J384 : arrivée à Mendoza…

Mardi 7 février 2012

Cabanas « Despertar de Horneros » sur la ruta provincial 36 sur la commune de 3 de Mayo – Mendoza

Kilométrage : 32,94 km
Heures sur le vélo : 2h54’77  »
Température 25 à 39°

Ruta 40 toujours sans intérêt, circulation toujours aussi dense. A une dizaine de kilomètres de Mendoza c’est l’autoroute donc moins dangereux.

Avant de partir le voisin et cousin de ma propriétaire emploie les grands moyens pour regonffler mes pneux.

Ceci étant dit, je pense que le sous-gonflage de mes pneus m’empêche de déraper sur piste et me protège des crevaisons…

Je vous invite tous à aller voir la vidéo de Pierre et Sébastien sur la ruta 40 : en résumé, sans intérêt, une chaleur à crever, un vent contre épouvantable, eux ils boivent dix litres par jour, et le pire… Ils ont battu tous les records de crevaison en en accumulant 5 le même jour (Sébastien 1, Pierre 4), mais comme ils sont un peu dans le même défi que moi, ils n’ont pas craqué et n’ont pas pris de bus. Je les remercie ici chaleureusement ( sans ironie le chaleureusement) d’avoir ramassé toutes les épines car moi je n’ai pas crevé, en plus ils ont eu de la casse (chaîne et pédales), mais comment ils font pour tout casser ? Moi j’ai tout cassé d’un coup et depuis Trujillo au Pérou à part des ennuis de câble et de dérailleur, rien…

Le ciel le matin est couvert, la température pas trop forte, mais rapidement le ciel bleu va s’imposer, laissant deviner les cimes enneigées au loin…

Vous avez bien sûr remarqué les vignes au premier plan, ici ils cultivent aussi toutes sortes de melon, des pastèques et des tomates, et c’est le plein moment de la récolte.

Le bleu le voilà, c’est juste pour prouver qu’à la saison des pluies il ne pleut pas tout le temps. De toutes façons les gens le disent, seulement un orage de temps en temps la nuit, mais extrêmement violent l’orage. Il est tombé cette nuit à Mendoza, il y a tout eu, les éclairs, le tonnerre, les trombes d’eau. Une heure après c’était fini.

L’orage de cette nuit a eu pour effet de faire tomber les températures. Dans la soirée c’était impressionnant, à croire que même une fois le soleil couché les températures continuaient de grimper.

Quand même un petit centre d’intérêt sur cette ruta 40, sauf que les vélos il ne les vend pas ce sont les siens…

Je rejoins directement la place de l’indépendance sans passer le terminal de bus que m’indiquait Jean le cycliste. Je me trouve un hôtel un peu cher mais très bien. Je n’en profiterai pas beaucoup car je vais passer l’après-midi à courir pour essayer de renouveler mon matériel et ne rentrerai à l’hôtel qu’à 10h30. De toute façon je suis privée de piscine. Je suis à peu près sûre qu’en renageant je ne me redéclencherais pas
de nouvelles myalgies, mais je ne tente pas, mon objectif étant maintenant d’essayer d’arriver à Ushuaïa avant l’hiver…

La chaleur est vraiment très intense, les gens disent que ce n’est pas normal, les enfants barbotent…

Avant que ne surgissent les grandes eaux…

Les étudiants vendeurs de colliers sont explosés de chaud…

Seuls s’agitent dans cette chaleur la cyclo qui essaie de se refluoser…

Et la police qui verbalise…

Bilan : de super chaussures ( j’en ai déjà usé 3 paires), de la colle pour réparer une de mes sacoches qui est carrément éventrée (achetée à Carrefour la colle). On trouve pas mal de choses à Mendoza, plus qu’ailleurs, mais il ne faut pas rêver, pas de quoi renouveler un équipement… J’ai quand même vu un pantalon duvet, mais il faut une mule  pour le porter…

Ayant renoncer à l’idée de me frotter à l’Aconcagua, ma présence à Mendoza ne se justifie plus et je décide de partir le lendemain. Je n’ai même pas pris le temps de manger une glace, toujours aussi dure la vie de cyclo…

Bisous tout le monde

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2 réponses à J384 : arrivée à Mendoza…

  1. JANODOU dit :

    Très heureux de te retrouver Françoise !
    Je cours au prochain article

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