J462 : vélo pour la balade du dimanche sur la carretera austral

Jeudi 26 avril 2012

Bivouac au bord de la carretera austral – Bivouac au bord de la carretera austral
Kilométrage : 28,27 km
Vmoy : 6,8 km/h, Vmax : 20,7 km/h
Heures sur le vélo : 4h06’58″
Température : 1° à 11°
Dénivelée positif : 184 m, négatif : 501 m

Mes notes : la nuit fut glaciale, du givre s’est introduit dans la tente, je me réveille dans le brouillard givrant, le ciel est laiteux, la piste est mauvaise, je suis toujours en petite forme sauf sur 300mètres, je me trouve un super bivouac et fais du feu. Qoi d’autre ? Je ne sais plus, je vous propose d’aller voir ensemble ce qui se cache derrière les photos :

C’est vrai qu’il y avait du givre…

Que rapidement le brouillard s’était levé
Permettant d’admirer les beaux paysages…
Quand à la piste elle est ? Allez tous en chœur : « elle est piste »
Alors là il faut m’aider, franchement je ne sais plus pourquoi j’ai pris cette photo

Des travaux d’entretien de la piste ne facilitent pas ma progression
Bon  le refuge est trop loinVraiment trop loinÉvidemment nous n’allons pas échappé au rioNi aux sommets enneigés
Et là c’est le mouton qui s’est échappé de la crèche (explications par mail privé sur demande)De rares fermes continuent de témoigner de la présence humaine, alors amis cyclotouristes arrêtez de paranoïquer sur la carretera austral, ce n’est pas le désert…Et la voici, là voilà, celle que vous attendez tous avec impatience : la photo carte postale du jourEt le ciel bleu en ce jour de fin d’automne australEncore un peu de rio, mais là je m’amuse avec mon ombreJe hais, je hais la piste, peut-être mon vélo n’est-il pas adapté, une personne qui vient de m’aider à remonter mon dérailleur m’a affirmé que c’était un vélo pour la promenade du dimanche que j’avais, et bien dites-donc elle a été longue ma promenade du dimanche… A ce jour 462 dimanches…Longue mais toujours aussi belleDe près comme de loinEt maintenant je me rappelle mon bivouac, un peu en dehors de la route
Surplombant le rio, avec le feu un peu plus loinEt une personne avertie en valant deux je ferme un peu mieux ma tente, car le givre qui tombe sur la tête c’est drôle la première fois, à répétition cela devient glaçant, pour ne pas dire lassant ou l’inverse…

Bisous tout le monde

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12 réponses à J462 : vélo pour la balade du dimanche sur la carretera austral

  1. andré dit :

    tu peux fermer autant que tu veux: le givre à l’interieur de la tente est du à ta respiration qui condense sur la paroi quand ça gèle++. Faisant beaucoup de rando hivernale je connais ça. J’en ai parlé à JL Etienne qui est 1 expert en « grand froid » et il m’a dit qu’il utilisait la même methode que moi: Le matin, tu recouvre tout ton barda (duvet,sa

    • Françoise dit :

      Bon bin je fais pareil, j’ai essayé d’arrêter de respirer c’était trop dur, n’empêche quand j’ai fabriqué une nouvelle porte en tissi j’ai gagné beaucoup de degrés à l’intérieur de la tente. Mais aussi j’ai remarqué que si par malheur tu ne fermais pas la tente le soir (quand je suis auprès de mon feu notamment) et bien le givre il rentre vite fait, merci de me suivre encore, j’ai décidé de rentrer chez moi dans quelque temps en vélo, là j’ai acheté une tente à 11 euros à carrefour, ici ça suffit et j’ai posé des jalons pour mon futur vélo, je sais maintenant ce qu’il me faut et ce qu’il ne me faut pas, donc je vais repartir, je ne sais quand ça dépend de l’évolution des choses mais je vais repartir. Aujourd’hui mon vélo est remonté, je te dis pas comme ça couine de tous les cotés mais j’ai fait 20 ou 30km pour faire des courses, je te dis pas comme à vide je monte les cotes, même que y en aun qui m’a dit c’est dur, je lui ai répondu en rigolant sans le moindre essoufflement « non, pas du tout ». J’ai essayé aussi le stop pour voir si c’était vraiment duraille ici, j’ai compté la cinquième voiture, 5 mn, bon score, en plus une rencontre inéressante… Reste que le retour est dur, bisous André et à bientôt dans les Cevennes

  2. andré dit :

    tu peux fermer autant que tu veux, ça ne fera qu’augmenter la quantité de givre sur ta tente interieure: le givre à l’interieur de la tente est du à ta respiration qui condense sur la paroi quand ça gèle++. Faisant beaucoup de rando hivernale sous tente(Canada, Scandinavie, France…) je connais ça. J’en ai parlé à JL Etienne qui est 1 expert en « grand froid » et il m’a dit qu’il utilisait la même methode que moi: Le matin, tu recouvres tout ton barda (duvet,sacs…) avec 1 couverture de survie, tu mets ta veste en gore tex et tu secoues (tu « boulegues » en occitan) en tapant sur ta tente interieure. Tout le givre tombe et ensuite tu balaies (j’utilise 1 gros pinceau dont j’ai scié le manche car c’est large et tres leger), tu « escampes » tout dehors…et tu es enfin tranquille et tout est au sec. ça me demande environ 5 minutes tous les matins et c’est ce que je fais en 1er car sinon, des que tu bouges tu en prends plein la g…, la figure. Bise et refais toi la santé. André.

    • Françoise dit :

      Attends je n’avais pas lu la suite,mets-moi en rapport avec J.L. Etienne, tu sais que les problèmes de froid pour moi sont dramatiques, il pourrait m’aider, outrefaire le boutqui me manquepour Ushuaïa,j’ai un autre projetavec évidemment du froid en perspective… Je ne suis pas maso, enfin peut-être que je le suis… Il faut que je termine le livre « l’enfant » de Jules Valles commencé à la casa de ciclistas de Manihuales au Chili. C’est vraiment pas con ce truc, enfin ma couverture de survie avait fait partie d’un délestage… Je dévore, je dévore, je crois que mon corps se venge… Je prends plaisir à me rhabiller jolie, c’est la cata, j’ai perdu 3 tailles, oué je me refais une santé, je prépare on va dire plus professionnellement la prochaine expé et si tu vois J.L Etienne, dis-lui que je rêve aussi d’aller au pôle nord, donc si il veut bien m’emmener. A moins que l’on monte un truc ensemble. Je parle sérieusement, cela ne se fait pas à la légère. Bien sûr le risque zéro n’existe pas et même si je suis partie avec beaucoup d’insouciance, dans ce que j’ai fait j’ai bien réfléchi mon truc pour me mettre le moins possible en danger. Bisous à toi et Valérie, et la pomme que vous m’avez donnée, j’en ai encore le goût dans la bouche…

      • André dit :

        Je vais te decevoir, mais JL etienne je ne le connais pas perso. J’ai discuté avec lui a la fin d’1 conference sur son expé « Antartica » (traversée de l’Antartique à 8 ou 9 avec des chiens et des traineaux). Il est tres sympa, simple, pas frimeur et patient pour discuter quand tu lui poses des questions précises. Ce pb de givre chiant qui te tombe dessus tous les matins, je l’avais résolu à ma façon, mais pensais qu’il avait peut etre 1 truc + technique qui fasse moins bidouille. Il m’a dit mais moi aussi, je fais comme vous et c’est aussi ce qu’il fait en 1er des qu’il sort du duvet.
        Donc je ne peux pas te pistonner pour le rencontrer, mais l’ayant vu dans les conditions ci dessus, je suis sûr qu’il te recevra bien, te conseillera et peut etre t’aidera. Si tu veux le contacter ,tu dois pouvoir le faire à Monaco car il est maintenant directeur du musée océanographique. Il te recevra sûrement si tu le souhaites.
        En ce qui concerne les expé, j’ai été 1 peu echaudé cet hiver, car parti pour 8 j en tente dans le Vercors, on a essuyé 1 temps arctique (-24° et vent+++sur le plateau) et j’ai été malade (suite de vieilles complications urinaires post radiotherapiques) et j’ai du rapatrier Benevise en cata tout seul car mes coequipiers ont continué. De + à la descente j’ai cassé le timon de ma pulka et je suis finalement arrivé de nuit ,à la frontale, en loque en bas. Un de mes collegues a eu des gelures aux doigts quelques jours + tard et a été amputé d’1 phalange.
        On reprevoit les zones boréales scandinaves en hiver, le tour de la Laponie en bécane en été, un peu + loin, Cap nord-Cevenne en vélo et toujours des raids en kayak en mer, rivieres ou lacs, en France , en Grece, Turquie, Croatie, et peut etre Groenland. Beaucoup de projets, mais il y a du déchet et en réalité, je vois que sur des dizaines d’années, j’en réalise 1 sur 2 ou 2 sur 3.
        En ce qui concerne ton retour en patagonie pour « finir le boulot », je pense que tu as raison d’y penser. On est mieux quand les projets (et rêves) sont totalement accomplis.
        A bientot. bise. André

        • Francoise dit :

          Coucou André, ton témoignage me touche profondemment. Figure-toi que quand j’habitais la région grenobloise j’ai sillonné le Vercors en long, en large et en travers, à pied, en VTT et en ski (quela piste, le fond ce n’est pas mon truc, en revanche il y a 4 ans j’ai découvert les raquettes et j’adore), (j’ai même une médaille de la transvercors en VTT où je croyais avoir vécue la plus grande galère de ma vie à cause du mauvais temps, que les copains ils avaient abandonné, que les organisateurs m’avaient demandé si j’avais besoin d’aide et que comme d’hab je l’ai refusée), je me disais que j’aimerais « finir mes jours dans le Vercors » et puis je me suis rendue compte que l’hiver dans le Vercors était terrible, alors j’ai abandonné cette idée et je ne le regrette pas. Il y a 3 ans je suis allé faire de la raquette dans le Vercors, outre le fait que je n’ai pas trouvé le plaisir que je trouve chez moi dans le diois à savoir fouler de vastes étendues vierges de toutes traces et de ne rencontrer personne (j’étais sur une piste à raquettes au milieu des arbres, ininteressant, enfin pour moi), j’ai encore pu constater le froid bien plus intense qu’il y règne. Dans mon diois nous avons deux stations de ski, oh pas grandes, vraiment petites, Valdrome et le col du Rousset. La station du col du Rousset est un peu plus grande mais quand tu te lèves le matin et que tu voies que ce col est dans les nuages et qu’à Valdrome il y a du soleil, le choix est vite fait et puis moi la première fois que j’ai skié sous les pins-parasols j’ai adoré… Je rajouterai sur le Vercors que ma fille (petite à l’époque) a eu ces mots « à force de se perdre, un jour on va se perdre pour de vrai… Reste que j’adore le Vercors mais j’en connais les difficultés et les pièges. Comment dans un groupe a-t-on pu te laisser rentrer seul ? Aurais-tu la même capacité de conviction que moi ? Convaincre les autres que tout va bien et que l’on peut continuer sans moi, que je vais m’en sortir seule ? J’ai ainsi réussi à convaincre mes « coéquipiers » comme tu dis que l’on pouvait me laisser seule sur le glacier de la meije avec le crane ouvert par un malheureux coup de piolet sur la tête parce que je n’arrivais pas à passer la rimaye à cause de ma myopathie. D’accord il faisait beau mais quand même on était entre 3500m et 4000… J’ai réussi à convaincre une coéquipière de me laisser seule dans un trou de neige car lors d’une rando à ski je me suis paralysée… Tu sais ce voyage m’amène à me poser beaucoup de questions, je n’ai pas forcemment de réponses, j’en ai pour quelques unes, au moins une, il est beaucoup plus difficile d’accepter l’aide des autres que d’aider les autres…
          Tu as beaucoup de projets mais c’est génial ça, le fait d’en réaliser même seulement un c’est génial aussi. Mon projet immédiat dés que ma présence ici n’est plus indispensable (au plus tard le 12) est de rejoindre mon domicile en vélo mais alors cool de chez cool. Malgré mon délestage avant de prendre l’avion, je vais encore être chargée, je récupère mes bâtons, j’ai quelques cadeaux souvenirs, la tenue un peu plus féminine que je me suis rachetée ici… Bon ça c’est un projet à très court terme, en attendant je vais revoir mon sophrologue-énergiseur qui m’a beaucoup aidée avant de partir, que je vais d’abord remercier car si j’ai réussi à partir il n’y est pas pour rien, il m’a entre autres appris à « travailler par objectif », de ne pas me battre sur tous les fronts à la fois… Voilà je raconte ma vie, comme d’hab mais là un cauchemar vient de me réveiller : j’étais entre deux avions, je faisais le tour du monde en vélo, mon vélo devait arriver dans un deuxième temps, j’avais prévu de traverser la Corse, on me confirmait que c’était très beau mais à cette époque de l’année (pas la bonne saison j’explique ça comme ça) il y avait un trafic épouvantable. J’étais devant ce guichet en train d’étudier la carte, par où j’allais passer (comme au syndicat d’intiative d’eL Calafate, coté pacifique ou coté atlantique ?)…
          J’ai à nouveau mille projets en tête, je pense que le jour ou nous n’en aurons plu c’est que l’on attendra la mort, attention les projets ce n’est pas forcemment un grand voyage, ce peut être simplement de vider un des 100 cartons non ouverts depuis ton précédent déménagement.
          Question protection contre le froid j’ai ma technique qui marche très bien en montagne, au ski, en vélo quand tu montes et que tu descends un col mais là je me suis vraiment trouvée en difficultés dans ces montées-descentes qui se succédaient et donc des chauds-froids. Il y a aussi une grande différence quand tu pars sur la journée et que tu sais qu’un bon bain chaud et des vêtements secs et une maison chaude t’attendent à l’arrivée et quand pendant plusieurs jours tu n’as rien de tout ça, juste le piètre abri de ta tente, des vêtements mouillés que tu vas remettre le matin, etc, etc.
          Pour J.L. Etienne je vais essayer de le contacter.
          Bon alors c’est quand qu’on va au pôle nord ensemble ?
          Mille bisous

          • André dit :

            Le pole nord, ça ne me tente pas trop. Je suis né dans les Cevennes et je n’aime pas les pays trop plats. J’aime quand c’est montagneux ou au minimum « gondolé ». Pour le reste, les projets immediats (tour de corse kayak en juin tombent à l’eau car ma mere est en fin de vie et il faut que j' »assure » pr elle. Si elle nous a quitté on ira en septembre.
            Dans le Vercors, c’est moi qui ai dit aux collegues « allez y je vais me demer… sans pb tout seul » (ds ces circonstances je crane 1 peu). Je ne crains pas trop la solitude et ne voulais pas leur gacher la sortie. Mais j’avais des coliques nephretiques par des caillots dus à 1 cystique radique. J’avais même prévu , si ça se gatait trop de me sonder moi même (j’ai toujours 1 sonde U et 1 peu de matos adhoc quand je m’eloigne de la civilisation) et si je n’y arrivais pas de me faire 1 ponction sus pubienne: c’est facile à faire et quasi indolore. En réalité les choses se sont (1 peu) arrangées en 2 ou 3 h) au plan medical et tout s’est bien terminé apres 1 descente merdique faite en 7 h (!!) et finie vers 23h. Tout ça, ça fait des souvenirs quelques temps apres. Bises. André

          • Francoise dit :

            Bon je vois que nous sommes aussi dingues tous les deux, à bientôt j’espère, bisous

  3. Mylaine dit :

    Quel plaisir j’ai eu de te revoir.
    Je souhaite ne pas rester si longtemps pour le renouveler.
    Je continue de suivre en virtuel ton périple, mais en te sachant près de
    nous, on angoisse moins.
    Je suis contente que tu ai peux remonter ton vélo, pour rentrer chez toi, quel
    est ton intinéraire ?
    Bisous.

    • Françoise dit :

      Alors mon vélo c’est la cata de la cata, il ya des trucs cassés difficilement réparables, stylele porte-bagage ( le marchand de vélo sur la droite en rentrant dans Briançon se demande d’ailleurs comment j’ai pu faire ce que j’ai fait avec ce vélo… Bon là je suis allé à Briançon et au carrefour sur la route de Gap, il est même plus bon pour ça, la moindre irrégualrité de la route me secoue… L’alu c’est pas recommandé, la fourche c’est du bas de gamme, juste ça rajoute du poids. J’ai rendez-vous mardi matin , il va voir ce qu’il peut faire, histoire que je puisse rentrer chez moi. Par où je vais passer et le temps que je vais mettre, je n’en sais rien, j’irai vraiment en dilettante sans faire de chrono, sauf comme pour rentrer de Briançon, des fois j’aime bien faire des chronos et j’ai même oublié le nom du col que je dois passer entre Gap et Luc en Diois… La dernière fois que je l’ai passé j’ai ouvert la route dans la neige avec voiture équipée de 4 pneus neige , chaines, pelle à neige dans lavoitre et du coté de Gap un mec m’a coupé la route m’envoyant directo à l’hôpital et la voiture presqu’à la casse, reconnu responsable à 100% la police n’a pas compris que je ne porte pas plainte… Bin oué c’était en décembre et moi je voulais partir à Ushuaïa, à croire que le sort s’acharne contre moi pour m’empêcher d’y aller… Mais j’y arriverai contre vents et marées… J’ai été super heureuse de te revoir, super heureuse de voir de là où tu me lisais et m’envoyais tes messages, et de parler avec toi et aussi avec ta maman. Toute votre famille a beaucoup compté pour moi et compte encore beaucoup même si la vie a fait que nous sommes mons vues que quand on était petites jeunes filles, les pommes de terre, le foin, le ramassage des pommes de pin, et les balades en montagne et quand en cachette on allait danser à la pompe, oué, nostalgie, nostalgie. J’ai beaucoup parlé l’autre jour avec ta maman, il faudrait que je prenne le temps de mettre en mots, avec mes mots à moi tout ce qu’elle raconte, tout ce qu’elle sait du temps passé. Un grand merci Marie-Hélène et continue à me suivre, mets-toi bien dans le bain, je vais te tenir en haleine, le plus dur va arriver… Patience, patience et bisous

  4. Julie dit :

    Bonjour, quel genre de vélo aviez vous? Je pense faire la carretera austral seule entre janvier et février… 🙂
    Merci

    • Françoise dit :

      Merci Julie d’avoir pris le temps de me lire, je vous ai répondu par mail, vous pouvez me contacter directement, je vous souhaite un très beau voyage.
      Cyclamitiés
      Françoise

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