Bonjour à tous
Voilà, je suis en grande galère, je gère très mal le froid, j’ai l’impression de louper quelque chose… Physiquement je ne suis pas en forme… Clouée au sol par le vent du coté de Villa Cerro Castillo j’ai accepté l’aide d’un minibus… Puis c’est mon vélo qui m’a lâché, le porte-bagage a à nouveau cassé de l’autre coté… Je bénéficie d’une grande aide de la population qui même si elle n’est pas nombreuse existe… Je viens de décider d’adopter une autre stratégie, je me suis délestée d’innombrables choses pour si j’ai un problème de vélo car de toutes façons ce qui casse tu ne l’auras pas, je pense que déchargée de ce poids ça devrait mieux aller… Je viens aussi de décider d’arrêter cette course contre la montre… Je reprends mon temps et si je suis arrêtée par la neige j’aviserai…
Voilà je vais essayer de me reprendre car craquer comme cela sur la fin du voyage c’est dur…
Au fait je suis à Puerto Bertrand.
Bisous à tous
eh bien !!! pas drole tes affaires ,, oui , j’imagine !!
je viens de regarder la carte touristique de ton patelin !!
il y a de superbes hotels !!! et des activités sportives aquatiques sous des montagnes et sommets remplis de neige !!PARADISIAQUE !!!!
jsuis sure que tu vas bien te refaire une pt’iite santé ‘Bon tout !pour le moral’ si tu choisis de mettre ‘UN PEU pied à terre’ !!,,
mets toi un peu la téte dans les étoiles en regardant passer le vent !!!
en tout cas , je pense à toi ,, et te t’iens ‘les 2 pouces’
jt’embrasse fort , kénavo !!
Tu vas tenir, tu n’as pas fait tout ce que tu viens de faire pour flanchet maintenant.
Courage, tu en a eu pour beaucoup plus dur, NON, eh bien regarde le positif, tu
n’es plus à un jour près alors, qui va « piano, va lontano, » allez résiste,
TU VAS Y ARRIVER. Bisous.
Courage Francoise, Menage toi un peu. Tu vas y arriver. Je pense a toi tres fort et t’embrasse.
Allez Françoise, courage!!!
Prends ton temps.Bien sûr nous sommes pressés de te revoir , mais prêts à attendre quelques semaines supplementaires , afin de te laisser te refaire 1 santé et espérer 1 météo meilleure .Tes fidèles supporters(-trices) pensent à toi et t’ encouragent!
Bises.
Courage Françoise, je sais que tu es forte et tu resteras forte jusqu’au bout.
Mille bises à toi et à bientôt
Tu nous as tenus en haleine jusqu’à présent, tiens bon et amène nous à destination au bout de tes (nos) rêves. Nous sommes tous présents pour te soutenir.
bisous
D’après ce que je peux voir sur Google Earth, quand tu vas voir le Rio Baker vers Cochrane, tu vas découvrir encore du plus beau que beau ! et plus tu vas descendre vers O’Higgins plus c’est beau ! du jamais vu ! Ton moral va remonter au zénith. Pense qu’il y aura aussi de belles rencontres pour t’encourager, et t’aider. Prends le temps de savourer ces moments uniques.
Allez, tu n’es pas toute seule.
Bises à toi.
Bonjour F,
ta decision de te reposer, de te réchauffer, de te calmer dans ta quête quotidienne de tracer ta route, ça me semble être le bon choix. De toutes façons ce que tu dois faire en 1er c’est bien récupérer ta force physique. Mange et dors tout ton saoul. Le moral revient quand les forces reviennent. Maintenant tu arrives vraiment très au sud, proche des grands champs glaciaires et à l’endroit ou le continent devient étroit et ou les risques de temps contraires s’accroissent. Je trouve que tu es sage de t’arrêter 1 peu quand les obstacles s’accumulent, car regonflée tu sera plus a même d’affronter le climat. Mais c’est vrai que tu dois maintenant composer plus qu’avant avec lui en sachant de temps en temps rentrer dans ta coquille et …attendre que ça passe. Ton matèriel a semble t il beaucoup souffert: as tu des possibilités de te rééquiper pour le dernier assaut? (veste en duvet pour les arrêts et le soir, supers polaires et gore-tex pour les heures de pédalages,gants , moufles et chaussures adaptés, super sac de couchage très chaud, nouvelle tente peut être…la tienne je l’ai vue en déja piteux état en novembre…et ça n’a pas du beaucoup s’arranger depuis!). C’est le moment de « claquer » le trimestre de retraite que tu viens de recevoir! J’ai le souvenir de 2 jours (et 3 nuits) passés, bloqué dans le duvet et la tente, par -46° au nord de la Scandinavie. J’entendais le vent froid siffler, je me disais que ça n’allait jamais s’arrêter…et ça s’arrêtait quand même enfin. Il devient encore + nécessaire de t’adapter aux éléments. Après le temps pourri arrive toujours 1 accalmie, mais quand on est dans la tourmente on a l’impression que ça ne s’arrêtera jamais. Les plans précis avec horaires et kilomètres planifiés, tu dois chasser cela de ta tête sinon tu as toujours l’impression que tu n’arrives pas à suivre LE « programme ». Donc la solution c’est plus de programme dorénavant et profite des que c’est possible des jours et heures favorables que Dieu (ou la nature) donne en n’ hésitant pas à rentrer dans ta coquille (duvet-tente) quand ça marque mal.
Je te suis avec admiration, comprend les difficultés qui se présentent, mais j’ai peu de doute sur ta détermination; Il faut juste changer 1 peu le logiciel cérébral auquel ta longue errance t’avait habituée (« j’avance quoiqu’il arrive »). Tu es au col sud et tu attaque la dernière étape….regarde bien tu dois voir le sommet.
Valérie et moi t’embrassons et de coeur, et malgré la distance, appuyons avec toi sur les pédales. Bise. André
Non, non, malgré les apparences, tu n’es pas toute seule. Tous tes fidèles supporters sont derrière toi. Cela doit te réchauffer le coeur les soirs de doute . Ecoute ton corps , prends soin de lui et ton moral va remonter en flèche.
Bisous.
Etre arrivée jusque là est un exploit que je salue .Tes récits sont émouvants.
Mais ton message de Puerto Bertrand ressemble à un SOS
J’hésite depuis une quinzaine de jours à déposer ce message .Je connais bien l’endroit où tu es pour y ètre passé à vélo en février 2011 .J’avais ciblé le coeur de l’été austral pour avoir les conditions météo optimales .S’aventurer à vélo au début de l’hiver austral dans cette contrée me parait dangereux .Apparemment tu ne rencontres plus de cyclistes .Il n’y a probablement plus de bateaux à Villa O’Higgins ;Il ne faut pas compter sur les chevaux pour aller au lago Desierto
Ce tronçon ou tu es ,est encore abrité du vent mais à partir de El Chalten ce sera ouragan en permanence qui refroidit à l’extrème et pour resister il faudrait pédaler en combinaison de ski et encore .On dit que les routes ne sont pas déneigées.Je ne sais .Je ne connais pas de cyclite qui soit passé par là en hiver.
Moi je trouve que après tant de mois sur le vélo tu pourrais t’offrir un break de quelques mois ,des vacances au soleil et reprendre la route quand les conditions climatiques seraient moins cruelles.Celà ne retirerait rien à ton exploit et je suis sûr que tu iras juqu’à Ushuaia à vélo ,tu en es tout près .Notre ami Janodou a repris la route lui aussi après une interruption.
Buena suerte!
Jean cyclovoyageur des hautes Pyrénées
http://tracesandinesavelo.hautetfort.com/