J52 : la gringaletta a sévit…

J52 : la gringaletta a sévit…

Lundi 14 mars 2011

Capitanejo – un endroit dans une montagne sur la route 5-3 – Capitanejo

Distance parcourue :   23,26 km dont 11, 63 de montée

Vmoy : 7,5 km/h  Vmax : 31,5 km/h

Température : 29° départ°, en cours :31°, arrivée : 37°

Dénivelée positif : 353m dénivelée négatif : 398m selon compteur (expliquez-moi la différence, point de départ = point d’arrivée)

Heures sur le vélo : 3H04’51 »

Départ : 8h30 ou 9h

Arrivée : franchement je sais pas

Résumé de l’article : (pour ceux qui roulent ou les flemmards ou les gens normaux que mon délire n’intéresse guère ou ceux qui bossent comme des malades pour payer la retraite des vieux croulants comme moi, merci d’enlever le c)

  • Objectif : El Espino
  • Conditions météorologiques : ciel bleu d’enfer, chaleur (30° à 37°), j’adore
  • Etat de santé : excellent, doigt stationnaire
  • Degré d’euphorie : va de pair avec le soleil et la magnifique petite route de montagne
  • Particularités de la journée : je suis montée exactement sur la montagne en face de celle sur laquelle je voulais aller, oui j’ai lu ma carte à l’envers, enivrée par la beauté du paysage, le soleil d’enfer (qui n’a pu me taper sur la tête, j’avais mis ma casquette) je ne me suis rendue compte de mon erreur qu’après 12km de montée et deux heures de pédalage

Je vais vous la faire courte vu que demain 38km de montée et rien pendant, je veux partir tôt, alors en vrac :

  • Ce matin la proprio elle a cru bon de nettoyer le jardin (pas netoyé depuis 6 mois sous mes fenêtres, juste il était six heures, si je ne me mets pas à l’heure d’ici, je vais souffrir
  • Soleil d’enfer, température élevée j’adore
  • Route à 4 voies sans personne qui se transforme en piste après 1km
  • Traversée du pont, là est l’erreur, virage à droite, erreur, j’ai lu ma carte à l’envers (en fait je ne l’ai pas lue, ai juste suivi les indications données mais je savais dans ma tête qu’il fallait bifurquer et comme je vais vers le sud si c’était à droite c’est que c’était à gauche), ne m’en suis aperçu que 12km de montée plus loin, tout d’un coup je me suis dit le rio est en bas à gauche, il devrait être a droite, j’ai regardé ma carte et ai compris mon erreur, ai essayé de la rectifier avec la boussole des chamois, elle a pas voulu, ai arrêté une des rares motos qui passaient, ils ont aussi confirmé, ai essayé de leur faire dire que je pouvais rattraper par la petite piste en face, zon pas voulu
  • Bon, j’ai fait demi-tour, suis allé manger à un des trois restaurants sur le bord de la route (d’ailleurs des restaurants au milieu de nulle part, je me suis dit c’est la route de Cocuy, Cocuy c’est quand même une Sierra Nevada), la raison d’être de ces restos : manger de la chèvre, donc j’ai mangé de la chèvre, bof
  • Tout le long de la montée je me suis dit il faut absolument que je dise à Jean-Luc de passer par là, c’est vraiment trop trop beau, la montagne suisse vert émeraude avec des cactus, c’est chouette quand même et une vue sur des montagnes partout et personne
  • Alternance de parties goudronnées cassées, de piste sableuse et caillouteuse
  • Personne, enfin pas grand monde
  • Dans une maison isolée des hommes en tenue militaire, militaires ou farks ? En tous cas ils n’ont pas voulu s’embarrasser de moi, j’allais les perdre
  • J’ai fait peur à un petit veau, il a couru avec une touffe d’herbe qui pendait de sa bouche, c’est une zone de pâturage libre à respecter
  • J’ai profité un max
  • J’ai regardé les trois jeunes sauter dans le rio
  • J’ai découvert Capitanejo sous un autre jour, village sympa, beaucoup de commerces, gens sympas, je suis connue de tous
  • J’ai acheté deux pinceaux pour nettoyer mon vélo, que j’ai renettoyé (re deux heures)
  • J’ai resserré mes deux freins en m’attaquant au serrage du frein là où il y a le câble (de toute façon je ne pouvais plus continuer comme cela) et ai réussi, même qu’à l’avant j’ai du réfléchir vu que le porte-sacoches empêche l’accessibilité de la clé Allen et j’y suis arrivée
  • J’ai blablaté avec les enfants de l’hôtel, les ai aidés à faire leurs devoirs et leur ai appris quelques mots de français et eux m’ont aidé pour l’espagnol
  • J’ai appris un nouveau mot très important : trucharse, se tromper
  • J’ai rigolé avec un petit de trois ans sur le cri des bêtes en espagnol et en français
  • J’ai pu trainer à loisir sur le net
  • J’ai rattrapé mon retard sur les photos
  • J’ai vu que pour le change je ne devais pas diviser par 2000 mais par 3600, donc presque double ration de chocolat
  • Les moustiques me réattaquent malgré la vitamine B et la crème repelente
  • J’ai une petite fille d’adoption, là c’était au resto
  • J’ai fait la connaissance d’un moto-taxi, donc les renseignements sur la route sont sûrs
  • Je vous ai fait vivre une nouvelle aventure et vous devez bien rigoler
  • J’ai sympathisé avec les proprios de l’hôtel
  • J’ai repéré la route pour demain
  • Et c’était beau, beau, beau, et j’ai monté presque tout en pédalant, sauf après le dérapage non contrôlé
  • Je vais quand même faire un stop de trois jours à Guican pour repos et réaclimatation à l’altitude, oué j’ai des trucs en tête
  • Je n’ose plus me servir de mes gourdes malgré nettoyage, désinfection aux pastilles, séchage, je crois que je vais acheter de l’eau de javel les mettre dans un de mes sacs poubelle et laisser tremper une nuit, je suis sûre que c’est ça qui m’a rendu malade, je sais pas si vous avez écouté la vidéo, j’étais en pleine forme, une demi-heure après par terre, en tous cas suis plus prudente sur ma nourriture, je jette mais tant pis
  • Toutes mes affaires sont sèches, y a pas j’aime la chaleur, qui a inventé le moins 0,7° tous les 100 mètres ?

Bref ce fut une journée d’enfer, j’ai adoré, juste j’ai un peu gaspillé les globules rouges si durement acquis, vais retourner en faire, c’est vrai que je ne suis pas encore arrivée à Ushuaïa, mais je ne suis pas venue là pour faire des chronos, et les gens me disent que je suis très forte de passer où je passe, donc peut-être ne suis-je pas si nulle que ça, et même si je le suis tant pis, et j’adore la Colombie.

Bisous tout le monde

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6 réponses à J52 : la gringaletta a sévit…

  1. Marie-Do dit :

    le livre de Jean-Luc Mercier que tu m’as demandé de te commander est arrivé ce matin, vu que tu n’es pas prête de rentrer je vais me permettre de le lire en attendant ton retour si toutefois tes articles sur le net ne sont pas trop long sinon je ne trouverais pas le temps. Une analyse de sang a montré que j’étais en manque de vitamine D le médecin m’a dit que vu que c’est la fin de l’hiver il ne me donne pas de médicament mais m’a prescrit une exposition au soleil journalière d’un minimum de 20 min, aujourd’hui il pleut donc j’ai droit a un crédit supplémentaire de20 min pour demain et ainsi de suite donc je pense me caler dans un relax au soleil et bouquiner des que la météo sera plus clémente.
    es-tu au courant des catastrophe au Japon?
    bisous a+
    ta sœur « la petite »

    • Francoise dit :

      Merci ma petite soeur de me tenir au courant de ce qui se passe, je viens d’aller voir, en suis toute retournee, me suis trompee sur l’heure de bus, j’ai droit a 30mn de plus…Bisous

  2. ACHARD dit :

    COURAGE TOUTE NOS PENSEESBISOUS

    • Francoise dit :

      Merci Joël de mon coeur, aujourd’hui courses au village rival d’ou je suis, 1h 30 de bus aller-retour, manger, sieste, pas trop fatiguant, sauf que les cloches sonnent a 5h30 et que le bus est a 7 heures, bisous a toute ta petite famille

  3. Bonjour Françoise,
    Je vais essayer de retracer ton chemin pour y passer mais si tu dis que tu sèmes des cailloux fluo, j’espère que le camion suiveur est toujours là et que le stock est suffisant.
    Hasta pronto

    • Francoise dit :

      Attends je les porte moi-meme les cailloux, assistance zero… Je passe vraiment par des endroits magnifiques, et pour le temps je pense que pour realiser notre projet c’est impossible d’etre toujours au bon endroit au bon moment, alors il faut composer avec, hasta pronto y besos tambien

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