J212 : Hualancayo Hôtel très pourri, sale, eau glaciale mais chambre avec baie vitrée si sale qu’on ne peut guère voir l’extérieur mais fenêtre quand même… Et chambre chaude… J’ai dormi dans mon duvet, trop sale le reste. Le matin travaux d’écriture et de mise en ligne d’articles. Il y a le haut débit ici même si nous sommes samedi et que les enfants ont envahis les lieux et font un vacarme pas possible. Il y en deux en face l’un de l’autre qui jouent l’un contre l’autre, internet leur sert de media mais la pièce aussi et pour couvrir les mille musiques et autres cris et bien ils crient… A l’heure du déjeuner tous partent et j’en profite… L’après-midi je prends un taxi commun je vais en centre ville et vite je trouve mes repères.
Je trouve presque tout ce dont j’ai besoin. Me manque des médicaments, et une rallonge pour ma tente, peut-être à Cuzco qui est touristique (pour les médicaments), parce qu’ici les touristes et bien il y a que moi et moi ça me va. Je trouve mes repères car la ville est occidentalisée, on a beau s’adapter on reste ce que l’on est…
Hier soir j’ai fait une énorme bêtise, après internet, il était tard, vers 22 heures, j’avais bien pris mes repères pour retrouver l’hôtel (dont bien sûr j’ignore le nom et l’adresse), sauf qu’il n’y avait pas une mais deux stations-services, ça devient dur surtout quand il y a peu d’éclairage… J’avais aussi repéré que l’hôtel était au-dessus d’une ferreteria, mais je me paume, je me fais aider par les gens de la station service. Je repère mon hôtel. Tout est noir. Je tambourine comme une malade à la porte, rien , je fais un boucan pas possible, un judas s’ouvre, j’entrevois une femme, le judas vite se referme (tiens à l’heure où j’écris il pleut et fort… c’est pas la saison, c’est moi…) et personne ne m’ouvre. Alors je fais un scandale pas possible disant que je vais appeler la police, que ce n’est pas possible que je paie une chambre d’hôtel et qu’on me laisse à la rue, oué, sauf que je ne suis pas à la bonne porte, c’est 100 mètres plus loin… Une âme charitable va m’accompagner… Aujourd’hui je n’ai pas fait de bêtise, j’ai juste fait chauffer ma carte bancaire et je me suis payé un grand restaurant au prix d’un Macdo, langue en sauce, frites, pain, bière, le luxe quoi mais y avait pas de mousse au chocolat… Et j’ai compris une chose : il est illusoire de vouloir tout faire dans mes pauses, la première des raisons et que dans un pays sous-développé et quand on est pas chez soi il faut s’adapter et faire les choses comme elles arrivent, par exemple ne pas s’obstiner à vouloir fenêtre et eau chaude en même temps, etc, etc, et aussi dans mes pauses il faudrait que je me pause, j’ai fait un peu cet aprem… Bisous tout le monde