Objectif : El Pan del Azucar, 4700 et quelques metres

Voila, j’ ai parcouru la ville en tous sens, parce qu’une Francounette cyclotouriste et abuela de surcroit ne s’avoue pas vaincue comme cela, quitter Merida sans utiliser les chaussures de rando, impensable…

Donc je suis montee en haut de la ville ( a pied), rien, le centre commercial que j’avais repere est en cours d’ouverture, donc rien, au passage ai trouve internet, ici ca ne manque pas, me suis renseignee, ai pris le bus pour redescendre ( j’aurai mieux fait de faire l’inverse), suis allee dans la zone de feu le telepherique, j’ai trouve une agence. C’est d’ailleurs dans ce coin qu’ il y a des magasins de sport, mais pas de polaire ni anorak, ferai avec ce que j’ai, en revanche Jean-Luc si tu ne veux pas trimbaler tes chaussures jusqu’ici ils vendent des chaussures de rando, qui ne m’iraient pas, je suis trop difficile a chausser, mais pour quelqu’un de normal ca va.

J’ai abandonne l’idee d’aller au Pic Bolivar, trop technique, il faut crampons, piolets, rappel pour redescendre, et compte-tenu de mon probleme musculaire et des conditions meteorolgiques qui regnent ici, et compte-tenu du fait que c’est une vraie expedition sur 5 jours avec portage, je te le laisse Jean-Luc, il faut bien que je te laisse des petits trucs.

Donc voila mom projet ( qui est bien arrête, tout est retenu, paye) .

Dimanche, lundi, repos

Mardi depart heures avec un guide, je prends mon duvet moins 35, tous mes vetements polaires necessaires, chaussure rando batons, bref le barda habituel et ma tente, qui rapport poids technicite est meilleure que celle du guide, reglage des derniers details mardi 8  heures. Mon dos ne me permet pas de porter tente et duvet, donc si le guide ne peut porter je prendrai un porteur en plus, mais parait-il que les guides ont l’habitude de porter  25 kg. Premier transport en jeep a 3000metres, puis marche jusque 4000, puis bivouac, attention, froid extreme la nuit. Le lendemain ascension du Pan del Azucar (pain de sucre) qui m’a-t-on dit porte ce nom car part en petits morceaux, comme cela ca ne changera pas de l’Oisans ou du Diois, donc ascension du pic et redescente au point 3000. C’est parait-il super. C’est aussi parait-il normal que la montagne ici me paraisse si inquietante, elle inquiete tout le monde, elle est si grande, si imprevisible: vetements de pluie obligatoire, normalement en ce moment c’est la saison seche, ca veut juste dire qu’il pleut moins qu’en aout.

Voila si tout se passe bien, Jean-Luc je te donne les coordonnees : agence Fanny aventures, calle 24, sont tres sympas, ce sont des suisses qui travaillent la. Ca coute 160 euros, tout coñpris, y compris la nourriture.

Si je ne reviens pas , vous avez les coordonnees, et je vous rappelle mes enfants, incineration, personne n’assiste a la mise a feu, Eric un peu de cendre aux Chalets de Chambran, Cyril un peu sur la ferme de la Beoux, et Elodie sur les marches de l’opera de Paris, et une ceremonie laïque avec de la musique, des fleurs, mes eloges et vous pleurez un grand coup et apres vous vous dites, quelle belle mort… Mais comme je ne vais mourir qu’ a 108 ans, patience, patience.

Suis super super contente d’avoir mis ce projet sur pied, et comme d’hab je sais que je vais y arriver.

Bisous tout le monde

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22 réponses à Objectif : El Pan del Azucar, 4700 et quelques metres

  1. Hola Françoise,

    J’aime beaucoup quand tu écris ça : « … et comme d’hab je sais que je vais y arriver. »
    Ce serait un peu ma devise quand j’ai décidé d’un projet quel qu’il soit. J’ai comme l’impression que ça doit être notre moteur.
    Tu as beaucoup de courage de te lancer dans une ascension dès les premières semaines, pour ma part, je crois que j’attendrai. Mais ton envie est tellement forte (ça se sent dans ton écriture !) que rien ne peut t’arrêter et c’est très bien comme ça !
    Tu ne nous a pas parlé si tu avais ressenti le MAM (pas Michèle Alliot Marie qui rime avec conneries, mais le mal aigu des montagnes). Si oui, comment t’en es-tu tirée ?
    Ton col à 4100m a du être une sacrée expérience et un bon teste.
    Je n’ai pas l’intention d’embarquer un quelconque matériel de montagne (chaussures, piolet, bâtons) et je me disais que si je ne trouvais pas tout sur place, je m’abstiendrais de gravir un sommet.
    Je trouve que tu as une belle progression et je suis en train de me demander si je n’ai pas été un peu présomptueux de tabler sur une moyenne de 50 km/jour même hors jours de repos.
    Je verrai bien le moment venu.
    Je suis très content que tu puisses t’éclater dans un décor somptueux mais hostile à la fois.
    Je passe du « Coca light » Françoise mais peut-être pourras-tu participer à ce post-là dans VoyageForum : http://voyageforum.com/voyage/vos_conseils_pour_voyager_en_amerique_latine_velo_D4072598/

    Toi qui fais partie des expérimentées maintenant, tu pourras m’aider j’en suis sur.

    Je te souhaite de continuer à t’éclater de la même manière et encore plus.

    Bises à toi et bon vent.

    • Francoise dit :

      Coucou Jean-Luc
      Je reponds a tes questions:
      Pas le moindre petit mal des montagnes, rien de rien, le fait que je sois monte en plusieurs jours y est peut-etre pour quelque chose, en revanche grosse frayeur hier : je me prepare mentalement et physiquement pour El Pan del Azucar ( c’est presque du recueillement…), cela ne m’empeche pas de participer a la Feria del Sol, je vous y ferez participer en images, mais il faut que jeprepare mom truc, et tu n’es pas sans savoir que c’est du boulot… Donc hier apres la fete je vais manger une pizza dans un beau restaurant, en sors crevant encore de faim, mange du pain et du chocolat et tres rapidement mal au ventre, diarrhee, une grande fatigue, je dors une heure et fievre, alors ca je n’ai pas aime, je ne suis pas quelqu’un a avoir de la fievre facilement, j’ai eu peur d’avoir attrape le paludisme ou autre parasite, cette nuit fievre et ce matin ca va, je pense qu’il devait y avoir un microbe dans ma pizza, et ca ce n’est pas tres grave. Je crois que tu as raison de ne pas prendre le materiel de montagne, si c’etait a refaire je ne le prendrai pas, mais puisque je l’ai il faut bien que je l’utilise… Et quand meme je me sacrifie, je te laisse El Pico Bolivar, qui est quand meme le sommet du Venezuela et tu vas meme pas le faire… T’exagere…
      Bisous a toi

  2. ACHARD dit :

    SALUT ON SUIT TOUJOURS AVEC PLAISIRS TES ASCENCIONS COURAGE.BISOUS DE NOUS TOUS

  3. ARDUIN-BOREL Marie-héléne dit :

    bonsoir, Françoise,

    Tous les soirs, en rentrant du boulot je lis tes exploits, mémere courage,
    tu fais ça comme si tu étais dans nos montagnes, et quel
    plaisir de te lire. Bon de la clairette et du champagne il y en aussi à la maison;
    Bisous, peut être un de ces jours l’été chez Mado; Bisous Marie-héléne

  4. Ah oui, clairement, aujourd’hui l’article est plus court… on a pu le lire d’une traite :o)))
    Allez, les voici nos quelques globules rouges tant attendus !

    Kisss !

    Enzo y Corinne

  5. Marie-Do dit :

    je sais bien que c’est haut mais quand même t’en mets du temps a redescendre de ta montagne! je suis impatiente d’avoir des nouvelles…
    gros bisous
    ta petite sœur

  6. Monica dit :

    Françoise,
    On attend tous ton retour des hauts sommets.
    J’espère que tu vas prendre un peu de repos après cette expédition de l’extrême.
    Le corps a besoin de récupérer.
    Bises

  7. Je viens d’avoir les coordonnées téléphoniques de : SERGE FICHANT (France – 0450363316)

    Je m’empresse de te les faire parvenir s’il n’est pas déjà trop tard.
    Comment ça s’est passé ton sommet ?

    Hasta pronto

    • Francoise dit :

      Coucou Jean-Luc, je n’ai pas de telephone… Arrivee en Colombie je vais m’en procurer un, c’est trop dur de ne pas entendre si longtemps les voix de ma famille.. Mon sommet trop trop genial, il ne faut surtouºt pas t’en priver, je crois que si on ne penetre pas de cette facon dans la Cordillere il risque de manquer quelque chose… Bisous. merci pour les coordonnes, je m’approche serieusement de la Colombie…

  8. françoise TS dit :

    alors, alors,on attend le récit !!quel suspens….bises.françoise

    • Francoise dit :

      Yes, celui qui me tuera n’est pas encore ne, j’ai quand meme failli passer par-dessus bord aujourd’hui, mon linge qui sechait, mal arrime, s’est coince dans ma roue, me stoppant net, je suis encore la, j’ai du quand meme laver ma serviette et tout est redevenu nickel… Bisous a toute la famille

  9. Marie-Do dit :

    Bon on commence a s’inquiéter, faut-il lancer le secours en montagne?
    je connais le n° du PGHM de Briançon mais au Vénezuela je ne sais pas.
    on espère que t’es pas au fond d’une crevasse et que tu nous donneras rapidement des nouvelles.
    Bisous

  10. ARDUIN-BOREL Marie-héléne dit :

    bonsoir, Babouscka, (‘excuse l’orthographe)
    Pas de nouvelles, bonnes nouvelles, on tu en est de tes exploits.
    J’espère que tout va bien, et que tu continue ton chemin, sans trop de difficultés.
    Je t’admire. Mais tu me racontera tout ça quand tu seras aux guibertes, ça me remonte loin, ta présence parmi nous.
    Dans le jardin de Marie-Do; Bisous; MH

    • Francoise dit :

      Et oui, tu te rappelles les pommes de terre ? Et le ramassage du foin ? Et le battage du ble ? Et les apres-midi dansantes a la pompe ? Et que tout le village savait qu’on etait a la pompe, vu que pour avoir de l’electricite on etait oblige d’allumer les reverberes du village, et quand tu avais decide de te mettre a courir, meme que je trouvais ca bizarre, quand meme je t’ai accompagne, et les parties de ballon prisonnier sur la place de l’eglise, et meme qu’on s’est fait « engueuler » parce qu’on avait casse un lampadaire en nous disant qu’on ferait mieux de marcher en montagne, sauf qu’on en revenait, on avait du marcher 8 ou 10 heures, et les papillons de nuit que l’on mettait dans les tentes des campeurs, et mille autres betises, et puis les annees ont passe, nous ne sommes plus jeunes, mais plus riches d’autres choses et les betises je continue, bisous a toi et a toute ta famille et a toutes les Guibertes

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