J480 : je plane…

Lundi 14 mai 2012

Gobernador Gregores – Bivouac sur la ruta à 500 mètres du croisement avec la route qui coupe

Kilométrage : 57,27 km
Vmoy : 10,4 km/h, Vmax : 44,1 km/h
Heures sur le vélo : 5h29’06 »
Température : 5 à 15°, temps couvert, une éclaircie, le vent va se lever vers 15 heures, il est de ¾ coté, ¼ contre, il est glacial.
Dénivelée : positif : 382m, négatif : 276m

Encore des adieux difficiles, j’ai été couvée dans cette hospedaje, et ce matin je vais pour nettoyer le dispositif du changement de plateau, surprise, en même temps que la réparation du porte-bagages ils ont tout nettoyé…

Je me fais indiquer le chemin et vais me le refaire préciser là où il y a le campamiento pour l’amélioration de la ruta 40, oui, parce que Enzo il a dit pour El Calafate c’est tout droit, sauf que j’aurais pu aller dans l’autre sens ou ne pas prendre à gauche au croisement… Rapidement je suis confrontée à la réalité… Fin du goudron, début de la piste…

Le dernier rio avant longtemps, je sais que je pars un peu juste en eau mais j’en ai marre de transporter des milliers de litres d’eau…

La piste commence par monter, je pousse avec énergie, cette pause de deux jours dans un endroit confortable et hyper-chauffé m’a fait le plus grand bien…

Le ciel est couvert mais il n’y pas de vent, allez, un petit repère, désolée, je n’ai pas mieux…

Le paysage a changé, la pampa a laissé place à de curieux buissons rabougris et noirs

Voici l’Estancia annoncée mais abandonnée

Et, surprise, surprise, ils sont en train de goudronner la route, là le chantier est en suspens pour cause de gel, je franchis allègrement les talus qui empêchent les voitures de s’y aventurer et j’en profite un max

De nouveau je rencontre de drôles de bêtes qui ressemblent à des autruches

J’avance super bien, faux plats montants et faux plats descendants se succèdent et ça c’est mon truc, hélas, hélas, à 14h45 le vent se lève, il devient de plus en plus fort, il est 3/4 coté droit, ¼ contre, ma vitesse baisse mais j’avance…

Hélas, hélas, hélas, fin du goudron, à la place du gravier où je ne peux rouler, je retourne sur la piste qui est moyenne, à de multiples reprise j’essaie de pédaler mais ne peux, alors je pousse…

Quand j’en ai franchement marre je cherche un endroit où planter ma tente, j’arrime super bien tout, un photographe professionnel passe, pour lui je pose mais  le piège…

Et j’ai droit à un de mes plus beaux couchers de soleil…

Et puis aussi je me suis fabriquée une porte à la tente, j’ai gagné dix degrés, il faut que j’améliore le système car ça tire trop et j’ai cru ne jamais pouvoir mettre les arceaux…

Une journée comme je les aime et… Je sens la victoire, là je la sens vraiment…

Bisous contents

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2 réponses à J480 : je plane…

  1. andré dit :

    Des nandus ces « bestiaux » qui ressemblent aux autruches. bise. andré

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