J386 : je repasse dans le spectaculaire…

Jeudi 9 février 2012

Bivouac sur la ruta 7 – Bivouac sur la ruta 7

Kilométrage : 50,89 km
Heures sur le vélo : 5h20’46  »
Température 24° à 36°

Dénivelée selon compteur, oui, il a décidé de remontrer des chiffres… positif : 483m, négatif : 481m, en clair tout  ce que j’ai monté aujourd’hui pour gagner seulement 2 mètres…

Comme d’hab sous la tente, je dors bien la première partie de nuit, mal la deuxième. Toute la nuit ça a circulé dur.

Dans la nuit je me lève, c’est couvert, je prépare l’artillerie lourde en cas d’orage, je m’habille ( juste pour être décente…), le poncho de pluie est pas loin, je me suis déjà protégée de la grêle avec, rappelez-vous c’était un dimanche pascal sur les pentes du volcan Gallera ou quelque chose comme ça, en Colombie. D’ailleurs ce que j’avais pris pour des roulements de tambour dans la ville en-dessous, j’apprendrais plus tard que c’était le volcan qui grondait. Je vérifie l’arrimage de la tente et… Il n’ aura pas d’orage…

Je pars le matin à 9H30 (ce qui équivaut 7h30 au soleil), il ne fait pas froid mais le ciel est couvert.

Le ciel se dégagera rapidement pour me permettre de voir les cîmes enneigées…

Je continue à monter, en fait je passe un col et là une grande descente, je me fais avoir, je croyais juste que c’était une petite descente, je réagis trop tard et hop la main gauche complètement paralysée, la droite seulement engourdie, deux
fois en deux jours, là ça fait beaucoup… Vite je me couvre,
enfile difficilement les gants, du coup je ne profite pas de la
descente sur le lac..

Le lac qui existe grâce à un barrage alimente en eau toute la ville de Mendoza. A coté du lac un petit village qui est plus une station de vacances : Potrerillos.

Sympas quand même les cabanes…

A Potrerillos je mange une assiette de raviolis, renouvelle ma provision d’eau (en fait je n’en avais pas trop) et emporte deux sandwichs qui sont immangeables pour moi (le cheddar qui a pris le chaud je ne peux pas). Les petits grains de trigo enrobés de nutella sont loin et j’ai presque repris la ligne… Traduisez, je redeviens maigre comme un coucou… Je donne les vieilles chaussures, les neuves ne me mettant pas les pieds en sang…

On repasse dans le beau

Les raviolis m’ont réchauffés et je peux profiter du lac (non, pas me baigner, le prendre en photo)…

Après le beau le SPECTACULAIRE…

Quant à la circulation elle est infernale. Si je m’étais pas jetée sur le bas coté non carrossable, un bus qui doublait en face me tuait… A un moment il y avait deux voies pour monter une cote, ils m’ont doublée à trois. Seul moment de répit : l’heure de la sieste.

Et voilà qu’ils annoncent la neige, non, je me trompe, ouf…

La route suit le rio Mendoza (je progresse, je retiens le nom des rios) et va donc sans cesse monter et descendre…

Et y a pas c’est beau…

L’activité principale de la vallée (enfin c’est plutôt un canyon) : le raft…

Et là c’est la photo du jour de ti vélo, sous un autre angle…

Le rio qui me semblait bien calme pour le raft ne manque pas de rapides

Celles-là de cabanes elles sont rigolotes

Le rio

Encore le rio

Toujours le rio

Mon premier tunnel argentin, on commence doucement, petit le tunnel. A propos de tunnel, c’est archi faux qu’on ne peut rentrer à Santiago que par un tunnel, ça dépend d’où on vient, et le tunnel on le fait passer aux cyclistes en véhicule gratuitement…

Une autre de mes passions, photographier les panneaux indicateurs, des fois je m’en sers quand j’ai oublié où j’étais…

Et qui est allé mettre ce tas de sable là ?

Reconnaissez que c’est dingue quand même ce que la nature invente…

Et puis une fois qu’elle a inventé elle fignole…

Les hommes, eux, ils cassent tout…

Pourtant ils donnent de bons conseils…

Et dans ce décor magique…

Pollué par le bruit de la route, ouf le rio couvre un peu, j’espère qu’il ne va pas déborder cette nuit, donc dans ce décor magique entre 17 heures et 18 heures je plante ma tente devant le vestiaire d’un club de raft car le vent est à nouveau fou furieux (il m’a un peu chahutée dans le canyon)

Quand soudain…….. C’est le débarquement…

Bisous tout le monde

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2 réponses à J386 : je repasse dans le spectaculaire…

  1. Mylaine dit :

    L’eau de tes rios est d’une couleur marron, alors que notre guisane est claire et transparente
    quel contraste, mais c’est surement les orages dont tu nous parles.
    Bisous.

  2. Monica dit :

    Elles sont belles ces montagnes et la photo du lac magnifique. On aimerait s’y baigner dans cette eau turquoise.

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