J417 : inondations au Chili, du Nord au Sud…

Lundi 12 mars 2012

Freire-Villarica

Kilométrage :  28,81km (ma stratégie d’étape a réussi…)
Vmoy :  13,7km/h, Vmax :  38,9km/h
Heures sur le vélo : 2h06’01″
Température 14° à 22°, pluie
Dénivelée : positif : 43m, négatif : 80m

Oui, Punta Arenas est inondé, le rio est sorti de son lit, c’est une véritable catastrophe, mais aussi Arica, la ville au nord du Chili, une des villes les plus arides du monde, là où commence le désert d’Atacama, Arica est sous les eaux… Moi je subis la pluie mais ça va…

Hier soir j’ai eu droit à la soirée « onces », le quatre heure de chez nous qui se prend plutôt à 21 heures et qui remplace le repas du soir…

La famille est sympa mais fatiguante, quand il en sort un, il en rentre deux, ce n’est pas moi qui le dis mais eux… Discussion sur l’histoire du Chili, la politique, le président ? Il n’y en a plus, le tremblement de terre l’a avalé… Le tremblement de terre est encore très présent, partout, et aussi les « mapuche », l’équivalent des quetchuas dans les autres pays, une espèce de haine-amour envers eux, ils les détestent et pourtant en sont issus, dans cette famille ils sont très « typés »….

Evidemment au moment de partir la carapace tombe, pour cela il a suffi que je photographie une fleur…

Alors j’ai droit à une visite guidée du jardin, là ce sont des arbres originaires d’ici, là, là, et encore là, évidemment je ne retiens rien mais ce n’est pas grave, je déguste une espèce de noisette, là les hortensias…

J’admire leur petit rio personnel…

Là c’est où j’ai dormi, bien mais draps sales et moustiques et mouches et taons…

Normal, on est à la campagne, derrière les vaches la ruta 5 qui a encore tué l’autre jour… Les murs anti-bruit ? Que pour les mapuche…

En fait dans la propriété huit maisons, plus une en construction

Je suis toujours accompagnée lors de mes déplacements car un des chiens a déjà mordu quelqu’un…

C’est tard (10h30) et sous un ciel bas et gris que je pars, un arrêt pour faire provision d’eau et de coca, j’ai deux sandwichs délicieux ( steak haché avocat) préparés par la maîtresse de maison.

Et voilà j’y suis sur la route internationale, direction un autre paso, l’Argentine…

Je ne vous parle jamais des oiseaux car je ne sais les photographier, et pourtant ils sont très présents, leurs chants me sont inconnus… Là je ne sais ce que c’est…

Le rio prend ses aises…

Parfois de riches propriétés font concurrence aux jolies maisons…

Certains s’amusent à tondre joliment autour de l’arbre…

Ici encore des champs de blé, mais surtout des pâturages où les vaches nous jouent une symphonie colorée…

Dans la matinée deux timides rayons de soleil vont me permettre d’enlever une polaire l’espace de dix minutes… Mais, voilà mes premières neiges…

La route est excellente, la brema étroite mais excellente aussi, je roule bien, les montées et descentes ne sont pas fortes, tout va bien, comme les autres jours je décide pique-niquer à 20 km de l’arrivée, c’est alors qu’il se met à repleuvoir, le premier abri-bus est au bas d’une montée, le suivant à son sommet, et là il se met à pleuvoir très fort, ça se calmera quand je repartirai, puis ça reprendra et se calmera de nouveau…

Là Monica, ne cherche pas le nom du rio, c’est un champ inondé…

La région est très touristique, les vacances sont finies, la circulation est acceptable malgré un bus et deux camions qui vont essayer de me tuer…

Les cabanas ne manquent pas de charme..

Je suis à 3 km de Villarica, j’ai bien pédalé, sans traîner ni trop forcer pour me ménager, j’ai résisté à mes chauds et froids, le paso se rapproche… Coupage de net par la maîtresse de maison, je reperds tout… J’apprends la patience…

Je suis contente, la route est un peu cabossée, plac, plac, plac, plac, nonnnnnnnnn, siiiiiiiiiii, crevaison à l’arrière… Une entrée de terrain de cabanas pas loin, je m’installe, admirez l’ordre….

J’arrive à Villarica, son lac…

Sans même prendre le temps de me doucher je file chercher un réparateur de vélos, devant son ait dubitatif sur mon problème de vitesse qui saute, laisse tomber, ça vaut mieux…
Même air dubitatif devant mon câble de frein arrière effiloché, laisse tomber…

Et pour la chambre à air je préfère vérifier que ma pompe est adaptée, quand je reviendrai il a fermé boutique… Je fais le sitting de chez lui, au moins pour récupérer MA chambre à air, il m’envoie un enfant puis un autre, puis sa femme, mais monsieur prend son onces, je n’ai qu’à repasser demain pour récupérer ma chambre à air, des envies de meurtre…

Bisous tout le monde

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2 réponses à J417 : inondations au Chili, du Nord au Sud…

  1. Monica dit :

    Ce gouter de 21 heures est très animé. La conversation semble animée. Intéressant ce que tu nous dis a propos de leur relation avec les Mapuches.
    J’adore toutes ces cabanas style  » petite maison dans la prairie  »
    Profite de chaque instant qui s’offre à toi.
    Besos à toi

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