Le 14 août 2016
Hôtel à Giurgiu – Hôtel à Oltenita : 79 km
C’est avec émotion que je franchis ce cap des 6000 km… J’ai tellement besoin de me prouver que même si je ne suis plus cotée à l’argus je ne suis pas encore bonne pour la casse…
Je découvre deux visages de la Roumanie : celle qui habite à la campagne et qui est pauvre, celle qui est riche et qui va passer ses dimanche à la campagne…
Les framboises sont délicieuses, les mûres un peu sûres
La campagne des citadins est quelque peu édulcorée…
La Roumanie ne ressemble en rien à la Bulgarie. Elle est beaucoup plus riche. Elle ne donne pas cette impression de pays délabré. La ville de Giurgiu est plutôt moderne.
Les villages sont plus gais même si ils sont encore très pauvres. Les gens sont très accueillants, bien que parfois le hello est suivi d’un « monney »…
Il y a beaucoup de jolies églises
Celle-ci s’est perdue dans les champs…
La route de ce jour est vallonnée, des collines à monter puis des montagnes russes. J’ai même eu un passage à 10%, non photographié par crainte de ne pas repartir…
Parfois j’aperçois le Danube avec derrière les collines bulgares.
Cultures et forêts se succèdent. Ce n’est pas spectaculaire mais c’est reposant.
Sauf qu’au rythme où je vais je vais finir par mourir… Ce matin je toussais, je me sentais fiévreuse et malgré les 33° je grelottais. Cet après-midi j’avais mal partout, cela ne m’empêche pas de m’empiffrer !
Il faut que j’arrête ces journées de dingue, même si ici on a le droit de mourir à toute heure…
Il faut que j’arrête de courir d’hôtel en hôtel… Il faut que je reprenne confiance en étant un peu plus prudente. Je vais de nouveau bivouaquer en demandant d’abord à la population si je peux me mettre chez eux et si refus je recommence à aller dans les champs…
Les chiffres :
Kilométrage : 79, 39 km
Dénivelée positive : 336 m
Temps sur le vélo : 6h 18′ 53’´
Conditions météorologiques : grand beau temps, vent frais le matin nécessitant le port d’une polaire.
Bisous mes suiveurs.
