J19 : Como es la carretera ? Muy, muy, muy subida

Mardi 8 février 2011

Bibicuy-El Perco (petit village de montagne à 1200 mètres d’altitude et composé de 300 habitants

26,47 km

Vmoy : 7 Vmax : 37,1

Température : 27 ° avec des pointes à 31°

Dénivelée positif : 772m, dénivelée négatif : 204m selon compteur

Dénivelée positif selon altimètre : voir J20

Heures sur le vélo : 3h44’48 »

Départ : vers 9 heures

Arrivée : je sais plus

Un seul mot suffirait à résumer l’étape : ça monte.

Les flemmards ou ceux qui sont en train de rouler peuvent passer directement à l’article suivant…

Pourquoi partir si tard ? 1 heure consacrée à l’entretien du vélo, il a adoré et apprentissage de la langue française à une dame de l’hôtel, elle a adoré…

D’abord je remonte les deux ou trois kilomètres de la veille qui en fait étaient 3km800. Je pousse sur les derniers 100 mètres, puis réenfourche mon vélo, et là suis partie pour une longue, très longue montée, je le savais, mais être dedans est différent, j’ai prévu de mettre deux ou trois jours, j’ai mis deux jours. A la question mille fois posée « como esta la carretera ? » ( comment est la route ?), la réponse est invariable : « Muy subidada », en clair ça monte.

Le paysage est toujours tropical agrémenté ça et là d’iris jaunes ou rouges, de touches d’orangé, de jaune et de blanc. Les maisons sont pimpantes et peintes de couleur vives elles-aussi, les voitures rutilantes, la région est plus riche, c’est le tourisme qui la fait vivre. La route est bonne, rares sont les camions, mais la carretera es ? Muy, muy subidada. Je ne pousse pas, je pédale, plus j’avance, plus le trafic se fait rare, et plus je fatigue aussi. Au bout de deux heures sur le vélo, une pastelleria me tend les bras, je n’y résiste. L’endroit est extrêmement propre, coquet et j’y déguste 3 pastelerias ( sortes de beignet fourrés avec de la viande et d’autres bonnes choses et deux grands jus d’ananas. Je discute avec le jeune homme de 22 ans qui me sert, il est est étudiant en vue de devenir professeur. Il fait du vélo aussi, il me dit que la route va monter très fort dans un village puis qu’elle montera moins. Il me conseille vivement de m’arrêter dans la posada un peu plus loin, mais je lui explique que je veux avancer un peu plus. Au moment de régler l’addition il refuse que je le paie. Encore l’accueil des vénézueliens. Je continue, passe un village, puis deux qui montent, crois être tirée d’affaires, mais la route monte toujours autant, et me voici dans le village montant, c’est impressionnant, la pente doit avoisiner les 35%, bien sûr je pousse, mais je ne me contente pas de pousser, je m’arrête pour reprendre des forces, au début je progresse de cuadro (rue) en cuadro, puis de portes en portes, puis de fenêtres en fenêtres, puis si la rue était pavée ce serait de pavé en pavé. J’ai le temps de tout regarder, plus on monte, plus c’est pauvre, d’ailleurs pour les villages de montagne c’est identique. Après le village je repédale, parfois pousse, enfin je fais ce que je peux. Dans les arbres poussent des parasites qui ne ressemblent pas au gui et de méchants nuages noirs barrent l’horizon, quelques gouttes de pluie tombent, je me dis que j’aurais peut-être du m’arrêter à l’abri-bus, mais non, ce sera juste quelques gouttes. Je ne sais pas encore analyser le temps qu’il fait ou qu’il va faire ici. Dans la Cordillera de la Costa c’était facile, ciel bleu le matin, petit vent et sommets qui attrapaient les nuages vers 11 heures, ici je sais pas. Je fatigue vraiment, me dis qu’il est temps de m’arrêter, commence à me renseigner pour savoir où je peux dormir, quelqu’un me dit qu’il y a une posada à 5km, je me méfie de l’évaluation des distances des vénézueliens. Aujourd’hui quelqu’un m’ a dit que Merida était à 3 jours, mais trois jours de quoi ? Une autre personne me dit que la posada est à un quart d’heure en voiture, alors là je fais un rapide calcul dans ma tête : supposons que la voiture roule à une moyenne de 60km/ heure, cela fait 20 km, compte-tenu de la pente de la route, ce n’est pas possible aujourd’hui, alors commence ma quête d’un endroit où poser ma tente. Où je vais la poser ? Et bien vous le saurez si vous lisez l’article suivant. Au fait je trimbale des kilos de nourriture ( pour deux jours, trois en rationnant), je n’utiliserai rien…Bisous toutes et tous

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5 réponses à J19 : Como es la carretera ? Muy, muy, muy subida

  1. josely dit :

    hola amiga me alegra saber de ti ….. besos

  2. josely dit :

    que bien que estes bien bien de verdad ……..

  3. josely dit :

    besos para ti tambien ….

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