Lundi 19 mars 2012
Camping Lago Falkner-Villa Angostura
Kilométrage : 63 km
Vmoy : 9,2 km/h, Vmax : 47 km/h
Heures sur le vélo : 6h33’02″
Température 11° à 20°, temps couvert, froid, pluie
Dénivelée : positif : 689m, négatif : 987m, je redescends, c’est dingue…
Hier soir j’ai longuement hésité entre dormir dans la pièce commune, monter ma tente dans la dite pièce commune ou dormir au bord du lac… J’ai profité d’une accalmie pour planter ma tente à la nuit, la pluie a repris, ma tente mal montée a pris un peu la pluie, pire, le tapis de sol n’est plus étanche et les remontées d’eau ont pas mal mouillé mes affaires, ce n’est pas trop grave, les affaires d’hier ont séché dans la pièce commune.
Le camping au bord du lac est magnifique, il n’est pas surchargé : une famille, trois cyclotouristes et un cyclotouriste blessé au genou qui continue moitié marchand, moitié bus…
Hier soir je me suis un peu perdue en revenant des sanitaires où une douche chaude a été très appréciée…
Je pars la première (incroyable…) mais le jour se lève de plus en plus tard et le matin ça caille…
Joël ushuaiste (habitant d’Ushuaïa) me doublera en chemin, avant ma crevaison, je le croyais à Bariloche, je le retrouverai le lendemain à Villa Angostura.
Robin me rejoint tandis que je suis en train de changer ma chambre à air…
Je suis à nouveau dans du très, très beau…
Lacs et forêts vont pendant plusieurs jours s’enchaîner dans une route où la circulation est de plus en plus rare…
Quand même il ne faut pas trop rêver et payer le prix de cette beauté : la piste…
Parfois une touche d’ocre rappelle que l’automne n’est pas loin…
Parfois aussi des travaux obligent à emprunter des morceaux de piste pas trop sympas…
Mais dans l’ensemble la piste est roulable…
Les nuages bien sûr vont nous jouer une belle symphonie…
Et le pont, il est cassé…
Là c’est un tout petit rio
Moi j’adore cette ambiance de forêt un peu inquiétante…
Et ti vélo il crie : pas la douche, pas la douche…
Comme d’hab ça monte
Et voici qui ? Robin des bois…
Et là ? Un lac…
Un autre, ou le même, peu importe…
Dont la couleur change en fonction de l’orientation du regard…
Et un pont cassé…
Un lac n’est jamais loin
Et il y en a un qui est toujours dans mon champ de vision
Alors on va à droite ou à gauche ?
Peu importe il n’y a que des lacs…
Bisous tout le monde
Coucou Françoise,
Entre Robin et le Bracelet Power Balance, quel est le meilleur booster ?
Profite au maximum de la nature sauvage que tu vas traverser . C’est bien dans ce coin du monde que la densité humaine est la plus faible.
La semaine dernière, nous avons passé une très agréable semaine avec Brigitte revenue au pays.
Bisous.
Robin c’est une bombe à énergie positive, mais pas que…
Quand je serai de retour je pense que mon bavardage va quelque temps vous importuner à l’atelier, je le réserverai à nos soirées, bisous à tous les artistes
Magnifique tous ces lacs embrumés, et ces nuages bas qui ont l’air de flotter sur l’eau. Ces paysages épurés me font vraiment penser aux paysages japonais si poétiques. ( Je n’ai jamais mis les pieds au Japon ) Mais je pense que tu comprendras ce que je veux dire.
Robin il a de bien jolies boucles blondes. On dirait un ange.
Continue de nous divertir, de nous charmer, et de pousser sur les pédales !
Besos
Oui je comprends ce que tu veux dire…
Quand à Robin, d’abord les anges n’existent pas, c’est le vent qui me l’a dit…
Et si Robin était un ange je pense que je n’aurai pas fait un bout de chemin avec lui…
Un secret : rien que pour toi ce que je fais, ce que j’écris a un sens…
Bisous à toi
Toi l’automne qui s’annonce, nous le printemps et la nature qui se
reveille de notre hiver pas trop rude.
Bientôt le jardin à recommencer;
Voilà où nous en sommes. Bisous.
Si j’ai bien compris tu vis à l’envers… Bisous à toi
Coucou Françoise, j’ai pris un peu de temps pour lire ton dernier article et m’apercevoir que tu avances bien. J’approche de San Christobal que je devrais atteindre demain. Je me repose à El Cobre, jolie petite ville.
Besos, muchos besos
Je vois bien Barquisimeto, après je situe mal, je me rappelle avoir pris la route qui mène au colodo del Condor, le plus haut col asphalté du Vénézuela, ne le zappe pas celui-là… J’y avais pris une tempête de neige… Besoss