Après renseignements auprès d’un cyclotouriste confirmé c’est décidé je pars de Caracas et je ne retarde pas mon voyage…
En revanche n’ayant pas encore atteint la sagesse de ce cyclotouriste, ne vais pas faire mon périple en partant d’Ushuaïa et garde mon idée première, destination Ushuaïa, le symbole est trop fort…
Donc voilà : arrivée Caracas, vais me chercher un hôtel pas cher et prends un bus dés que j’ai récupéré bagages et vélo, ce qui, l’expérience me l’a montré, n’est pas toujours instantané…
Le bus c’est pour sortir de Caracas en toute sécurité ( histoire de ne pas circuler dans les banlieues pouraves et dans les bidonvilles).
Voilà, maintenant le lieu de départ est fixé et l’arrivée aussi (quoique…on verra… Tet que remonterai jusqu’en Guyane, à voir… M’autorise tout…)
Pour une lecture plus aisée vais faire un article par pays, au passage je remercie Jean-Luc chez qui je vais tout piquer ( avec son autorisation) à savoir tous les trucs savants qu’il faut savoir sur les pays et aussi les cartes.
Si je veux partir avant le 15 janvier faut que je me grouille…
Me reste :
La vaccination contre la fièvre jaune
Éliminer le surpoids ( de mes bagages pas de moi, là c’est plutôt le contraire…)
Acheter un tel portable quadribandes débloqué
Faire les quintuples de mes clef
Ecrire les recommandations pour ma maison (ceux qui vont la garder et ceux qui vont en profiter)
Prendre contact avec des qui entretiennent les pompes à chaleur pour si problème, histoire que ma maison elle gèle pas complètement ( vu que l’hiver la température descend parfois à moins de moins 20°…) et faudrait que j’aille nettoyer la prise d’eau de ma maison, histoire de pas empoisonner ceux qui profiteront de ma maison, sauf qu’en ce moment c’est trop dangereux vu les risques d’éboulement…
Contrôler mes yeux qui déraillent (normal pour une cyclo de dérailler..)
Passer une journée chez mon webmaster pour sauvegarder mes écrits et photos, ici pas possible vu le bas débit…
Et aussi il doit me configurer mon micro ordi.
Voir le chiro machin chose pour mon dos.
Terminer de débarrasser une partie de mon préau pour y garer ma voiture.
Passer à la banque récupérer travellers, dollars etc.Passer au garage équiper ma voiture de pneus neige, oué y peut neiger la preuve me suis cassée le 14 décembre sur une plaque de glace…
Subir (ou bénéficier ?) l’expertise pour mon écrabouillage de main suite à la dite fracture, et c’est à Tombouctou, l’ont fait exprès pour que l’expert y connaisse pas les chir spécialistes en écrabouillage de main ? Ou juste histoire que je m’entraîne à voyager ?
Prendre mon billet d’avion
Aller à Lyon conduire mon vélo mes bagages, revenir garer ma voiture, retourner à Lyon, en définitive soit mon fils ou ma cop me conduiront à Satolas- St Exupéry.
Là ça va trop vite, ai le vertige, tout paraissait trop loin et maintenant c’est trop proche ( la relativité d’Einstein)…
J’y résiste pas, un ti poème espace-temps…
Si envers ou endroit
Le mien, le tien
S’en va et puis revient
Éphémère état
Si envers et endroit
Le tien, le mien
S’entremêlent demain
Nous ôtant tout choix
Si le temps qui s’en va
Avant, après
Toujours chronométré
Espace ses voies
Si le temps qui s’en va
Après, avant
Âpre miroir des ans
Édicte sa loi
Où se mirer ?
Où s’amarrer ?
Dans l’envers
Qui te perd ?
Dans l’endroit
Qui te broie ?
Dans le jour
Qui accourt ?
Dans la nuit
Qui s’enfuit ?
Quel espace
Je pourchasse
En glissant
Sur le temps
De l’instant…
Sur quel temps
Tu t’étends
En surfant
Sur la glace
De l’espace ?
Bisous toutes et tous qui me soutenaient…
Petit hôtel pas cher : attention quand-même : dans le Quito Colonial, je me suis fait entourer par une quinzaine d’indiens qui m’ont serré pendant que l’un d’entre eux découpait ma poche avec un cutter pour voler l’argent que je venais de changer.
Pichincha : petite promenade de santé
Cotopaxi : il y a un refuge, repérer la veille le passage dans les séracs car sinon, à la nuit, c’est du piolet traction pour prendre pied sur le glacier. Être à deux encordés à 40 m avec corde tendue (immenses crevasses et ponts de neige).
Chimborazo : dito, itinéraire pas évident au départ et neige très profonde vers le sommet.
Illinizas à 5400m : sympa, il neige tous les jours. L’Illiniza Nord peut se faire seul, le Nord est plus technique que le Mont-Blanc.
Je t’adresse mon récit par mail.
Merci de tous ces renseignements, c’est vrai que le Mont Blanc n’est pas du tout « technique », y a que le passage dans le couloir de la mort, mais là ce n’est pas non plus technique c’est juste la chance de prendre ou pas une pierre sur la tête, mais avant j’avais « fait » l’Aiguille d’Argentière histoire de m’entraîner, c’était vachement plus technique, d’où peut-être l’impression de facilité du Mont Blanc… Et puis y a des jours où tout paraît facile et d’autres où on ferait mieux de rester dans son lit… Bisous à toi et aux tiens