J101-J102 : Otavalo

Lundi 2 mai et mercredi 3 mai 2011

Bonjour à tous

Théoriquement deux jours de repos…

Pratiquement :

  • La lessive

Admirez le ciel bleu (tôt le matin…

  • Entretien du vélo
    Alors là c’est la cata de la cata, j’ai trouvé l’origine du gros bruit, ce sont mes sacoches avant, je les ai réglées différemment. Restait le petit bruit de la chaîne qui touche le dérive chaîne. Dans mes périgrinations dans Otavalo (faut bien que je visite…) je vois un magasin de vélo, je demande conseil, j’amène mon vélo, horreur il ouvre la chaîne, enlève trois maillons, puis dérègle dérailleur, puis les vitesses ne passent plus, il a du mal à remettre tout en place, ça ne va toujours pas, il tord mon protège chaîne, et ma chaîne est tendue à mort, je ne lui dis que ce n’est pas possible, que tout va casser, il remet un maillon, redérègle tout, difficilement remonte le tout, horreur au lieu d’un petit bruit j’ai un gros bruit, réintervention chirurgicale à coeur ouvert, re-essai (heureusement que je ne suis plus en Colombie, sauf que là-bas ils savent réparer les vélos) parce que la rue dans un sens et puis à contre-sens des centaines de fois, là-bas je serais morte. Puis il met de la graisse et le petit bruit a cessé, je suis tout sauf tranquille. A Quito je vais chercher la Casa de Ciclista et y faire un saut en espérant que quelqu’un de compétent puisse regarder mon vélo.

 Moi je voulais un vélo comme ça :

  • A Otavalo j’ai beaucoup écrit le matin sur la terrasse au soleil, c’était sympa…
  • Le  Catatacachi me narguait avec son sommet enneigé…

Ici les gens le contemplent…

  • Dans la rue les femmes vendent leur production, j’ai acheté avocat, citron, tomate, banane, un fruit que je sais pas ce que c’est, tout est bon

  • Bien sûr je suis allé au marché artisanal, plaza del Poncho, bof, un peu déçue, même chose qu’au Pérou, en plus je suis passé dans des boutiques où ils vendent les objets en gros, j’ai quand même acheté deux poupées à mettre au doigt, mais j’ai vu de grands sacs avec plein de poupées toutes identiques, je crains qu’elles soient faites à la machine en Chine (comme les tenues de danse orientale que j’ai achetées à Marrakech, mais bon, ça fait partie du folklore… C’est drôle une ville touristique sans touriste… Ce n’est pas la saison, reste que je me sens bien dans cette petite ville, tout est calme… Des fois je me demande si je ne suis pas devenue sourde ou si ils ont des moteurs électriques, que de différence avec la Colombie et le Venezuela… Le calme me fait beaucoup de bien…
  • En revanche comme en Colombie, la religion est intimement mêlée à tout, et pour la remise de coupe d’un match de foot de gamins de moins de dix ans le Christ est là… (Christ je t’ai dit de me lâcher un peu…)

  • L’église illuminée est belle…

Et mes copains toujours présents, mais que l’après-midi…

Et ils s’amusent à faire du beau…

Si je n’étais pas en vélo j’aurai craqué pour ces bonnets…

Ah oui aussi je me suis occupé de mon téléphone :

080157439

Et aussi de faire provision de dollars, ouf ma carte n’est pas bloquée à vie… La banque qui délivre le plus est el banco Pinchincha

Et puis surtout je me suis organisée un truc, oué je vais aller quelques jours dans une communauté indigène qui pratique l’écotourisme :
Alors pour ça il faut que je régresse, je vais revenir sur mes pas (mais en bus puis taxi, je laisse vélo et une partie de mes affaires ici) je retourne à Ibarra (que j’ai fui…) de là prends un taxi pour La Esperanza.
Voici l’adresse où je vais si des fois vous lancez un avis de recherche (attendez bien une semaine quand même) :
Avenida Atahualpa, direccion La Esperanza, tout droit jusque San Clemente, sur la place de l’église pancarte en bois « Pukya Pamba », la maison de Manuel Guatemal. Donc je laisse ici vélo, ordinateur, oui, oui, je prends mon sac à dos, papier et crayon,mes vêtements chauds, mes chaussures de rando, mes bâtons, quelques vivres de course, coca, catogate (pour la survie)… Tet je vais me faire Quetchua…

J’ai eu des nouvelles de la famille cyclo, ils sont à Quito et vont faire un peu de tourisme avec quelqu’un de leur famille qui les a rejoints, ils m’ont dit que l’on pouvait sans problème planter sa tente chez les pompiers (renseignement pour sieur Janodou).

Bisous tout le monde et silence radio plusieurs jours, tant que je suis chez les Quetchuas, oué j’y vais pour être tranquille, donc pas d’inquiétude…

Ce contenu a été publié dans Equateur, avec comme mot(s)-clé(s) . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

8 réponses à J101-J102 : Otavalo

  1. Merci pour ce 2e caillou fluo de la journée et je tél. aux pompiers tout de suite pour réserver là-bas aussi. J’espère qu’ils auront de l’eau à me fournir pour cuire les nouilles le soir de mon arrivée !!!
    Cette balade hors vélo devrait de revigorer je pense.
    A bientôt de lire tes péripéties chez les « Quéchuas »
    Besos

  2. brigitte jotté de la touche dit :

    oh la la!! le ciel est aussi bleu qu’en bretagne ( avril estival 25 à 26°) on se baigne tous ? tous les jours l’eau était entre 12 et 14 !!!mais c’est tonique et rafraichissant !!
    kénavo bonne suite

  3. Beau blog, du tres pertinent travaille. Je vous souhaite positivement bonne chance pour la suite et vie au blog=). Continuez sur la meme voie. lame bois

  4. Admirable blog, du tres bénéfique travaille. Je vous souhaite positivement bonne chance pour la continuité et longue vie au blog=). Continuez comme ça. terrasse bois

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *