J15 : Vivent les voies d’arrêt d’urgence

Vendredi 4 février 2011

Chivacacoa-Barquisimeto

km

Vmoy : 14 km/h» Vmax : 46,6 km/h

Température : 37 ° avec des pointes à 41°

Dénivelée positif :474m dénivelée négatif : 852m selon compteur

Dénivelée positif selon altimètre : 2567 pieds

Heures sur le vélo : 4h08’49 »

Départ  : 8h30-9h

Arrivée : 14h30

Départ après les salamalecs d’usage et surtout change de mes dollars et encore un cadeau empoisonné : une bouteille de téquila vénézuélienne (petite la bouteille, mais quand même une bouteille), une bouteille de coca ou de catogate m’aurait été plus utile. J’ai décidé de gardre les cadeaux et de les offrir pour remercier ceux qui m’offrant leurs hospitalités, sauf les deux fleurs en crochet que je garde( reste coquette quand même)

Nuit de 11heures entrecoupée de périodes de réveil et de sueurs m’obligeant à changer de place dans le lit

Encore de la fièvre ce matin, l’écoulement nasal semble moins purulent.

J’arrive à manger 1/4 de palmira (palmier) et boire la moitié du coca

Le ciel s’est couvert et s’est redécouvert  le temps que je charge mon vélo. La chaleur est intense mais je n’en souffre en raison de la fièvre, je grelotte moins qu’hier, ai pris du doliprane et ai décidé de tracer encore.

Pour atteindre mon autoroute je dois d’abord remonter à contresens une autre autoroute sur un kilomètre ( je le fais à pied), puis traverser le deux fois deux voies, j’évite le terre plein central en traversant une voie de sortie, la circulation est intense, je dois courir. Puis surprise il y a une voie d’arrêt d’urgence qui même si elle est étroite, même si parfois elle rétrécit encore, voire disparaît, même si elle est parfois semée d’embûches me protégera des camions tueurs. Il y en aura quand même trois ou quatre qui essaieront de me déstabiliser. Le trafic est peut-être un peu moins dense, ou je m’habitue, ou cette voie d’arrêt d’urgence (qui sert quand même à tout,: urgence mais aussi arrêts en tous genres, achats de sac de maïs, haricots ou objets en aluminium, et voie royale pour cyclo en perdition…). La route commence par un long faux plat montant de 10 km qui de sera de plus en plus faux et de moins en moins plat et de plus en plus montant), j’en viendra quand même à bout sans mettre pied à terre, puis ce sera une succession de faux plats montants et de faux plats descendants. On m’a dit qu’ Baraquisemito était à une cinquantaine de kilomètres, moi sur ma carte j’évalue plutôt la distance à 70 km. J’ai décidé de tracer, je trace. Vers 11heures je m’arrête dans une station service, je réussis à manger un autre quart de mon palmier et à boire un coca en entier. Je satisfais de bonne grâce à la curiosité locale, m’enquiers aussi de ce que les gens font sur la route, une dame d’un certain âge ( le mien) me dit qu’elle va à Merida parce qu’il y a fait moins chaud. Nombreux sont ceux qui me demande non pas un autographe mais mon adresse email et me donnent la leur. Mon indienne a eu une bonne idée de me conseiller d’écrire sur mon drapeau « cuidado abuela », cette enseigne m’ouvre de nombreuse portes, et peut-être aussi que je suis en bicyclette et que je suis femme et que je suis seule. J’ai un tas de numéros à appeler en cas d’urgence, sauf que… je n’ai pas de téléphone…Chacun y va de son conseil sur l’itinéraire à suivre, tous veulent me faire éviter la montagne, à chaque fois je réexplique que je veux la montagne, ce que je ne veux pas, ce sont les camions tueurs…Arrive la bifurcation pour Maracaibo et Trujillo pour les poids lourds, j’ai maintenant l’impression qu’il y a plus de voitures que de camions. La route ne sera que faux plats montants ou descendants. A un moment donné j’aperçois au loin les contreforts de la Cordillera Andina, je suis contente, enfin… Puis ils vont disparaître dans les nuages. Je continue à me forcer à boire, à savourer la sécurité de cette voie d’arrêt d’urgence. Les contrôle de police se passent sans qu’ils m’arrêtent. Les péages continuent à être gratuits, le soleil à taper, j’ai définitivement opté pour l’espèce de sous-pull doux à manches longues dont je remonte les manches et qui protège mon dos. Je crème le reste régulièrement. Il n’y a plus de moustiques, sauf en général un seul le matin qui me donnera j’en suis sûre la dingue. Les cinq derniers kilomètres sont difficiles, montants, et je suis toujours malade, un peu moins qu’hier. A un moment donné un camion est arrêté, bouchant la vue sur une voie d’entrée, par sécurité je mets pied à terre, traverserai la voie en courant, et bien sûr ne pourrais réenfourcher mon vélo, vu que ça monte, mais qu’importe je pousse (ça me repose un peu), les camions sont poussifs, l’ordre des choses est respecté. Je finis par arriver à Barquisimeto qui est une ville qui doit s’étendre sur plus de 10km de long, je choisis de rester sur la voie rapide plutôt que sur la contre-allée, c’est moin dangereux, il y a moins d’arrêts subits de bus ou voitures, moins de changements impromptus de véhicules. Je sortirai quand même de cette voie pou prendre une photo de la cathédrale à l’architecture inattendue ( pour moi petite française). Ca et là sur la route de monumentales statues de vierge, j’aurais encore droit à un feu de broussailles, pas de photos, c’est trop dangereux, les cendres et es flammèches volent jusque sur la route. J’ai l’impression que jamais n’atteindrai le centre, enfin une flèche à gauche, el centro. Un premier hôtel, pas d’internet, vu que maintenant j’ai des bolivares, j’ai décidé de me payer un hôtel un peu plus cher mais avec connexion wifi, on m’en indique un, sauf que la réceptionniste m’explique qu’il faut configurer mon compustador, elle rentre dans mon disque dur, oh la la que je n’aime pas ça, je surveille de près les opérations et finalement ça ne marche pas, mon windows7 n’est pas compatible avec celui de l’hôtel, je reste quand même dubitative sur ce diagnostic, bon je vais essayer le cybercafé.

Voilà c’est tout pou aujourd’hui. Parait-il qu’à partir de demain il y aura moins de trafic mais que ça va monter, parce qu’il faut quand même s’ y hisser dans l’Altiplano (4000 mètres). J’ai l’intention de prendre tout mon temps, d’une part pour arrêter de m’épuiser, d’autre part pour favoriser l’acclimatation à l’altitude

Besosssssssssssssssss

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7 réponses à J15 : Vivent les voies d’arrêt d’urgence

  1. josely dit :

    me alegra saber que estas bien nos tenias preocupadas a todas …………. espero que estes muy bien soy tu amiga de miranda estado carabobo ….ese dia te dijimos que no te fueras por que sabiamos que te sentias mal , que dios y la virgen del carmen te proteja siempre ……. besos tus amiga de miranda

    • Francoise dit :

      Gracias, estoy mejor, hoy soy a biscucuy y mañaña voy a ir en la coldillera andina y los camiones no estan aqui, soy feliz, besos a todas y todos mis amigos de Miranda, voy a poner las fotografias un otra vez por que es un pocito difficil para me de usar des internet del cyber coffe.

  2. ACHARD dit :

    BJR BON COURAGE ICI GRAND BEAU BISOUS DE NOUS TOUS.

    • Francoise dit :

      Ici aussi, sauf hier un peu de pluie, ce matin froid (14) ce midi 41 mais j ai perdu plus de 1000m d altitude, bisous a tout le diois et a toi bein sur

  3. josely dit :

    ME ALEGRA SABER QUE ESTAS BIEN ESPERO QUE SIEMPRE TE VALLA BIEN Y SIEMPRE ESTEMOS COMUNICDAS POR ESTE MEDIO ……BESOS

  4. josely dit :

    COMO HAGO PARA PONERTE LAS FOTOS DEL PERIODICO AQUI Y TAMBIEN TENGO EL VIDEO CUANDO TE ENTREVISTARON

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