J287 : le plus beau jeu de pistes du monde, J13 : ciel, un resto…

Vendredi 4 novembre 2011

Bivouac après la bifurcation – Bivouac sur la route
Distance parcourue : 29,04 km
Vmoy : 6,7 km/h Vmax : 29,4 km/h
Température : minimum : 59°F maximum : 82°F
Dénivelée positif : 87m
Dénivelée négatif : 349 m selon compteur
Heures sur le vélo : 4H57’28 »
Départ : je ne sais plus
Arrivée : je ne sais plus

Je quitte mon bivouac

Je jette la boule de glace de mon verre…

La piste est piste…

Le volcan fume…

Le vent souffle…

Les camions fument…

Je bouffe de la poussière à mourir…

Je traverse des rios gelés

Je suis sur la route de Guallatire…

Il faut quand même rester vigilant et ne pas se tromper…

Ciel au KM34 un resto…

Le repère pour les cyclos…

Je vais super bien manger, la soupe piquante est délicieuse, je vais même boire une super eau à bulles, je ne sais pas que c’est mon dernier vrai repas avant longtemps et ce resto m’induit en erreur, je me dis que ce n’est pas si désert que ça… Je ne renouvelle donc pas ma provision de boissons (pour les cyclos ils vendent boissons galettes, pain, et œufs., c’est en dehors de la route, il y a un hameau et comme un grand parking devant)

Je continue mon chemin, râle contre tout ce qui se déglingue, une de mes sacoches ne veut plus se décrocher du vélo, c’est d’un pratique…

Comme d’hab je me fixe un objectif de 25 km, puis je vois un panneau « Chilcaya 44km », je me dis que je vais essayer de l’atteindre mais à 26km je rends l’âme…
Je trouve un endroit bien pour bivouaquer, maintenant ma technique pour poser la tente avec le vent est au point. Dans la journée le vent tourne, le soir et la nuit il vient toujours plein ouest. Donc je prépare bien mes sacoches (3), vu qu’une est coincée. J’étale la tente une sacoche coince le pied par dessus, alors je rentre dans la tente, glisse une sacoche au fond, puis les deux autres devant, puis tout le reste, seulement après je monte les arceaux, si je peux j’enfonce les piquets, sinon pierres, et sinon j’arrime un coté au vélo. Pour l’instant ça marche, enfin une fois j’ai du lutter près d’une heure pour tenir la tente…

La béquille de mon vélo est à nouveau cassée, ouf il y a des petits rebords le long de la piste pour poser mon vélo.

Je crois avoir vu la montagne à deux cornes, mais j’en suis encore loin, c’en est une autre…

Je suis dans un parc naturel de vigognes, ces bêtes-là elle font des bonds incroyables et courent à une vitesse folle, inutile de compter dessus si je suis torpillée par la faim.

Encore un repère pour Monica…

J’arrive à Guallatire, cité fantôme (c’est un indice d’Enzo, je suis sur la bonne piste, mais pas en même temps que lui, ce qui fait que je vais zapper le refuge, allant plus loin….)

Chilcaya finit par s’imprimer dans ma tête et devient une idée fixe…. Cela a encore de l’importance pour la suite des évènements…

Évidemment le beau m’entoure…

Et je continue, encore et encore…

La nature me fascine…

Un peu…

Beaucoup

Passionnément

A la folie

Ce matin j’ai attendu le soleil pour me lever, avant trop froid, mais le soir l’heure chilienne c’est bien ça donne un peu de temps… Le temps de réfléchir à comment je vais calfeutrer ma tente ce soir…

Bisous tout le monde

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2 réponses à J287 : le plus beau jeu de pistes du monde, J13 : ciel, un resto…

  1. JANODOU dit :

    Seule sur la planète, ou presque !

    • Françoise dit :

      Là j’ai l’impression que cela fait des mois que je suis dans des déserts… Mais l’Amérique latine c’est simple, à l’ouest le pacifique, de là l’eau s’évapore, tombe sur la cordillère des Andes, tout s’écoule en Amazonie, donc entre la Cordillère des Andes et le pacifique, que des déserts. Compte tenu des différences termiques entre l’eau et la terre, vent tous les après-midi se renforçant au fil des heures et puis… Mille microclimats, bisous

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