Dimanche 8 avril 2012
La Junta – Puerto Puyuhaupi
Kilométrage : 45,16 km sur piste
Vmoy : 8,1 km/h, Vmax : 30,4 km/h
Heures sur le vélo : 5h22’47″
Température 8° à 10°, temps couvert froid (pour moi), ni pluie, ni vent
Dénivelée positif : 470m, dénivelée négatif : 619m
Oui, aujourd’hui ce fut la symphonie en Patagonie…
La piste donne le ton, dans l’ensemble elle n’est pas mauvaise, va monter un peu et descendre les 20 premiers kilomètres puis monter beaucoup et descendre les 25 kilomètres suivants…
La cyclo se laissera portée dans ce concert venu d’ailleurs où curieusement les instruments à vent seront absents…
L’eau sous toutes ses formes donne le la
Ourlant de mousse les clôtures et tamisant les sons…
S’échappant en cascades crécellantes…
S’étalant en flaques résonnantes…
Paressant dans un rio en sempiternel refrain…
Se grimant en nuages pour de concert nous ravir…
Surgissant d’on ne sait où, miroir de nos pensées…
Engendrant mille ponts…
Ou se nichant sans faste…
Parfois furieuse dans le torrent telle mille tambours à l’unisson
Espérant se cacher en timide bémol
Ou crochetant sans vergogne la montagne
L’eau parfois fatiguée se repausera en lac
Crecendo ira de sa force nourrir feuilles et fougères
Pianissimo engendrera champignons délétères
Violon sans plainte jamais elle ne disparaitra…
Les vaches dans le pré
Parfois prennent la clef des champs
Les nuages encorent présents, grelots de brume débusqués
On l’espère vont faire leur petit do do
Magie du temps qui change la pluie n’imprimera pas sa cadence et l’arbre ne connaitra pas la scie
La neige blanche impose silence
En noble chef d’orchestre, une rencontre réunira tous les instruments pour de leur yeux qui s’éteignent éclabousser de lumière l’ombre de la terre… Le soleil jaloux, sortira de sa léthargie, oh juste une seconde, espérant de musique nimber parfois le monde…
Les instruments à vent curieusement se taisent…
Les oiseaux chanteront leur mélodie pour oublier triste banlieue…
Et si le rouge se fait présent ce n’est que pour masquer une noire…
Et si la fumée accroche le ciel, ce n’est que pour chanter tous en choeur…
Crescendo ira la musique, en percussions dans la nuit…
De cette symphonie nulle cacophonie, le frein arrière défaillant ne fera chuter la cyclo, les crevaisons seront absentes, le porte-bagage se tiendra coi, le vrombissement des voitures sera absent, seule petite fausse note, que bien sûr Milène entendra : le vol du casque avec retro intégré qui ne trouble la cyclo qui aujourd’hui encore planait, ennivrée de cette musique…
Voila, c’était Symphonie en Patagonie, bisous à tous, estaba la Musica de la Patagonia, besos a todos
gavée de nature tranquille la françoise
La Françoise là elle est un peu en difficulté, tet une indigestion…
Ky-ky Babouchka. Bon Féte de Paque.On pense souvent à toi, meme si on écrit pas. Pas beaucoup de temps et beaucoup de choses à lire. Cette été je compte à relire tout ce que tu a écrit.Mes admitations !!! Natalia et Valentin
Bisous à vous, je pense à vous tout le temps, vous êtes là dans mon coeur avec moi et Valentin mon petit prince russe aimerait cette Patagonie, ses forêts, ses rios et ses lacs, sûr qu’il apprendrait à pêcher à la mouche, bisous à tous les deux
ouais ouais on en reparlera du casque.
SYMPHONIE jolie .
Bisous.
Je te jure que je n’y suis pour rien… J’ai perdu mon bonnet, là c’est grave, la preuve j’ai une angine… Bisous
Ca a pas l’air si mal la Carratera Austral! On quitte Bariloche pour le Chili, par l’Ile de Chiloe. Bon courage Francoise, on pense a toi!
C’est super bien la carretera Austral, des fois un peu humide… Bisous à vous, je pense à vous aussi
bonsoir Françoise
Tu as raison le paso de agua negra est superbe et j’ai vu les endroits de tes bivouac même si j’en fait des différents.
J’ai vu que tu as rencontré Katarina et Yves avec qui j’ai passé quelques jours à Ushuaia.
Dans tes photos, je me revois sur la carretera et j’adore tes commentaires toujours plein d’optimisme
Amicalement
François
Ce paso Agua Negra je le recommande à tous, trop, trop génial… Figure-toi que Yves est un ami de Jean-Luc, il n’y a que nous qui ne nous sommes pas rencontrés… Une autre fois sûrement, courage à toi y besos y suerte
Bravo pour l’exercice de style. On sent que tu t’es bien amusée à l’écrire ce mail.
Une cyclo- poète, ça ne doit pas se rencontrer tous les jours sur les routes.
Allez, courage ! Le but du voyage n’est plus si loin , juste une petite poignée de mois… ???
Bon, bin quand on aime on ne compte plus… Je courrais pour ne pas rater le dernier bateau, loupé, je cours pour arriver avant la neige, là j’ai du bol, elle est déjà tombée, avec un peu de chance elle sera fondue quand j’arriverai… En fait c’est en pédalant que j’ai écrit l’article dans ma tête, et ce jour-là je planais… Bisous à toi
Après quelques jours d’absence je te retrouve en pleine symphonie Patagonienne ! Tu sembles en pleine forme, d’humeur joyeuse ! Que du beau ! malgré l’humidité, et quelques pistes difficiles, mais de beaux bivouacs avec les vaches, des maisons d’hôtes chaleureuses, et toujours de belles rencontres. A Paris pour Pâques c’était froid et pluie. Mais ma famille était là pour fêter un anniversaire ! des moments heureux.
Je reprends le traçé sur Google, merci pour les panneaux. Tu approches du but. Ne va pas trop vite, pour profiter de cette Patagonie magique, que nous partageons avec toi
Je t’envoie mille besos Abuela souriante.
Merci Monica, toujours tes messages me vont droit au coeur… Je ne suis pas en forme, mais maintenant je sais pourquoi, le mal de gorge se déclare, il me faut juste un peu de patience, bisous à toi