Lundi 16 avril 2012
Ferme immonde sur le bord de la route – Coyhaique
Kilométrage : 37,12 km
Vmoy : 9,2km/h, Vmax : 33,7 km/h
Heures sur le vélo : 4h00’15″
Température 7° à 15°, nuages et éclaircies
Dénivelée positif : 430m, négatif : 320m
Déjà j’ai oublié… Juste je sais que je suis en difficulté…
Mes seules notes : un vrai col, le froid, je mange vite fait à l’abri du vent et me refroidis à la vitesse grand V…
Je quitte la ferme immonde et le lit dans lequel je n’ai pu dormir, il y avait un matelas debout je l’ai mis par terre, ce qui n’a pas empêché une bête de me venir me rendre visite…
En revanche la vue de la ferme est géniale
Le bazar dehors ne me gène pas
Mais quand le jeune à moitié débile (beaucoup de consanguinité par ici) ne m’aide pas dans mon poussage-torture pour remonter le chemin et s’y prend à 3 fois lui avec la grosse voiture, là ça me gène… Quand j’ai des salamalecs jusqu’à ce que je paie (grassement) puis plus rien, là ça me gène… Et la crasse sordide alors que l’on peut faire autrement, là ça me gène… Le vélo lui reste impassible…
Le dindon aussi…
Les nuages aussi…
Oui, parce que les nuages ils se promènent tranquilos…
La neige saupoudre les sommets
Les vaches paissent
La montagne est montagne
L’eau cascade
Sous l’œil bienveillant de la vierge
Et voici un vrai restaurant touristique, le premier depuis que je suis en Patagonie chilienne, quel contraste avec la Patagonie argentine…
Et que fait l’arbre jaune là-bas tout seul ?
Eux pèchent, je vous rappelle que nous sommes dimanche…
Comme vous allez je l’espère m’encourager pour m’aider à surmonter les difficultés auxquelles je suis confrontée je vous offre la carte postale du jour…
Les curiosités de la nature ne m’empêchent pas de monter bravement mon col…
Et de franchir dignement les sections pavées…
Et ça monte…
Tandis que j’écris quelques jours plus tard j’apprécie mes mitaines vertes, ce jour-là je n’apprécie même pas le vent favorable, quand il est froid le vent je préfére m’en passer…
Allez, on appuie sur les pédales…
Question récurrente : n’y-a-t-il pas un géologue parmi vous ?
Allez on monte…Puis on redescend, sauf que ça remonte, alors reproblème de chaud-froid, allez il ne me reste que quelques milliers de kilomètres…
Et tandis que j’écris la tempête continue de souffler, ouf je ne suis pas encore sous la neige…
L’automne lui est bien là…
Et volent volent les feuilles à l’entrée de Coyhaique, comme mes bisous vers vous…
ET en plus tu vous envoie des bisous avec les feuilles mortes
Tu es chouette, je vais continuer tes récits car j’ai raté quelques
épisodes.
A Plus pour d’autres encouragements.