Le 19 août 2016
Hotel à Mamaia – Bivouac avant Sinoe : 51 km
Temps tiède (34°), menace d’orage, ventre fort contre.
Ce matin je ne suis pas en forme, nausées, pas bien mais nulle envie de rester dans cette cage à rats chère et cet Ibiza pour pauvres qui parfois prend des allures de Courchevel…
Je reprends donc la route. Les gens qui sortent mon vélo garé à la réception dont le passage est barré par un réfrigérateur et la banque très haute (il faut donc monter le vélo à bout de bras pour le sortir) le maltraitent comme ce n’est pas possible et mes cris horrifiés les font rire… Résultat déraillage (ça ne m’arrive jamais avec le Rohloff, et j’ai eu lors d’un de mes essais de réglage de freins tout le mal du monde à remettre la chaîne en place). J’oblige donc la marchande de sommeil à remettre en place ma chaine. Elle bataille dur et y arrive, mais mon vélo n’est plus ce qu’il était, il couine, il grince… J’ai l’impression que ça s’arrange au fur et à mesure des kilomètres.
Ma langue de sable où je pensais passer des vacances est horrible : une route à quatre voies avec de la circulation, d’abord bétonnée, puis je rentre dans un couloir de pétro-chimie, je me fais asperger de je ne sais quelle substance toxique et respire ne sais quelle autre…
Une ville à l’aspect sinistre ne donne pas envie de faire le détour…
Enfin une jolie petite chapelle peinte à l’extérieur
Puis je traverse un désert de champs labourés.
Je n’ai pas la pêche, le vélo qui couine et le vent contre me gênent beaucoup, beaucoup de faux-plats, montants bien sûr…. peut-être devrais-je faire un petit séjour dans ce monastère…
Pique-nique sinistre en plein vent.
Soudain une oasis de verdure, non ce n’est pas un village, demi-tour : une chapelle, et derrière un excellent coin de bivouac, et qui plus est possibilité d’attacher mon vélo aux piquets du grillage. Et si l’orage tombe je peux me réfugier dans la chapelle qui est ouverte.
Je m’installe puis, épuisée, dors un peu.
Repas tucs, sardines.
Les chiffres :
Kilométrage : 50,52 km
Dénivelée positive : 246 m
Temps sur le vélo : 4h 17′ 48’´
Conditions météorologiques : grand beau temps chaud, fort ventre contre.
Bisous mes suiveurs
Ouf pour ton bivouac! Mais la région est assez hostile. J’ai moi aussi un mauvais souvenir de Mamaia. JM
Mamamia, terrible !!!!