J218 : la route diabolique J6…Ciel du goudron…

Vendredi 26 août 2011

Huanca – Ayacucho

Distance parcourue :50,23 km
Vmoy : 10,1 km/h Vmax : interférence électromagnétiques, dommage car j’ai du aller vite…
Température : minima : 21°, maxima : 40°
Dénivelée positif : 515 m
Dénivelée négatif : 564 m
Heures sur le vélo : 4H55’30 »
Départ : 9 h 15
Arrivée : vers 17 heures ou un peu avant

Résumé de la journée

  • Conditions météorologiques : couvert le matin, rapidement beau et tiède, fraicheur de l’air dans les descentes.
  • Objectif : si je peux Ayacucho
  • Etat de santé : ça va, le soir mon dos me fait souffrir, vu les chocs qu’il a subit depuis une semaine, c’est normal
  • Particularités de la journée : la route est goudronnée, ça monte, descend, remonte, redescend, remonte.

C’était hier et déjà j’ai oublié…

Je me souviens : la route est goudronnée, les trous ne me gênent que lorsqu’il y arrive une voiture en face qui les évite au risque de m’écrabouiller… Persiste quand même d’autres dangers…

La route va monter pendant 10 km puis descendre 7, puis remonter, puis une descente d’enfer, j’arrive à la bifurcation qui ramène sur la côte, je retrouve mon rio et … Je le remonte.

Je retrouve la circulation, pas trop, mais du rien à un peu il y a une différence.

Je pensais avoir repéré la piste que j’ai suivie, mais j’ai du faire une erreur quelque part…

Je fais attention de bien manger…

Ici aussi on sent le printemps venir, il se pare de rouge, nostalgique de la terre que je viens de quitter…

Non, pas une autre piste, pas du sable, ouf je ne la prends pas…

Les abris bus sont hyper sympas…

Et les fleurs de cactus prêtes à éclore… Julien, si tu ne me dis pas merci je ne t’en envoie plus des cactus… (pour les non initiés, Julien est un de mes neveux, il collectionne les cactus comme moi, sa mère (ma soeur) a tenté de les faire geler (comme moi), certains ont résisté (comme moi…)

Et qui s’est amusé à faire des dégoulinis de sable ? Là je crois que c’est plutôt Heïdi, la dernière de mes petites filles…

J’ai quitté le spectaculaire pour rester dans le beau.

Qu’il est petit mon vélo au milieu de cet immense pays…

 Ayachuco me souhaite la bienvenue…

Ayacucho est une ville assez grande et bien péruvienne…

Je cherche un hôtel correct, notamment eau chaude car je veux m’occuper de mes cheveux. Je réfute le premier, pas sympa et pas d’eau chaude, le deuxième est fermé, le troisième est adossé à un sauna. On m’annonce l’eau chaude, je voudrais une fenêtre aussi. Je vérifie l’eau chaude, ça ne marche pas dans la chambre avec fenêtre, je prends l’autre minuscule sans fenêtre, l’eau est chaude, j’ai failli me tuer car il y a un pas à faire pour accéder à la douche et le carrelage est très glissant, il y a internet aussi et bon débit, allez je reste, je passe la moitié de la nuit à mettre mes articles en ligne, il me reste à raccommoder mon drap en loque, nettoyer chaine et pignon, terminer mes soins de beauté, et je ne sais plus si on est samedi ou dimanche. J’ai beaucoup de mal à me repérer dans les jours, mes repères étant devenus plutôt un petit point sur la carte…

Bisous tout le monde

Ce contenu a été publié dans Pérou, avec comme mot(s)-clé(s) . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

7 réponses à J218 : la route diabolique J6…Ciel du goudron…

  1. JANODOU dit :

    Coucou Françoise, toujours la forme ! Pas étonnant avec ce décor.
    C’est vrai que c’est fastidieux de s’occuper d’un blog en cours de route mais tellement intéressant de partager !
    Bisous à toi et par kilos.

    • Françoise dit :

      L’écriture n’est pas fastidieuse, la mise en ligne oui, surtout quand il n’y pas de haut débit, là j’ai abandonné et quand tu as du matériel complètement détraqué par les enfants qui jouent beaucoup dessus et tout cela prend du temps, tu l’as dit toi-même, 3 heures par jour… C’est pour cela que je te mets en garde sur l’ampleur de ton projet… Les 35 heures par semaine ce n’est pas pour un cyclotouriste, la semaine de 5 jours non plus, et les congés payés je ne t’en parle même pas… Je vais m’offrir 5 jours à l’île de Pâques quand même… Les îles galapagos je n’avais plus de moyen de paiement… Quand à ce qu’on appelle les jours de repos, maintenant je les appelle les escales techniques car vu tout ce qu’il faut faire… Donc écoute-moi un peu : vitamines et calmants et beaucoup de bonne humeur, allez je pense à toi beaucoup, beaucoup, bisous et courage

  2. françoise TS dit :

    bonjour françoise,
    comme chaque fois que je m’ absente quelques jours, je me précipite dés le retour sur ton site et je reprends la route avec toi.
    je suis contente de voir que tu vas bien et que tu avances !
    je t’ embrasse
    françoise

    • Françoise dit :

      Oué, là je vais particulièrement bien à part les douleurs de vieillerie… Aujourd’hui escale technique à Ayacucho, demain je reprends la route, prête à escalader (en vélo) ces 5 ou 6 pics, bisous tout plein, je pense à toi

  3. ARDUIN-BOREL Mylaine dit :

    27 août c’est un samedi et sainte Monique.
    C’est sublime tes photos, que seront elles une fois la végétation printanière,
    entièrement sortie ? ????
    Du vent nous en avons eu la nuit dernière, mais pas de tremblement.
    Alors tu vois la météo et la même où que tu sois.
    Continue d’être!!!!!! prudente à ta façon. Bisous de la vallé de la guisane.

    • Françoise dit :

      Et aux Etats-Unis l’ouragan… J’espère qu’Elodie qui vient de partir explorer aussi les grands espaces (mais pas en vélo) n’a pas eu de problème pour son vol… Des milliers de bisous à la vallée de la Guisane, une des plus belles vallées du monde (avant), parce que maintenat faut dire une station de ski renommée grâce à son champion..

  4. Monica dit :

    Mamita Francoise
    Quelle forme tu as. Incroyable ! Tu traverses des paysages de toute beauté, c’est grandiose, la population est accueillante, et toi Mamita, toujours autant d’humour pour notre plus grande joie.
    Après recherche sur Google Earth je pense que le Rio que tu suis depuis J 208 à Carhuamayo est le Rio Mantaro , 724 km. Il prend sa source au Lac Junín à 4 080 m Il traverse les provinces de Junín, Yauli, Jauja, Concepción et Huancayo, Huancavelica et Ayacucho, avant de revenir dans la région de Junín par la province de Satipo où il conflue avec le río Apurímac vers Ayacucho pour former le río Ene, vers Cuzco.
    Prudence Mamita-Gringa, va piano dans les descentes.
    Besos

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *