Le 14 mai 2016
Bivouac entre Varennes et Champtoceaux – Bivouac dans une forêt privée dans l’île de Chalonnes : 55 km
Les faits marquants de ce jour :
C’est beau !
La route est sympa
Les églises sont majestueuses…
Et les ponts imposants !
Galère pour faire les courses à l’autre bout de la ville : il faut franchir la voie ferrée: 3 choix, le sous- terrain interdit aux vélos et où vous risquez de mourir, le passage piétons sous la gare où la chicane est si étroite qu’il faut s’y reprendre à quatre fois pour passer, un autre souterrain qui vous fait faire un détour de 2 km… Comme d’habitude les cyclistes ne sont pas les bienvenus dans notre douce France…
La ville où vous décidez de faire halte (Ancenis) est en travaux mais le plat du jour est à 6€70 et des asiatiques font de la musique avec des espèces d’immenses instruments à corde…
Je rencontre quatre filles super sympas…
Bientôt les églises ne rentreront plus dans mon appareil photo !
Je ne me lasse pas d’admirer la Loire et ses bancs de sable
Quand surgit un crocodile…
Puis un coq !
Les jolies maisons sont légions
Ici c’est je crois un accès à une ancienne mine ou carrière
Là la cyclo qui retente une selfie !
Le clou du spectacle : la recherche de bivouac : je suis dans l’île de je sais pas quoi (ma carte est en place pour demain), avant Chalonnes s/Loire et il n’y a rien de rien, soit maisons, soit forêt pleine de ronces, soit champs ensemencés et pas 1 m2 de libre, soit boue. Enfin une forêt avec de l’herbe. Je me renseigne (deux jeunes qui passent là)
– Vous êtes d’ici ?
– Oui.
– Je peux me mettre dans la forêt ?
– Il faut demander à la dame là.
– Oui, pas de problème, si vous avez besoin de quoi que ce soit venez me voir. La forêt est à mes cousins et ils sont morts, c’est Martine de la maison d’en face qui s’en occupe, mettez-vous bien au fond pour être tranquille.
Au moment où après avoir tout installé rapidement car il y a des espèces de moustiques norvégiens qui attaquent dur mon visage (le reste de mon corps est couvert vu le temps gris et froid), tandis que je retire mes chaussures arrive un vieux monsieur (59 ans) ventripotent qui me dit que je suis sur un terrain privé et qu’il faut que je parte.
Ma technique est d’autant plus rodée qu’elle est sincère : impossible, je suis épuisée, je ne peux faire 1 mètre de plus. (C’est comme cela que j’ai bivouaqué sur le bord du lac de Bariloche dans un parc national en Argentine avec la bénédiction de la police et de l’eau chaude en prime)
J’explique au monsieur grognon, les cousins morts, Martine qui s’occupe du terrain…
Ça se termine par un « appelez-moi Guy, vous êtes sûre que vous avez assez à manger, vous êtes sûre que vous n’allez pas avoir froid » il n’avait qu’une envie c’était de m’inviter chez lui, mais moi là ce n’est pas que je ne voulais pas c’est que je pouvais plus…
Les chiffres :
Kilométrage : 54,73 km
Dénivelée positive : 112 m
Temps sur le vélo : 4h 45′ 40’´
Conditions météorologiques : gris, beau, froid.
Bisous mes suiveurs