J208 : les extraterrestres ont débarqué sur l’altiplano…

Mardi 16 août 2011

Bivouac hameau de 4 maisons (Harapampa) à 4380 mètres – Carahuamayo

Distance parcourue : 49,88 km
Vmoy : 11,2 km/h Vmax : 51 km/h
Température : minima : 7°, maxima : 24°
Dénivelée positif : 325 m
Dénivelée négatif : 363 m
Heures sur le vélo : 4H25’19 »
Départ : vers 10 heures
Arrivée : vers 16 ou 17 heures

Résumé de la journée

  • Conditions météorologiques : couvert en début de matinée, puis soleil, vent, froid
  • Objectif : avancer, trouver un endroit où dormir
  • Etat de santé : meilleur
  • Particularités de la journée : passage d’un col à 4900 mètres, atteinte d’un haut altiplano et ce n’est pas un pléonasme car il est vraiment très haut

Bonjour, je me présente, je m’appelle François de la Béoux, je suis journaliste indépendant, j’ai appris de source sûre que les extraterrestres avaient envahis un altiplano au Pérou. J’ai sauté dans le premier avion et voilà ce que j’ai vu :

Une créature revêtue d’une combinaison verte, le visage entièrement masqué (peut-être voulait-elle se fondre dans la population péruanienne de l’altiplano qui dés 16 heures se cache le bas du visage…)

La créature parle au vigognes qui viennent la réveiller au lever du jour.

La créature n’aime pas les nuages ni le brouillard car voyant que ceux-ci ont envahis la route où le soir tout là-haut, là-haut dans la montagne elle a vu scintiller quelques phares, la créature est restée bien au chaud dans une espèce de couverture verte cousue de tous cotés et dans une espèce de maison elle-aussi verte.

La créature transporte sur un drôle d’engin un immense matériel et prend la route chaque jour.

L’engin semble propulsé à l’énergie solaire.

La créature parle quetchua.

La créature semble trouver irréel un rond-point à 4900 mètres d’altitude.

La créature ne comprend pas bien les signes qui nous caractérisent.

La créature se pâme devant de banales lagunas.

La créature trouve très bizarre que les terriens aillent s’installer dans un endroit si haut, si froid, si venté, ou chaque geste est difficile pour y chercher un métal jaune qu’ils appellent or et qu’ils vont ensuite enfermer dans des espèces de bâtiments bien gardés et dont il ne sortira jamais.

La créature se demande bien à quoi ça sert ces trucs-là.

La créature préferre le coté face des villages au coté pile, à cause de ce coté pile la créature est souvent malade.

La créature va longtemps se poser la question de la relation entre la brouette et le linge.

La créature va se demander pourquoi certaines villes sont si animées et d’autres si mortes.

La créature aime à la folie cet altiplano.

La créature hier morte aujourd’hui est revivante, elle a prononcé quelques mots, j’ai cru comprendre « bisous tout le monde »

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