltita d’Enzo et les jours et les jours sans rien ni personne, je me charge trop en nourriture et boisson…

La main des hommes espérant trouver celle de Dieu sort aussi du désert…

Certaines éoliennes tournent…

Petit point carte, je suis dans la région IV, là aussi c’est facile, les régions sont numérotées du nord au sud… Quand même en France c’est plus joli, PACA, RRA, même qu’une fois en revenant de vacances quand j’ai vu écrit RRA dans je ne sais quel rapport, je me suis demandé ce que c’était…

Comme d’habitude le vent va forcir, je l’ai contre, je ne me bats plus, je stoppe. Je trouve un endroit un peu abrité de la route, je me crois à l’abri du bruit de la route, oui sauf que quand le vent va cesser je vais en reprendre plein les oreilles. En pleine nuit je suis réveillée par un énorme bruit, c’est la mine artisanale à coté qui évacue les déblais, j’ai un peu peur qu’elle les évacue sur moi… Ouf, non…

Pourquoi le vélo est par terre ? Pour attacher la tente…

Bisous tout le monde…

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4 réponses à J358 : sortie du désert d’Atacama, ça monte et ça descend…

  1. Enzo dit :

    Hola Chica,

    Déjà plus d’un mois dans ce désert…
    Et chaque jour, je regarde tes photos en me disant : « Tiens, n’est-elle pas passée par là la semaine dernière ? »

    Après Mendoza :

    Il FAUT repasser au Chili sous peine de te taper les mêmes lignes droites dans des déserts stupides (et J’INSISTE !!!).

    Ensuite, tu repasses en Argentine à la Hauteur de Bariloche.

    Tu redescends jusqu’à Futaleufu où tu repasses au Chili.

    Ce sont les grosses lignes de ton future itinéraire, mais si tu ne les suis pas… cette fois-ci… bein… bein… Rien !

    T’es vraiment une bornée !

    Kissssssssssss !!!!!!!!!!!!!!

    • Francoise dit :

      C’est bon, là j’en ai assez du désert, je te suis… Un autre conseilleur m’a aussi conseillé de faire un tour dans les lacs de Bariloche. et puis j’avais l’intention d’aller à Santiago, de me payer mes vraies vacances dans l’île de Pâques. donc je suis ton itinéraire mais je ne veux ni traverser des barbelés, ni traverser un rio à la nage, ni prendre ton pont où il faut tirer le vélo par les cornes…

  2. Mylaine dit :

    Moi, je ne te conseille aucune route, car je ne les connais pas, mais
    seulement d’être très prudente, mais tu le sais déjà.
    Bisous, des guibertes où notre hiver est pour l’instant très clément.

  3. Elodie dit :

    Bisous ma ptite maman ! Je suis à Avoriaz cette semaine, je t’envoie un mail en rentrant. Je pense à toi fort fort fort !

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