J330 : desierto de Atacama, J5 : troisième attaque du vent…

Samedi 17 décembre 2011

Calama –  Bivouac dans le désert
Kilométrage : 92, 51 km
Heures sur le (ou à coté du) vélo : 5h54’54 »
Températures : min : 12°, max : 38°
Dénivelée positif : 14 m, dénivelée négatif : 566 mètres
Départ : 8 h
Arrivée : vers 15 heures

Bon bin c’est du désert…

Rares sont les virages…

Après les montées, les descentes…

J’ai une pêche d’enfer, j’étais partie pour faire 120km, mais le vent ne l’a pas voulu…

Là c’est du sadisme (Cristal c’est la bière du Chili, mauvaise d’ailleurs, elle ne mousse pas et a le goût de bière éventée, leur champagne goûté hier a aussi mauvais goût, mais le vin…)

Le désert n’est pas désert pour tous, il est richement exploité et un petit train transporte ses trésors cachés…

Dés 10 heures le vent s’est levé, il n’est pas génant et m’est plutôt favorable.

A Sierra Gorga, je vais sans descendre de vélo, viser une poubelle avec ma bouteille de coca, elle rebondit sur le bord et tombe… Dans la poubelle… Les chiléniens assis en face et qui regardaient la scène sont restés bouche-bée (moi aussi d’ailleurs…).

Je fais deux arrêts pique-nique, puis je repédale, chaque jour du désert j’engage une course contre la montre, plus je vais vite, plus je gagne du temps sur le vent, plus je gagne du temps sur le vent, plus je vais vite, plus je vais vite, plus les kilomètres tombent, plus les kilomètres tombent moins j’ai d’eau à charier, moins j’ai d’eau à charier, plus je vais vite, oué, c’est simple, suffisait d’y penser…

Mais le vent toujours gagne… Un premier puis un deuxième camion me jettent sur le bas coté, ni chute ni casse.  Je stoppe.

Je trouve un endroit bien pour bivouaquer, très éloigné de la route, je fais attention de ne pas être à l’ombre le matin. Je continue ma tactique de ne pas monter la tente pour gagner du temps…

Je suis non loin de ruines, là je pense que c’est un cimetière…

J’ai perdu mes sucettes… Nuit tranquille… Bisous tout le monde…

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5 réponses à J330 : desierto de Atacama, J5 : troisième attaque du vent…

  1. JANODOU dit :

    Pourquoi tu veux gagner du temps ? Pour repartir plus vite le matin avant que le vent ne se lève peut-être, ou pour une autre raison ?
    Bises à toi
    Enzo a raison, on pourrait te voir sur France2 !
    Re bises

    • Enzo dit :

      Elle veut gagner du temps pour que tu ne la rattrapes pas Jean-Luc 😮

    • Francoise dit :

      Je veux gagner du temps sur le vent parce que tant que tu n’as pas vu ce vent tu ne peux savoir, bien pire que dans le Sud Lipez et extrèmement dangereux, la preuve, je suis cassée… Et plus je mets de temps, plus j’ai besoin d’eau et le cercle infernal recommence
      Bisous

      • JANODOU dit :

        En moyenne, combien de litres d’eau tu emportes dans le Lipez ou dans l’Atacama ?

        • Francoise dit :

          Trop, mais ça me rassure, tout compris je prévois 3 litres par jour, et je prévois que je peux tomber malade, que des choses comme le vent peuvent m’arrêter. Pour me laver j’utilise trois cuillers à soupe pour la vaisselle deux cuillers à café, le reste sert à boire sous quelque forme que ce soit, dans la soupe semoule, dans un chocolat chaud. Toujours j’ai trop, j’ai environ deux à 3 litres de trop, mais vraiment ça me rassure, alors je continue comme ça. Qoique là je me suis dit que je devais diminuer, ici on me dit que la suite est plus facile, que j’aurais moins de vent et qu’il y a des posadas, mais je sais aussi que les renseignements donnés sont peu fiables… Et puis tu verras, tu improviseras sur place, Colombie, Venezuela aucun problème de ravitaillement, Equateur peu, Pérou pas, c’est après que ça se corse… Et en plus des calmants munis-toi d’un peu d’insouciance et de confiance en ton buen suerte… Ceci étant dit je pense que le risque majeur ce sont les autres, tu vois au Chili ils sont moins locos dans leur conduite et ce sont eux qui m’ont cassée, pour moi le plus grand danger il est là et tu en as fait l’amère expérience, souvent je pense à ton accident, aurait-il pu être évité ? Pense à ça, réfléchis et adapte ensuite ta conduite. Dis-toi bien que ici en AL en tant que cycliste tu es RIEN sur la route, remarque pour les piétons en Colombie c’est pire, reportage télé à l’appui… Enfin quand tu traverseras les salars tu peux en manger un peu, il y a du lithium, c’est bon pour l’humeur, allez un buen suerte à toi pour l’année 2012.
          Moi j’aurais pu éviter le dernier accident, ralentir plus, bien rester sur ma brema, avoir un rétro, l’oeil toujours dans le rétro, voir le camion, mettre pied à terre, idem pour les chiens, oué 10 ans pour rejoindre Ushuaïa… Sans compter que l’oeil dans le rétro
          tu vois pas l’obstacle devant toi et tu te tues… Un buen suerte, je te dis il y a que ça, ou rester dans son lit…

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