Lundi 4 mars 2013
Quelque part sur la road 5 entre Rangitaki et Tarawera – Titiokura summit
51km et des milliards de mètres de dénivelée positif
Oui, me voilà enfin star…
Ce matin j’ai un peu parlé avec mes hôtes, avant qu’ils n’aillent travailler, lui dans son exploitation agricole (des vaches), elle au Collège, leur fille étudiante dans le management et l’économie agricole. Elle a déjà été au Canada et va bientôt aller en France. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’ici les paysans ne sont pas des paysans au sens où on l’entend chez nous… Grandes exploitations, tout est motorisé, pensé étudié, et les fermes sont nickel de chez nickel…
Donc, donc, donc, le fils de mon hôte est à la fois un grand sportif et journaliste sportif… L’occasion est trop belle, le père fait des photos, le fils (que je n’ai pas vu) brodera autant qu’il le veut sur mon personnage et je fais faire la une du journal…
Enfin ceci est bien beau, mais il faut quand même que je pédale…
Et aujourd’hui grande étape de montagne, deux très fortes montées, quand même je peine…
Le paysage est magnifique, la route peu fréquentée mais toujours dangereuse vu le peu d’espace vital laissé entre les camions et moi…
Parfois du spectaculaire…
Les cotes à la chilienne abondent…
Le main temps couvert et frais, l’après-midi beau et chaud…
Ici aussi la montagne parfois tombe…
Quatre cyclistes vont me doubler. Comme en Colombie ils sont protégés : une voiture devant, une moto suiveuse tous feux clignotants et enfin un espèce de petit camion avec une immense pancarte fluo « attention cyclistes devant ». Et moi, rien ni personne pour me protéger, je risque ma vie à chaque minute…
Ah oui, j’oubliais ce matin un peu de pluie avant que je ne parte, puis toute la matinée vent fort FAVORABLE, bien sauf que j’ai peur à chaque dépassement…
Quand même excellente journée, et c’est beau…
Très beau et très sauvage, heureusement que j’ai pris à manger pour trois jours…
Parce que les fermes sont rares de chez rares, deux ou trois…
Il faut dire que la montagne est très escarpée, recouverte de végétation très dense.
Là c’aurait été chouette pour planter ma tente ou pédaler, mais portail et clôtures infranchissables…
En fin d’après-midi je plante ma tente au sommet du Titiokura, il me faut faire un peu d’escalade pour me planquer derrière un rocher doublé d’une barrière et triplé d’un tronc.
Le vélo restera derrière bien verrouillé.
Il va pleuvoir toute la nuit, mon ordinateur me laissera voir jusqu’au bout un super film, merci Cyril
Bisous tout le monde
Les chiffres :
Départ 9 heures, arrivée vers 17 heures
50,74 kù
Vmoy : 10,5 km/h
Vmax : 49,4 km/h
Temps sur le vélo : 4h48’51 »
J’ai sur mon casque une petite lampe clignotante bien visible. Peut être que pour tes camions ça marcherait ce système ?
Docteur je suis en train de prendre le cyclo virus ! aieaieaie
Ce matin j’ai tout mis lampe devant, lampe clignotante rouge derrière, brassard fluo aux jambes, rien n’y fait…
Quand au virus cyclo, on n’en guérit jamais… Courage, courage pour affronter cette terrible maladie…
Ouh la la oui, on voit bien que tu n’as pas beaucoup d’espace pour toi et ton vélo lors des dépassements. En plus, il y a l’air d’avoir pas mal de virages, donc niveau visibilité cela ne doit pas être top top… En tout cas, jolis paysages. A +
Aucun espace, il ne faut pas que j’ai trop peur, sinon mes poils en se hérissant vont toucher le camion… Sinon c’est beau et aujourd’hui le grand bleu est revenu. Bisous