Escale technique à Ayacucho, moi je n’appelle plus ça jour de repos, vu que c’est une course contre la montre, mettre son blog à jour, soins au vélo, soins au corps, quelques ravalements de façade, courses, visite de la ville, pour une fois que tu prends la carte de l’hôtel il y en a deux (d’hôtels) et personne ne sait où c’est, le moto-taxi t’emmène à l’autre, tu as beau dire que ce n’était pas si loin et que ce n’était pas près de l’aéroport, il y va quand même et toi tu hurles à chaque trou, chaque casse-vitesse car ces trucs-là ça n’a pas d’amortisseurs et ça te tue le dos. Evidemment tu n’arrives pas à tout faire, ton vélo il est à peu près clean d’un coté et pas de l’autre et ton drap est toujours en loques mais propre…
Ayacucho, surnommé ici le « coin des tueurs » vu la violence qui y a régné du temps du sentier lumineux n’oublie pas ses victimes et les honore de mille couleurs…
Et comme tous sur cette terre Ayacucho désire plus que tout au monde la paix
Ayacucho, petite ville à 2750 mètres d’altitude, n’est reliée à Lima par une route goudronnée que depuis 1999.
Le centre est une assez belle cité coloniale, quand mon guide la comparait à Cusco je trouvais qu’ils exagéraient mais là ce n’est pas la plaza de armas, c’est juste une petite place avec une jolie église…
Là c’est la vraie Plaza des Armas
La vraie cathédrale
Une vraie maison coloniale
Les autres quartiers de la ville sont laids, le souvenir que j’avais du Pérou c’était des maisons aux briques ternes avec leur piquets qui se dressent érafflant le ciel et bien Ayacucho c’est ça…
Et qu’attendent tous ces hommes ?
Rien, ils regardent un match de foot à la télé…
Je n’ai pas testé le sauna qui est en fait un hammam, mais je l’ai visité car mon vélo est dans la pièce de stockage de tas de choses et aussi de l’eucalyptus, car ici l’eau est parfumée avec du vrai eucalyptus… Je ne vous ai pas parlé des odeurs… Sous une certaine latitude et altitude l’eucalyptus foisonne, sa senteur est envoutante et pénètre partout, surtout quand il est utilisé comme bois de chauffage. Je l’ai utilisé sur mon vélo en Colombie pour me protéger des bus et ça marche, pas l’odeur juste que l’image qui s’imprime dans la tête des chauffeurs prend en compte la largeur qu’ils voient. D’ailleurs c’est largement utilisé pour signaler les dangers. Jean-Luc, barde-toi d’ecalyptus ou moins bucoliquement rajoute des fanions en largeur et en longueur, c’est pas grand chose mais c’est déjà ça. Quand à convaincre les sud-américains qu’ils roulent comme des locos c’est peine perdue. J’essaie mais c’est moi qui suis loco (folle). Au Pérou ils roulent quand même plus prudemment qu’au Vénézuela et qu’en Colombie. Enfin une voiture qui dépasse un vélo ne ralentit jamais, soit ça passe, soit tu te pousses, soit ça casse. Les camions eux font plus attention.
Voilà demain je reprends la route, mais là où je vais peu s’aventurent, bisous tout le monde.
Quand je vois ton itinéraire,par moment je me demande comment tu supportes de passer par des endroits aussi isolés….
mais puisque tu aimes, c’est ce qui compte !
Aprés le Pérou, c’ est la Bolivie ou le Chili??tu en as peut-être déjà parlé, mais j’ ai loupé quelques épisodes pendant mes vacances…
Bisous
Françoise.
Plus il y a risque plus tu aimes? Te faire mal ?
Les tiens savent au moins où c’est là où peu de personne s’aventurent ?
Te dire d’être raisonnable peine perdue. Mais ai un oeil derrière toi!!!!. Bisous.
P.S Donne signe de vie dès que tu le pourras.