J213 : la route diabolique J1… Diaboliquement beau…

Dimanche 21 août 2011

Huancayo – Izcuchaca

Distance parcourue : 64,68 km
Vmoy : 12,2 km/h Vmax : 53,6 km/h

Température : minima : 18°, maxima : 38°
Dénivelée positif : 645 m
Dénivelée négatif : 1011 m
Heures sur le vélo : 5H16’37 »
Départ : 9 heures 50
Arrivée : vers 17 heures

Résumé de la journée

  • Conditions météorologiques : couvert, soleil, couvert, frais, chaud, froid, tiède (dans l’ordre chronologique)
  • Objectif : avancer, peut-être Izcuchaca
  • Etat de santé : excellent et devant internet brutalement ventre torpillé…
  • Particularités de la journée :

Alors les copains ils m’avaient prévenus, la route est diabolique, des montées diaboliques à 4500 mètres, des descentes diaboliques à 2000 mètres et comme ça pendant 1000km, oué les copains y zavaient juste oublié une chose c’est que c’est diaboliquement beau…

Alors les points forts :

  • Le topo : 10km de presque plat, 18km de montée à un altiplano vers 4000 mètres, le reste descente à Izcuchaca, quelques petites remontées histoire de transpirer
  • La route, géniale, excellente

Faut juste faire attention aux pierres (grandes, oui, ici tout est grand)

Et à quelques éboulements, mais rien de bien méchant…

  • Une forme olympique, je me remonte sur l’altiplano avec une facilité désarmante

Il faut quand même que je me ménage, long est le chemin…

Au moment où je mets en ligne cet article je suis à Ayacucho, je vais plus vite que le net, trop génial…

J’ai eu un peu chaud le matin, quand je me suis décidée à me découvrir, c’était trop tard, 10 minutes après je renfilais polaires et bonnets, faut dire qu’à la vitesse où je suis montée j’ai vite rattrapé le froid de l’altiplano…

  • L’altiplano est moins haut que le précédent et donc cultivé

  • Au passage une fête

Je suis kidnappée et apprends les danses folkloriques andaises

  • La descente d’enfer, je pense à l’accident de Jean-Luc et suis extrêmement prudente, nos vélos chargés ce ne sont plus des vélos mais des bombes à retardement, dans les descentes on atteint facilement une vitesse folle et on est protégé par rien… Anne est tombée aussi, les cornes de son vélo ont explosé, elle n’a rien de cassé, hématome et égratignures, Anne c’est la fille d’enfer, l’amie de Daniel le cyclotourdumondiste, elle m’a envoyé des photos, je les poste là, merci Anne. Au fait c’est vrai que de là où nous sommes et jusque la côte il y a 80km de descente et dans des paysages magnifiques, avis aux amateurs…

Route quasi déserte, en plus on est dimanche…

Sortie de l’altiplano je repasse dans le spectaculaire, c’est diaboliquement beau…

  • Je suis un peu juste au niveau temps, mais vu que ça descend je ne m’inquiète pas, j’aurais bien bivouaqué dans le village de l’autre coté du rio mais ? Regardez bien, au bout du pont… Des escaliers…

Là aussi je serais bien, mais il n’y a pas de pont

  • Qui veut me renvoyer à Cuenca ? C’est vrai que là-bas on trouve les mêmes médicaments qu’en France, juste en quantité limitée, là-bas comme ici ça se vend à l’unité (pas une boîte, un comprimé)

  • Je continue, atteint Izcuchaca, minuscule ville surréelle à 3000 mètres d’altitude…

Un pont de l’époque coloniale magnifique

Une place

Une voie de chemin de fer désaffectée…

Un hôtel dans une maison coloniale avec deux chambres (sans fenêtre), la salle de bains est la salle de bains familiale et l’eau est CHAUDE, la porte donne dans la cuisine et ne ferme pas complètement et évidemment vous êtes pris de coliques effroyables…

Le tout très animé, ville étape sur cette route diabolique…

  • Et les copains, à propos de la route diabolique,ce n’est pas la peine de me dire que là c’est la portion la plus facile, je sais, ce n’est pas la peine de me dire que le goudron va faire place à une mauvaise piste, je sais et ce que je sais aussi c’est qu’aujourd’hui c’était super, la descente de Pallasca (la descente de la Vuelta où le vélo couché s’est gamellé 20 fois et avec un canyon de toute beauté) sur une excellente route déserte…
  • Après une douche chaude, des fois ça arrive, tandis que je suis sur Internet je suis prise de douleurs abdominales extrêmement violentes et de diarrhée, bizarre, je n’ai presque rien mangé aujourd’hui (le manque d’activité de la veille probablement), juste un peu de la soupe que l’on m’a offerte à la fête. Je ne me sens pas mal, juste j’ai très très mal. L’hôtelière va me donner une crème mentholée pour me masser le ventre, de la tisane de manzanilla et moi je prends du spasfon dont je vais d’ailleurs bientôt manquer.

Bisous tout le monde

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