Le 25 mai 2016
Bivouac avant Herry – Camping de Nevers : 50 km
J’ai conscience d’avoir échappé à la mort et dors peu, de plus de l’autre côté de la Loire il y a une autoroute et ça circule, vous avez dit pénurie d’essence ?
Cette crevaison et le regret de ne pas avoir pris des pneus plus adaptés me travaillent.
Passage devant un garage, comme après chaque crevaison je fais regonfler mes pneus à 4 bars, le garagiste me dit qu’il ne peut gonfler plus (1,9 bars) , qu’il y a un trou dans mon pneu, qu’il va éclater, Nevers est à 15 km, je quitte la voie verte et prends la route. Je hais les voitures. Je pédale comme une malade craignant le pire.
J’appelle multes copains, il y a ceux qui me rassurent et ceux qui m’inquiètent, quant à ceux qui me prennent pour une conne, qu’ils fassent le 1/10 ème de ce que j’ai fait et on en reparlera…
Passage à Mac Do, estomac coincé… mais le soir je me rattrape…
Passage à Carrefour, ils n’ont pas la taille de mes petites culottes mais en revanche ont les deux prochaines carte Michelin au 1/200000 ème que j’adore.
Passage à Décathlon, le nouveau modèle de tee-shirt me gratte…
Arrivée chez un vélociste (après de nombreux tours, comme d’habitude le GPS me fait tourner en rond, les renseignements humains sont plus fiables) mon pneu est nickel. Il répare la crevaison, je rachète une chambre à air. Se faire livrer des pneus plus costauds dans cette période troublée, impensable…
Au passage j’ai repéré un camping, nickel. Je sympathise avec des camping-caristes qui s’inquiètent de savoir si j’ai de quoi manger.
Allez tout n’est pas noir, Nevers est une jolie ville, le canal sympa…
Les églises sont toujours superbes, et même si le vent souffle (contre bien sûr) le ciel est bleu…
N’oublions quand même pas que la Loire ce n’est pas que les châteaux, c’est aussi les industries…
Les chiffres :
Kilométrage : 49,98 km
Dénivelée positive : 184 m
Temps sur le vélo : 4h 06′ 33’´
Conditions météorologiques : beau temps, vent contre.
Bisous à tous mes suiveurs.