Monica m’a donné une idée, je vais ouvrir cet article à tous.
Vous pouvez m’envoyer poèmes, articles de journaux, histoires vécues, vos idées, peinture, etc, tout ce qui concerne la liberté.
J’incrémenterai cet article en fonction de mes disponibilités et des connexions internet.
Un poème de Paul Eluard que Monica m’a fait parvenir
Liberté Sur mes cahiers d'écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable de neige J'écris ton nom Sur toutes les pages lues Sur toutes les pages blanches Pierre sang papier ou cendre J'écris ton nom Sur les images dorées Sur les armes des guerriers Sur la couronne des rois J'écris ton nom Sur la jungle et le désert Sur les nids sur les genêts Sur l'écho de mon enfance J'écris ton nom Sur les merveilles des nuits Sur le pain blanc des journées Sur les saisons fiancées J'écris ton nom Sur tous mes chiffons d'azur Sur l'étang soleil moisi Sur le lac lune vivante J'écris ton nom Sur les champs sur l'horizon Sur les ailes des oiseaux Et sur le moulin des ombres J'écris ton nom Sur chaque bouffées d'aurore Sur la mer sur les bateaux Sur la montagne démente J'écris ton nom Sur la mousse des nuages Sur les sueurs de l'orage Sur la pluie épaisse et fade J'écris ton nom Sur les formes scintillantes Sur les cloches des couleurs Sur la vérité physique J'écris ton nom Sur les sentiers éveillés Sur les routes déployées Sur les places qui débordent J'écris ton nom Sur la lampe qui s'allume Sur la lampe qui s'éteint Sur mes raisons réunies J'écris ton nom Sur le fruit coupé en deux Du miroir et de ma chambre Sur mon lit coquille vide J'écris ton nom Sur mon chien gourmand et tendre Sur ses oreilles dressées Sur sa patte maladroite J'écris ton nom Sur le tremplin de ma porte Sur les objets familiers Sur le flot du feu béni J'écris ton nom Sur toute chair accordée Sur le front de mes amis Sur chaque main qui se tend J'écris ton nom Sur la vitre des surprises Sur les lèvres attendries Bien au-dessus du silence J'écris ton nom Sur mes refuges détruits Sur mes phares écroulés Sur les murs de mon ennui J'écris ton nom Sur l'absence sans désir Sur la solitude nue Sur les marches de la mort J'écris ton nom Sur la santé revenue Sur le risque disparu Sur l'espoir sans souvenir J'écris ton nom Et par le pouvoir d'un mot Je recommence ma vie Je suis né pour te connaître Pour te nommer Liberté Paul Eluard in Poésies et vérités, 1942
Un petit poème de moi
La liberté
Quand la prison des hommes étend ses implacables griffes
Si la liberté c’était ?
Murmurer la vie éternelle
Palpiter d’amour virtuel
Ouvrir la porte de ses ailes
Quand sous les coups immondes et cruels du geôlier tu ploies
Si la liberté c’était ?
Des nuages exhumer l’infâme
Des étoiles allumer son âme
De son cœur ranimer la flamme
Quand sous le poids de la boue croupie tu restes englouti
Si la liberté c’était ?
Parfumer la fleur qui sourit
Eclairer le soleil qui luit
Voler une feuille sans bruit
Quand enfermé derrière les barreaux de ta propre cage
Si la liberté c’était ?
Tendre les deux mains à ta sœur
Fendre le mur de ton ailleurs
Répandre le présent des heures
Quand dans les méandres de la vie nous voilà perdus
Si la liberté c’était ?
L’enfant qui pleure le consoler
Son pain espérer partager
Devant l’étranger s’incliner
Si la liberté c’était ?
Un seul mot
Le plus beau
AIMER
Eluard & Denel en LIBERTE. C’est beau !
Grandeur à tous les deux
Eluard me charge de te dire merci Denel aussi te dit merci
Si tu as un truc à envoyer, peut-être ta fille a-t-elle travaillé sur ce sujet, ce serait pour moi un honneur
Bisous
Le petit poème de toi est tout simplement magnifique.
N’oublie pas la statue de la liberté !
c’est beau!
si le corps est fatigué, mais tête continue à bien fonctionner!!!
bises
Attends je l’ai écrit il y a 0 ans , j’ai meme eu un prix d’un truc culturel de l’Isere..
Bisous