Le 5 août 2016
Hôtel à Dunavi – Hôtel à Lom : 51 km
Réveil intempestif dans la nuit par les camionneurs qui prennent la route, contre les bruits j’ai les boules quies mais contre les gaz d’échappement des moteurs qui tournent sous ma fenêtre, les boules quies dans le nez ce n’est pas terrible !
Cela commence par 3 km de pavés, histoire de mettre ton dos en vrac pour le restant de la journée.
Cela continue par la route de la mort : petite route étroite qui zigzague entre les collines, traffic intense, beaucoup, beaucoup de camions qui vont vite, très vite et entre choisir le camion qui vient en face et la pauvre cyclo, leur choix est vite fait. Je crois d’abord m’être trompée d’itinéraire, non je suis bien sur l’EV6, même pas un panneau danger cyclistes, je serre les fesses, j’appuie sur les pédales et je peste…
Enfin une bifurcation avec route interdite aux 17 tonnes. Au début la route est toute cassée, ce qui ralentit les quelques camions qui restent puis elle devient belle, monte et descend.
Les cyclistes ne sont pas protégés mais les points d’eau indiqués…
Un des villages que je traverse est très pauvre et encombré de détritus. C’est ça l’Europe ?
Lors d’une pause je suis rejointe par des ouvriers qui partagent avec moi leur pique-nique… Super moment…
Il y a quand même de jolis petits coins…
J’arrive enfin à Lom, je trouve un hôtel correct et me fais ma petite beauté des cheveux…
J’ai oublié grand beau temps, température extérieure de 45 degrés, vent contre qui me ralentit en me rafraîchissant.
Enfin le soleil se couche…
Les températures descendent et la vie reprend ses droits…
Les chiffres :
Kilométrage : 50,96 km
Dénivelée positive : 286m
Temps sur le vélo : 4h 32′ 09’´
Conditions météorologiques : grand beau temps chaud (45°), vent fort contre.
Bisous mes suiveurs
J’ai aussi la haine des pavés, de la circulation en général, du froid et……des tunnels.
Côté Roumain, les camions ne sont pas plus prudents.
J’ai aussi la haine des pavés, de la circulation, du froid, des ponts et des orages mais pas des tunnels , peut-être pourrions-nous nous entendre ?
Quant aux camions j’ai connu bien bien pire en Amérique du Sud et en Nouvelle Zélande !