J156-J167 : standby 2 : un saut a Cuenca

Je passe la journée avec Araselys, elle m’aide dans mes démarches, aller à la Westunion pour avoir (enfin) de l’argent, téléphoner en Equateur pour savoir si ma carte est arrivée, c’est compliqué, ici ils ne savent comment faire, ils nous faudra faire deux boutiques de téléphone, ouf elle est arrivée, tenez-vous bien quand je serai à l’hôtel il a pas l’avis de recommandé en mains, non il a ma carte, je fais quoi ? Opposition ? NONNNNNNNNNNNNNNNNNNNN… Je suis super contente, je la fais chauffer la carte, un téléphone, des chamallows recouvert d’une couche de chocolat craquant… Au deuxième bus c’est moi qui vais craquer…

Revenons à notre journée Araselys et moi, nous flanons aussi et allons au restaurant, et seulement sur les coups de 20 heures voir les heures de bus pour Cuenca. Il y en a un à 23h 30 qui fait Trujillo-Piura, je file vite à la Casa, prépare mes affaires, lave la chambre. Le trajet en bus sera difficile mais supportable, il arrive avec une heure d’avance à Piura, ce n’est pas le même terminal de bus pour Loja, on ne veut pas me laisser dehors et on m’enferme dans le terminal de bus où je suis, je ne peux m’asseoir, la cruralgie est revenue, je prends sagement mes médicaments et fais les cents pas, le veilleur de nuit essaie de dormir. Je regarde par le petit trou de la porte et quand il fait bien jour je demande au veilleur de nuit si je peux partir, non, c’est encore trop tôt, je demande les toilettes, y a au fond de la cour, là aussi pas d’eau , je lave les dents avec mon eau à gaz, c’est pas mal. Puis quand l’heure devient décente il appelle un copain taxi pour m’emmener à un autre terminal de bus. Là je vais avoir un bus à 9h30, j’ai même le temps d’aller faire un tout rapide sur le net. Comment les explorateurs ils faisaient avant ? Moi j’ai besoin de ce lien qui me relie à ceux que j’aime… Le trajet de jour est agréable… Je repénètre en Equateur, je fais ma fière car je sais comment faire, sauf que pour sortir du Pérou il y a une étape en plus, la police…

Et je reaime l’Equateur…

Du bus je vois les rizières…

Le rio devant lequel j’ai pleuré

Au fait je l’ai mon échange… Bin c’est plus fatiguant que le vélo…

On s’arrête à Macara, les chauffeurs mangent en 10 mn, moi j’achète pour emporter, comme d’hab c’est riz, os à ronger, bananes frites. J’arrive à Loja en fin de journée. J’apprécie le paysage…

Ouf, là c’est le même terminal de bus, pour passer de la zone où on est celle où il y a les bus il faut mettre dix centimes de dollars et ils font un vague contrôle. On veut me faire mettre mon sac à dos dans la soute, pas question, il y a mon ordi dedans, je résiste ça passe. Loja-Cuenca se fera de nuit, c’est plus court que prévu, j’arrive à Cuenca à 10 h 30, pour une fois la police équatorienne me prend en charge et me met dans un taxi en m’indiquant le prix. J’ai un peu peur de trouver l’hôtel fermé car j’avais vu le propriétaire se coucher tôt et fermer tout y compris internet. Mais c’est l’autre plus jeune, je demande à avoir une chambre plus chaude que la dernière fois, car là je n’ai pas mon duvet. J’ai une chambre moins froide, et on me permet de prendre la couverture du lit voisin. Le salon est occupé par un groupe de comptables, j’apprends que pour la sécurité sociale c’est comme en France, il y a la part patronale et la part salariale. Je crois bien que je fais un article sur le net, suis tellement en retard… Et je dors bien avec les deux couvertures, j’apprécie la douche chaude, je ne reste pas plus longtemps à Cuenca, la chambre est trop froide, mais il fait soleil et Cuenca sous le soleil, c’est différent… Je fais mes petits achats, médicament, le même qu’en France, brosse à dents et sucreries, téléphone aussi… Je récupère mon sac à dos, retaxi, reterminal de bus, j’avais vu qu’il y avait un bus à 13 heures. J’arrive à 17 heures à Loja, la correspondance est à 23heures 30 mais il y a internet et ils me permettent de me mettre dans un coin avec mon ordi, je vais ainsi passer de mon ordi à leur ordi pour avancer dans la narration de mes aventures (admirez le style, c’est pas beau ça la narration de mes aventures…) puis je vais passer une nuit horrible, vieux bus sans amortisseur, ça tourne tout le temps, ai encore mal partout, double cruralgie, on passe la frontière à 3h30 du mat…

Bon je connais tout, le mec me demande combien je veux j’explique mon voyage, il me met 4 mois, d’hab c’est 3 mois, comme en Colombie, moi j’ai eu droit à 3 mois le légal c’est deux, mais doivent se dire que moi j’ai besoin de plus de temps, et c’est vrai j’ai besoin de temps… Et j’ai décidé de prendre mon temps… Arrivée tôt le matin a Piura, un taxi et là le taxi me dit que si je fais Piura – Chiclayo et Chiclayo- Trujillo il y a plus de bus, c’est vrai et en plus c’est moins cher. Le bien c’est que ce que j’ai fait à l’aller de jour, je le fais de nuit au retour et réciproquement, et c’est vrai qu’en bus on une vision différente des choses…

Des fois c’est plus beau et des fois c’est moins beau…

On voit mieux les baobabs, mais on a pas le temps de les prendre en photos…

Et vous savez ce qu’ils ont fait de mon aire de bivouac au bord de la Panam, ils ont passé un tracto-pelle, ils ont du penser que j’allais faire l’aller-retour et c’était pour m’empêcher de rebivouaquer là deux jours, franchement ça m’a fait quelques chose….

La neblina est toujours là

Je découvre d’autres arts des rues (je crois que c’est à un terminal de bus je sais plus lequel…

Je me délecte d’autres formes…

Je me refais un petit coup de désert…

Avec montagnes…

Ou sans…

Je me rends compte que c’est pas très passionnant ce que je raconte, alors j’arrête… J’arrive à Trujillo cassée de chez cassée… 2 jours , 2 nuits complètes et 2 demi-nuit, 5 bus,5 taxis…

Bisous tout le monde

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Une réponse à J156-J167 : standby 2 : un saut a Cuenca

  1. J’imagine tout ce parcours bien fatigant ! Une sorte de flash back d’un film.
    A bientôt au prochain article. Y’a le paquet aujourd’hui !!!!!
    Bises

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