Premier petit caillou vert fluo ou J1 ou Aéroport Simon Bolivar-Caracas à l’hôtel

Arrivée à l’aéroport Simon Bolivar de Caracas situé  à Maiquetia, au bord de la mer, à 30km et 800 mètres de dénivelée de Caracas, vol sans problème, j’avais demandé une place près d’un hublot et pas au-dessus de l’aile histoire d’y voir quelque chose, j’adore les voyages en avion…

Quelques renseignements culturels :

  • Simon Bolivar est le »Libertador » de la Bolivie, à toujours respecter
  • Le bolivar(es au pluriel et vaut mieux en avoir plusieurs) est la monnaie locale, taux de change officiel : 1 euro vaut 3 bolivares
  • Le Bolivar est aussi  un sommet du Venezuela, ne sais si c’est le point culminant, vais voir.
  • A Caracas c’est la Cordillera de la Costa, qui rejoint la Cordillère des Andes mais qui n’a pas la même origine géologique, la première datant du III millénaire, la deuxième du II ème… Ou le contraire… Oué me suis rajoutée des kilomètres,sans parler des dénivelées pour rien… Et bin non, parce qu’en atterrissant à Caracas j’ai vaincu cette espèce de peur paranoïaque (que l’on avait réussi à m’inculquer) que les occidentaux ont vis à vis de certains pays étrangers… Va quand même falloir arrêter de croire qu’on est les meilleurs, toujours et partout…

Vu d’avion : première impression, il y a des montagnes, le mer, une falaise et des montagnes, donc va falloir grimper.

Deuxième impression ce n’est pas une mégalopole, de plus une autoroute et une route suit la mer, donc ça me semble facile de sortir de Maiquetia en vélo.

Descente de l’avion sans problème, il fait chaud, un peu trop et beau, contrôle de police nickel, quand raconte ce que je vais faire l’agent appelle sa collègue, devient presque une star nationale. Le principal c’est que j’ai mon autorisation de séjour pour 3 mois.

Récupération de bagages :

  • Winnie l’Ourson rouge arrive
  • Winnie l’Ourson jaune arrive
  • Me renseigne pour aller récupérer mon vélo, c’est bon il est là, sauf qu’on ne me laisse pas prendre un chariot, après c’est démerde-toi pour mettre le vélo sur un chariot qui n’a pas la place pour mettre le dit vélo et les 2 Winnies, et pour avoir de l’aide c’est bakchich oblige, je n’ai pas de bolivars, change parallèle avec un employé, grosses coupures, comme cela je peux difficilement donner un pourboire raisonnable, e tle pourboire c’est à chaque passage de trucs qui vous empêchent d’avancer, soit presque tous les 10 mètres et dans la queue une italienne ayant vécu 20 ans en France recommence le même discours de garde du corps, voiture blindée, je finis par lui demander pourquoi elle revient si c’est si dangereux, elle me dit qu’elle est obligée pour son travail, au passage d’une machine à contrôler je sais pas quoi, n’arrive pas à mettre mon vélo sur le tapis, l’employé le met en maugréant, suis bousculée, mes bagages sont empilés à différents endroits, j’ai sorti mon petit carnet où j’avais renoté l’adresse de l’hôtel que j’avais déjà cherché pendant 1/4 d’heure dans l’avion, la nana me donne son téléphone, je note dans mon petit carnet, mes bagages sont éparpillés, suis un peu inquiète, réassemble le tout, en perd mon carnet, qui a aussitôt été ramassé et volé, m’arrête pour rechercher le papier de l’hôtel, me fait houspiller, ne faisais pas bouchon, étais sur le coté, suis réalpaguée par un employé, qui me prend mon chariot et je fais comment moi ? Réalpaguée par un autre employé toujours contre espèces sonnantes et trébuchantes, lequel me met dans un taxi, sympa le mec, sauf qu’il me dépose pas au bon hôtel, ne m’en aperçois pas, quand on m’annonce le prix, dis que c’est pas possible que ce n’était pas ce qu’on m’a annoncé, là l’employée s’aperçoit de l’erreur, quelqu’un me montre l’hôtel, 5oo mètres mais je ne peux y transbahuter mes bagages surtout mon vélo emballé et franchement n’ai plus envie de repayer un taxi ni qui que ce soit pour m’aider. Je décide alors de déballer mon vélo et de fixer mon barda sur mon vélo. Le jeune de l’hôtel va chercher un couteau pour m’aider à couper bulles et emballage alimentaire, heureusement que j’ai mis tout cela car le carton est complètement défoncé, et les cartons mis en renfort et non collés ont glissé. Le jeune veut m’aider à remonter le vélo, mais quand je vois comment il s’y prend pour remettre mes pédales, forçant sur le pas de vis je l’arrête tout de suite et remonte seule tranquillement et sans problème mon vélo, fixe mon barda n’importe comment vu que je n’ai pas envie de déballer là mes sacoches et de les refaire comme il faut, sors de ce premier hôtel, suis nase de chez nase, et évidemment il fait nuit et n’ai plus le courage de chercher mon éclairage. Arrive au bon hôtel, là surprise le prix annoncé sur internet n’est pas respecté, ce n’est pas pour le prix mais pour la forme que je ne suis pas contente. Bref suis énervée, pas trop une bonne idée sur les vénézueliens. Quand même à l’hôtel il y a internet, vais donc aller poser mon article ma clef USB. Il y a 3 ordinateurs, pas un le même clavier, en tous cas pas le clavier AZERTY et le clavier qui ressemble le plus au mien les lettres sont effacées… Donc un indice pour le concours, je ne vais pas me débarrasser en premier de l’ordi, me suis déjà débarrassé d’un truc, allez y la chasse au trésor est ouverte. Là viens de préparer une deuxième vague d’élagage, il y a plusieurs choses, donc c’est plus difficile, donc le pédalage avec moi c’est logé, nourri, pas le billet d’avion quand même, celui-là sera pour la 3ème vague.

Du coup demain ne vais pas rester ici, vais commencer mon périple, direction Chichirichi, vais changer au change parallèle ( le cours est d’ailleurs dans le journal) sinon c’est remanche assurée et demain il fera jour…

Alors le premier petit caillou vert fluo il dit faut pas remonter le vélo dans l’aéroport, trop de monde à l’affût du moindre bolivar, y compris dans la zone protégée. Le premier petit caillou vert fluo il dit faut regarder là où le taxi vous dépose, parce atterrissage à 15h30 et arrivée à l’hôtel à 19h30, sachant que l’hôtel est à 5km maxi de l’aéroport, ça fait du combien de km:heure, sachant qu’il y a environ10 OOO km à parcourir, combien de jours ? La réponse juste rapporte un deuxième petit caillou vert fluo…

J avais oublie les bisous, suis vraiment nase… suite des photos plus tard, ca rame plus que chez moi

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9 réponses à Premier petit caillou vert fluo ou J1 ou Aéroport Simon Bolivar-Caracas à l’hôtel

  1. MERCIER dit :

    Je ramasse les petits cailloux fluo et les garde précieusement.
    Hasta pronto
    JL

  2. pierre dit :

    vers 1815, profitant que l’espagne etait conquise par napoleon 1er, et donc incapable d’envoyer des troupes et le roi deligitimé, bolivar a chassé les espagnols du venezuela, du perou de la bolivie et de la colombie; il a aidé à les chasser de l’argentine et du chili. il voulait faire de l’amerique du sud un seul etat, democratique, dirigé par les pauvres. en clair un melange de revolution americaine, de revolution francaise, de marx et de l’europe, avec 2 siecles d’avance. ca l’a pas fait, pas d’accord possible, il est devenu president de la bolivie, qui a l’epoque faisait le double de territoire que maintenant, et a obtenu l’union de la bolivie et du perou tout ca n’a pas duré.
    tout ca pour comprendre la demarche de chavez, le nouveau bolivar, et de l’union des pays d’amerique du sud socialistes en cours.

    bon courage Pierre

  3. pierre dit :

    pour comprendre agreablement la guerre dindependance venzuelienne, tu peux lire ce bouquin « las lanzas coloradas »
    la tu as une presentation
    http://www.hislibris.com/las-lanzas-coloradas-arturo-uslar-pietri/
    et la tu l’as en entier
    http://www.scribd.com/doc/7021432/USLAR-P-ARTURO-Las-Lanzas-Coloradas

    c’est tout en espagnol, bien sur il faut que tu tentraines pour gerer les bagshich, propina en espagnol.

    a + Pierre

  4. andy dit :

    « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles ». Bravo Françoise, je savais que tu partirais, bluffé que ce soit relativement vite après ta chute. Bonne chance à toi. J’embrasse très fort ma superwoman. Andy

  5. Francoise dit :

    Merci Andy, merci essaie d´ etre heureux bisousssssssssssssssssss

  6. ACHARD dit :

    PLEIN DE BISOUS ET QUE MES PENSSEES TACCOMPAGNENT DANS TON PERIPLE

  7. Marie-Do dit :

    dans la famille on est plutôt habitué a ramasser les cailloux… c’est génétique! c’est sans doute ton côté rebelle qui s’exprime! moi a ta place je ferais tout de suite un cairn avec tous mes cailloux ça ferait moins de poids dans les sacoches!
    bisous ma soeur

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