24, 25, 26 mai 2012
Beaucoup de retard, mille excuses, mais ici le temps est différent…
Merci aux quatre français cyclotouristes présents à El Calafate venus me soutenir…
Et si Jean-Marc se repose…
C’est que le démontage du vélo lui a demandé beaucoup de travail…
Les filles vont lentement mais sûrement…
Décollage d’El Calafate sans problème…
Un dernier hommage m’est rendu par le commandant de bord et l’ensemble des passagers de l’avion, merci l’Argentine, merci l’Amérique Latine, et voilà qu’encore je pleure…
Trois heures d’attente pour avoir une navette qui relie les deux aéroports de Buenos Aires, cela me permet de faire connaissance avec une habitante d’Ushuaïa, j’apprends beaucoup… Là-bas quelques fêlés comme moi font du vélo en hiver… Ils ont des pneus spéciaux, plus larges, en silicone peut-être… Là-bas le danger ce n’est pas la neige, mais le verglas, chaque nuit il revient, inlassablement… Et puis en ce moment c’est là-bas que la lumière est la plus belle…
Je dénoue un conflit entre elle et un chilien, ce qui me vaudra le qualificatif « d’ambassadatrice de la paix entre le Chili et l’Argentine »… Attention, je vais encore pleurer…
Arrivée à l’aéroport international de Buenos Aires, tandis qu’une amie d’un soir et moi buvons un coup dans une zone wifi, un incendie se déclare, en deux minutes l’aéroport est envahi par une épaisse fumée noire, je tousse, on ne voit plus rien, un vent de panique envahit l’aéroport, on évacue, on évacue, j’ai peur, un attentat ? Non, ici ça n’existe pas, un homme de la sécurité m’aide moi et mon vélo à descendre l’escalier et rejoindre la sortie…
La nuit dehors sera longue mais souriante…
Voyage sans histoire, juste je confonds le numéro de la porte et ma place… Une course-poursuite me permet d’attraper mon avion au vol… Escale à Londres, une rencontre intéressante avec un philosophe connu, que je ne connais pas… Et puis Lyon, un comité d’accueil jeune et souriant…
Et, surprise.. Surprise… Quelques phoques échappés d’Ushuaïa…
Le plus dur est devant moi, je ne le sais pas… Bisous tout le monde
Ce qui est merveilleux avec toi c’est que quoi qu’il arrive tu as toujours le sourire. ! Il faut dire que cela doit faciliter grandement ton approche avec les autres.
Moi je pourrai dire » Sœur Sourire « , il y a déjà » Sœur Courage « , à quand le prochain qualificatif ?
C’est l’emballage du vélo que l’on aperçoit dans une housse verte ? c’est énorme.
Allez, Salut championne !
Besos
Bisous de la soeur sourire championne…
Je découvre ton article alors que je suis toujours à Ushuaia avant de rejoindre Buenos Aires puis Paris.
On reste en contact Hermana de courage.
Hasta pronto Hermana y muchos besos
Hola mi hermano, creo que vamos a vernos pronto…
Besossssssssssssssss
Enfin le temps et le confort de l’adsl ici en région parisienne qui me permettent de lire et visionner sur la carte la fin de ton odyssée! Jusqu’au bout celà aura été stressant et tu as cette heureuse qualité de faire face en trouvant partout des visages et des rapports aimables. Bravo en core. Juste te dire que j’ai été heureux de te revoir même pas les traits tirés par une telle aventure. A plus au printemps à Die ou encore cet hiver à Vallouise peut-être. Je t’embrasse
Coucou les jeunes
Merci encore de me suivre.
Je repars je ne sais quand et je ne sais où… J’attends mon nouveau vélo qui devait être prêt fin octobre et qui ne sera prêt que début décembre… Si ça continue je vais me repayer un deuxième hiver austral…. NONNNNNNNNNNN
Bisous
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