Samedi 17 septembre 2011
Bivouac dans l’altiplano-pampa – Andahualyas
Distance parcourue : 82,74 km
Vmoy : 16,3 km/h Vmax :interférences électromagnétiques, dommage, beaucoup…
Température : minima : 6°, maxima : 35°
Dénivelée positif : 0 m bon le compteur a un problème..
Dénivelée négatif : 0 m même remarque que plus haut
Heures sur le vélo : 5H03’41″
Départ : je sais plus
Arrivée : je sais plus
Résumé de la journée
- Objectif : Andalayuas
- Conditions météorologiques : couvert, froid en altitude
- Etat de santé : l’épaule c’est pas ça
- Particularités de la journée : montée de 2 heures pour atteindre le sommet, puis très longue descente sur route neuve…
Article écrit en décalé, j’ai tout oublié, je me rappelle juste que tous ces jours sur la piste avec mon épaule cassée j’ai souffert un max, sauf que ce jour-là j’ai eu du goudron, ils sont en train de faire la route, jonction Ayacucho- Cusco prévue pour dans 4 ans. Jean-Luc, prends ton temps, le goudron c’est bon… Alors j’ai tracé un max, quand même j’ai fait plus de 82 km…
Si maintenant ça me revient, j’ai passé une très mauvaise nuit, j’étais trop près de la route et ça a roulé toute la nuit par vagues, donc tu te rendors et hop tu es réveillée. Mon épaule m’a fait atrocement souffrir… A 5h30 du matin les ouvriers de la route sont venus voir si j’étais toujours vivante. J’ai donné mes chaussures neuves qui me faisaient mal au pied à une travailleuse du froid, en échange elle m’a donné deux mandarines.
Et je suis partie, j’ai du monter encore environ deux heures.
Tandis que je montais, un se demandait bien ce que je faisais là…
Moi j’étais là, on ne sait trop où, Monica, à l’aide, où suis-je ?
La température étant glaciale je me suis couverte un max pour la descente.
Et j’ai tracé un max mais très, très prudemment. La pampa est toujours aussi sauvage.
J’ai rejoint un premier village, triste de laideur et de pauvreté, je n’ai pas eu envie de m’y arrêter, puis un deuxième plus avenant, le restaurant accueille aussi les travailleurs de la route qui ont cru que c’était eux que je photographiais, en fait je photographiais mon vide-grenier…
La route toute neuve est déjà emportée par des éboulements, au moment où je
passe j’entends le bruit caractéristique des pierres qui tombent, après mon passage au Vénézuela et en Colombie pendant la saison des pluies, je reconnais… J’accélère, à peine suis-je passé que ce sont de grosses pierres qui tombent, bon là aussi j’ai un « buen suerte »
Puis j’arrive à la petite ville d’Andalayuas qui ne m’a pas laissé un souvenir
impérissable…
Voilà le troisième pic a été monté et descendu…
Bisous tout le monde
Tu me redonnes l’envie folle d’y être mais il faut que je sois patient. C’est très dur de patienter !
Bises
J’ai une idée, pour patienter tu pourrais te mettre au tricot… Je parle sérieusement, je connais des hommes qui savent tricoter, et ici au-dessus de 3500 mètres, bonnets gants écharpes sont de rigueur… Bisous à toi.
Bonjour Françoise,
Tu donnes bien l’impression qu’il fait un temps glacial. il faut dire aussi que sur cette route PE 35 avant d’arriver à Andahuaylas ( 2950m ) tu as passé un pic après Uripa à 4300m. As tu vu la ville San Jeronimo et sa place d’armes célèbre pour sa bataille et située a quelques km. de Andahuaylas ? La route 35 va jusquà Cuzco qui est à 3500 m d’altitude, puis se prolonge jusqu’au rivage du lac Titicaca, puis la frontière avec la Bolivie. Mais quelle route choisiras-tu après Cuzco pour continuer vers le sud et passer la frontière ? Il y en a plusieurs. Je pense que ton ami Enzo va te guider.
Je me demande comment tu peux tenir ton guidon fermement avec ton épaule en voie de reconstruction ? Allez bon courage et gros bisous.
Coucou Monica, voilà je t’écris un long mail et il disparaît dans les nimbes du net…
Je disais que je n’ai pas fait le détour par San Jeronimo, tu sais ici quelques kilomètres peuvent prendre plusieurs heures… Pour la suite de mon périple et le lac Titicaca j’étudie plusieurs possibilités, cela dépend de la circulation que je vais trouver sur la route principale, si il y en a trop, je passe de l’autre coté, il y a un peu de piste et c’est compliqué pour passer la frontière car justement il n’y a pas de frontière… J’ai rencontré un cyclo brésilien qui m’a dit que l’on pouvait aller à Pugno faire les papiers, je vais voir, il y a aussi le bateau, je vais voir… En attendant j’ai envie de revoir le MachuPichu, je me renseigne pour y aller en vélo… Et puis je profite de Cusco et y joue la parfaite petite touriste… Bisous à toi