J’avance, j’avance, le compte à rebours est commencé, là fais provision de petits cailloux verts fluo destinés plus particulièrement à Jean-Luc.
Demain vais à Lyon échanger ma tente contre une autoportante, merci Pierre de tes conseils, ne gagne pas en poids mais gagnerai en facilité de montage… Surtout si profusion de cailloux…
Me reste des milliards de choses à faire, peu de temps, ne pas sacrifier l’entraînement (obligatoire pour moi)…
Revenons à nos moutons…
Parce que
Ce matin j’ai vu des moutons près d’un lac vaseux
Ils broutaient
L’herbe était verte
Verte comme l’herbe
Alors pourquoi Mout le mouton ?
Parce que
Ces moutons n’avaient pas d’étincelles dans les yeux
Ils broutaient
L’herbe était verte
Verte comme l’herbe
Alors pourquoi Mout le mouton ?
Parce que
Ces moutons ne se grimaient pas en clown malheureux
Ils broutaient
L’herbe était verte
Verte comme l’herbe
Alors pourquoi Mout le mouton ?
Parce que
Ces moutons ne fredonnaient pas de chant mélodieux
Ils broutaient
L’herbe était verte
Verte comme l’herbe
Alors pourquoi Mout le mouton ?
Parce que
Ces moutons ne tentaient pas de sauter deux par deux
Ils broutaient
L’herbe était verte
Verte comme l’herbe
Alors pourquoi Mout le mouton ?
Parce que
Ces moutons n’avaient pas de ruban dans les cheveux
Ils broutaient
L’herbe était verte
Verte comme l’herbe
Alors pourquoi Mout le mouton ?Parce que
Ces moutons n’avaient même pas conscience de Dieu
Ils broutaient
L’herbe était verte
Verte comme l’herbe
Alors pourquoi Mout le mouton ?
Parce que
Ces moutons n’envoyaient pas de balle dans les cieux
Ils broutaient
L’herbe était verte
Verte comme l’herbe
Alors pourquoi Mout le mouton ?
Parce que
Ces moutons ne craignaient pas de la vie les enjeux
Ils broutaient
L’herbe était verte
Verte comme l’herbe
Alors pourquoi Mout le mouton ?
Parce que
Ces moutons n’égayaient jamais nos tristes banlieues
Ils broutaient
L’herbe était verte
Verte comme l’herbe
Alors pourquoi Mout le mouton ?
Parce que
En fait je disais que j’étais en train de terminer de préparer mon matériel et notamment les petits cailloux verts fluo que je vais semer derrière moi : les voici
En petit tas bien ordonné, à droite…
Se souvenant du vent…
Le vert là, l’est trop gros, le prends pas…
Sont pires que la neige ces cailloux verts fluo, s’infiltrent partout…
Les cailloux ce n’est pas toujours drôles… Même blancs…
Noir et Blanc
Deux tas de cailloux
Une maigre poule
Qui valent pas un clou
Tel est mon trésor
Mes cailloux sont blancs
Comm’ mon lait tari
Par manque de riz
Malgré mes efforts
Et ma poule est noire
Comme mon regard
Dépourvu d’espoir
Cruel est mon sort
Ne peux rester sur cette note triste, Brigitte oh toi mon amie de toujours tu ne vas pas être contente… Vais chercher de la joie…
Rien à voir avec les cailloux, juste un regard…
Complices regards
Complices et hagards
Du pinceau échappés
Du cahot extirpés
En arceaux estompés
Esquisse du hasard
De l’instant éclairé
Du talent désiré
Du présent retiré
Délices en miroir
Festival enchanté
De spirales piratés
Sur la toile reflétés
Caprices sans victoire
De liens pavoisés
De destins irisés
De leurs mains embrasés
Ne sont que regards
Regards du hasard
Regards nus sans fards
Regards de nulle part…
Les amis vous me regardez, je vous regarde… Bisous complices et caillouteux !!!!!!!!!!!!!!!!!!
J’y ai trouvé beaucoup d’émotion dans tes lignes. Pars vers tes rêves et sème tes cailloux comme pour laisser un peu de toi sur les chemins incas. Je sais qu’ils m’attendront pour me guider jusqu’au « fin del mundo ».
A bientôt de t’entendre
Jean-Luc